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31/12/2014 12:32 Envie d'entreprendre: Je reprends une société, avec un LBO Page 1 sur 20 http://www.enviedentreprendre.com/2005/05/post.html Envie d'entreprendre Je reprends une société, avec un LBO Bruno Couly est le président de la société Autoescape, centrale mondiale de réservation de location de voitures en France et dans 98 pays. C'est fini, je ne veux plus être consultant, je veux retrouver mon terrain de jeu d'entrepreneur: je vais donc reprendre une société. Depuis quelques semaines, je bosse sur cette reprise de société pour laquelle j'ai eu un vrai coup de coeur: elle intervient dans un secteur d'activité que je ne connais pas vraiment mais j'y ai identifié des opportunités de développement pour lesquelles je crois que mes compétences et expériences vont pouvoir s'exprimer pleinement et permettre de conduire un nouveau projet de développement assez ambitieux. L'affaire coûte chère à reprendre, mais la société est assez belle, avec du résultat, un bon niveau de chiffre d'affaires, une bonne technologie et une bonne équipe humaine. Quoi de mieux ? Le problème est tout simplement que je n'ai pas la possibilité d'investir personnellement plus de 2,8% de la valeur de cette société. La solution: je fais un LBO (leverage buy out) et, en plus, je suis majoritaire. De 1984 à 2001, j'ai entrepris avec passion dans mes sociétés et j'ai vécu des aventures exceptionnelles. J’ai rencontré des succès et connu quelques échecs. J’ai gagné un peu d’argent et j’en ai perdu. Je suis parti du local et suis allé à l’international, toujours, à l'origine, sur la base de nouveaux business model. Je n’ai, bien évidemment, pas manqué l’épisode glorieux de la nouvelle économie, avec d’importantes levées de fonds, un projet mondial dans le secteur des télécoms et… arrêt soudain, en pleine course internationale, cause marché des télécoms en crise. Depuis fin 2001, je suis consultant indépendant en stratégie de développement auprès de PME et je suis frustré; je conseil, j'assiste des dirigeants d'entreprises, je les aide, puis je les quitte, en les laissant souvent face à une tonne de travail supplémentaire que mes recommandations de développement, de restructuration, d'investissement, etc... ont engendrée. De plus, je me suis passionné pour leur boite, leur métier, et me voilà à leur envoyer ma facture d'honoraires en leur disant bonne chance. J'ai souvent le sentiment de laisser mes clients au milieu du gué. C'est tout juste si je ne proposerais pas mes services bénévolement en contrepartie du plaisir d'exercer ma passion entrepreneuriale à leur côté. Décidément, je ne suis pas fait pour être consultant. Au printemps 2004, je décide donc de me lancer, une nouvelle fois, dans la création d’entreprise, et c’est presque à ce moment que je commence à bloguer. Choix de la création, car je sais que je ne suis pas mauvais dans la mise en route d’un business from scratch (à partir de zéro). Les applications vidéo sur réseau privé tout IP ont attiré mon intérêt et j’ai présenté le dossier à quelques VCs : sans succès, mais avec leurs encouragements. Le social networking m’est apparu comme une réelle opportunité et j’ai approché quelques sociétés américaines pour implanter leur modèle en Europe : trop gourmands, les Américains. Et soudain, l’un de mes clients, me parle d’une affaire à céder, très belle affaire qui affiche une profitabilité exceptionnelle. Une rapide évaluation de la valorisation de cette société par application de la méthode des multiples d’Ebit (=de résultat), avec les PER (Price Earnings ratio) connus dans le secteur d’activité concerné, fait apparaître un montant hors de portée de ma capacité financière. Je ne sais plus comment j’ai pensé au montage financier de reprise de type LBO mais, un matin, en me rasant ( !), je me suis rappelé que « qui n’essaye rien, n’a rien » et j’ai décidé d’aller présenter le dossier à des sociétés de capital investissement, avec mon possible apport financier qui représenterait 2 à 3% de la valeur de cette société. Franchement, je n’y croyais pas vraiment, n’étant absolument pas familier avec ce type de montage financier et persuadé que je devais être un « réel » co-investisseur, de premier rang, au côté du capital investisseur, pour être crédible. J’ai donc consulté le site de l’Afic pour identifier des sociétés de capital investissement, spécialisées en LBO, et si possible, en province, proches de chez moi, c’est à dire Aix en Provence. J’ai pris mon téléphone et ai contacté la première sur la 31/12/2014 12:32 Envie d'entreprendre: Je reprends une société, avec un LBO Page 2 sur 20 http://www.enviedentreprendre.com/2005/05/post.html liste de l’Afic. Nous sommes alors le 27 septembre 2004, 14h30. « Bonjour, je suis Bruno Couly, je souhaite reprendre une société ……. » Suite au prochain épisode (méthode 24h Chrono…à la Jack Bauer ), si vous le voulez bien (référence Lucien Jeunès sur France Inter, le jeu des 1000 francs!)