La méthode DCF Realisé par : Ibrahim Kaidi 3621 finance 3 S9 1 Introduction ………
La méthode DCF Realisé par : Ibrahim Kaidi 3621 finance 3 S9 1 Introduction ………………………………………………………………………P2 1-Définition ……………………………………………………………….P3 2-Les 4 étapes de la méthode …………………………………….P3 3-Avanatages et inconvénients de la DCF …………………..P8 4-Importance et poids de la méthode ………………………..P9 5-Conditions d’utilisation de la méthode DCF …………….P9 6-Etude de cas ……………………………………………………………P10 Conclusion ………………………………………………………………………P12 Bibligraphie/Webographie ………………………………………………P13 Sommaire 2 L'évaluation d'une entreprise n'est pas une science exacte et il existe de nombreuses méthodes d'évaluation. Chacune de ces méthodes est fondée sur des hypothèses et des données financières différentes, qui se traduisent habituellement par une valeur différente pour chaque méthode. Par exemple, vous pourriez évaluer une entreprise en vous fondant sur les éléments d'actif d'une entreprise (ce qu'elle possède) ou en tenant compte des revenus ou des flux de trésorerie prévus. En règle générale, les investisseurs privilégient les méthodes fondées sur les flux de trésorerie. Il importe toutefois de vous familiariser avec diverses méthodes, car vous pourrez utiliser les résultats ainsi obtenus pour vérifier la justesse de la valeur et du prix que vous établirez., on va s’intéresser uniquement dans ce travail à la méthode DCF qui est une approche basée sur les flux de trésorerie Introduction 3 1-Définition : La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d’évaluation d’actif et traduit financièrement qu’un actif «vaut ce qu’il rapporte». Cette méthode consiste à calculer, par actualisation, la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs attendus d’une activité. Dans le cadre d’une transaction, le montant ainsi déterminé correspond au prix qu’un acquéreur devrait accepter de payer pour un investissement donné, puisque cet investissement lui permettra de couvrir le coût des capitaux (dette et fonds propres) qu’il engage. Un des principaux attraits de cette méthode est de mettre en lumière l’ensemble des hypothèses sous-jacentes à une valorisation (croissance, rentabilité, investissements) et ce, sur une longue période : les flux de trésorerie sont en effet modélisés, puis projetés sur le long terme. Dans cette approche, la valeur d’entreprise (VE) correspond à la somme de ses cash-flows disponibles prévisionnels actualisés au coût moyen pondéré du capital engagé (CMPC) : avec : VE : la valeur d’entreprise VFP : la valeur des fonds propres CF : le flux de trésorerie (free cash flow) généré par l’exploitation CMPC : le coût moyen pondéré du capital VT : la valeur terminale VD : la valeur de l’endettement financier net. 2-Les quatre étapes du DCF : On peut décomposer la mise en œuvre d’une évaluation par la méthode du DCF en quatre phases qui, sans être totalement indépendantes, correspondent aux éléments les plus importants du modèle. 4 Ces étapes sont les suivantes : 1. modéliser les flux de trésorerie attendus; 2. estimer le flux normatif; 3. calculer le coût moyen pondéré du capital; 4. déterminer la valeur d’entreprise. 2.1-Modéliser les flux de trésorerie attendus : Les éléments réunis lors du diagnostic stratégique et financier constituent, avec le business plan (prévisions d’activité) établi par la société, le point de départ d’une évaluation selon la méthode du DCF. Lorsqu’elles sont disponibles, ces prévisions sont souvent établies sur un horizon relativement court (de 3 à 5 ans). Le rôle de l’évaluateur est d’examiner ces prévisions, afin de les critiquer ou de les prolonger si nécessaire. Dans certains cas, il pourra même être amené à établir ou à assister les dirigeants dans l’établissement de ces prévisions. L’objectif recherché, dans cette première étape, est de disposer d’un modèle exempt d’erreurs matérielles et reflétant des hypothèses d’activité réalistes, cohérentes et pertinentes. 