... Dans le prochain épisode, vous pourrez découvrir si le café que m'a servi mon possible futur investisseur, a été servi dans une tasse en porcelaine ou dans un verre en plastique... Episode 2 : J'ai un coup de cœur pour cette société Ce 27 septembre 2004, je décide donc d’aller à la pêche aux partenaires financiers intervenant dans des LBO. Au sujet du terme LBO, il ne s’applique pas exactement à ma situation puisque le terme technique qui convient est un LMBI (Leverage Management Buy In). Mon ami technicien de la finance, Rodrigo, appréciera cette précision ! Je continuerai tout de même à garder le terme LBO, comme terme générique. C’est quelques jours avant, le 20 septembre, que je rencontre le dirigeant de la société à céder. Décontracté, très souriant, poignée de main ferme, café dans un verre en plastique ( !), l’ambiance de la société m’apparaît très « besogneuse », ça s’affaire de toute part, pas d’assistante qui vous fait patienter dans une salle d’attente qui d’ailleurs n’existe pas ; j’aime bien cette première impression. Pas de superflu, ça respire l’efficacité, ça respire le money maker. Pour avoir déjà racheté des sociétés dans le cadre d’opérations de croissance externe, je sais que cette première rencontre avec le dirigeant est la plus importante. Pour moi, bien évidemment, mais aussi pour le cédant. Patron de PME, il ne place pas le montant de la transaction comme une priorité mais davantage le fit, le feeling, qu’il va ressentir avec le repreneur. Son entreprise est belle, elle a transformé sa vie et le nouveau rêve de ce patron de PME est de faire une opération capitalistique avec un repreneur qui lui ressemble, pour être sûr que le développement de son « bébé » sera assuré dans la continuité, avec les mêmes performances. Ce patron de PME sera également très attentif à ma personnalité pour, entre autre, imaginer comment son personnel pourrait m’accueillir. La rencontre va durer 3 heures. Je repars avec de nombreux documents, une assez bonne compréhension du business model et une vision assez claire des facteurs clés de succès qui ont amené cette société à son niveau. Je crois que le fit est passé entre cet ex-futur patron de PME et moi. J’ai même un coup de cœur pour cette entreprise dans laquelle je vois un terrain d’expression certain de mes compétences et des voies de développement dans lesquelles je me sens très à l’aise. Lorsque je prends mon téléphone pour prendre un rendez-vous avec une première société de capital investissement, j’ai préalablement rédigé un dossier de présentation synthétique de la société à reprendre : ma cible. Classique, le dossier de 8 pages présente la fiche d’identité de la cible, le parcours et le profil du dirigeant, une présentation de l’équipe des cadres, le marché, les produits et services vendus, une ébauche de SWOT (Forces, faiblesses, menaces, opportunités) ainsi que la présentation de quelques ratios financiers que j’ai dégagés des bilans et reporting de la société. Ce n’est pas un executive summary, puisque je n’ai pas encore rédigé de business plan. Je souhaite, à cette étape, savoir si il y a une possibilité de faire un LBO sur la reprise de cette entreprise. Ce dossier est donc destiné aux investisseurs. La prise de rendez-vous avec la société d’investissement a été facile. Rapide présentation au téléphone, style elevator pitch (très brève présentation percutante), et la date du 30 septembre est fixée, dans 3 jours. Quelle réactivité ! Mon interlocuteur au téléphone, le responsable des LBO pour le fond d’investissement, me demande de lui transmettre un dossier de présentation de ma cible ainsi que mon CV, avant notre rendez-vous. C’est fait dans la minute. Je me rappelle des nombreux VCs (capital risqueurs) que j’ai rencontrés à Paris, lors de mes levées de fonds en 1998, puis 2000. Tous dans le 8ème arrondissement. Tous dans de superbes, voir somptueux locaux et tous à m’offrir un café dans des tasses en porcelaine. Ah, j’oubliais, pour la plupart, les initiales de leur nom et prénom sont brodées sur la poche de leur chemise. 30 septembre, 14h30, je suis au rendez-vous. Les locaux ne sont pas Cours Mirabeau, le petit Champs Elysées provençal, à Aix en Provence, mais dans une petite zone uploads/Finance/ finance-lbo-envie-d-x27-entreprendre-je-reprends-une-socie-te-avec-un-lbo 1 .pdf

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  • Publié le Apv 19, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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