2.2-Estimer le flux normatif : Après avoir examiné les prévisions établies à 3 ou 5 ans, l’évaluateur doit estimer la performance financière que la cible est en mesure de maintenir à long terme. Ce flux de trésorerie «normatif» va en effet permettre le calcul de la valeur terminale, qui correspond à la valeur de l’actif économique de la cible à la fin de l’horizon de prévision explicite. Il est important de souligner que la valeur terminale représente très souvent une part prépondérante (plus des 2/3) de la valeur d’entreprise. Cette proportion élevée s’explique par le fait que les prévisions sont établies sur un horizon relativement court par rapport à la durée de vie des actifs et que les prévisions intègrent leur renouvellement via les investissements. Le calcul du flux normatif se base en général sur le dernier cash flow des prévisions, corrigé, dans le cas d’une société industrielle, des éléments suivants : la croissance du chiffre d’affaires doit être égale à la croissance qu’il est possible de maintenir à long terme. Souvent, on retiendra le même rythme que l’économie, soit environ 2 à 3 % selon le secteur; le taux de marge doit tenir compte des éléments du diagnostic stratégique (arrivée éventuelle d’un concurrent, dérégulation...) ; la variation de BFR doit être calculée en tenant compte du taux de croissance à long terme ; les investissements doivent être calculés afin de maintenir le ratio d’intensité capitalistique (actif immobilisé/chiffre d’affaires) à un niveau cohérent avec celui constaté lors du diagnostic financier ou sur les principaux concurrents ; 5 les amortissements sont fixés comme étant égaux aux investissements, afin de permettre le calcul de l’impôt sur les sociétés normatif ; les différents retraitements peuvent conduire à un cash-flow normatif sensiblement différent du dernier cash-flow, notamment lorsque le dernier cash- flow a été déterminé en tenant compte d’une croissance forte et d’investissements importants. Exemple chiffré : Il convient de distinguer : les FTD sur la période de prévisions explicites ; les FTD au-delà. 1. FTD sur période de prévisions explicites Ils sont estimés à partir du business plan, soit : 2. FTD au delà On considère que l’entreprise dégagera à compter de la sixième année un flux minimum normatif de 550 K€ (moyenne des trois dernières années). Cette pondération s’explique par la nécessité d’investir régulièrement dans les machines pour bénéficier des évolutions technologiques afin de rester concurrentiel. Ce flux est capitalisé au CMPC. Il n’inclut aucun taux de croissance anticipé, pour fournir la valeur résiduelle. 2.3-Calculer le coût moyen pondéré du capital : Le coût du capital représente la rentabilité exigée par l’ensemble des investisseurs pour un actif. Ces «investisseurs» apportent principalement deux types de financement: les capitaux propres sont rémunérés via des dividendes et donnent accès à la propriété de tous les éléments composant le patrimoine de l’entreprise; la dette financière est la partie des dettes de l’entreprise qui porte intérêt: emprunts, comptes courants, etc. 6 S’ajoutent parfois à ces deux catégories de financement des moyens de financement «intermédiaires» dénommés dettes mezzanines, à travers notamment des emprunts obligataires (convertibles en actions ou non). Le coût moyen pondéré du capital, ou CMPC, représente le coût qui résulte de la possibilité, pour les investisseurs, d’arbitrer entre plusieurs actifs et de baser leur choix sur le risque que présentent les revenus futurs de cet actif. Ainsi, plus un actif produira des revenus volatils, plus il sera «risqué» et plus la rentabilité exigée sera élevée (les investisseurs qui recherchent un placement plus sûr ont la possibilité de choisir, sur le marché, un actif présentant un risque moindre). Cet équilibre entre risque et rentabilité constitue le socle de cette méthode. En résumé, les flux de trésorerie générés par l’entreprise peuvent se décomposer comme suit : Calcul du CMPC. Le CMPC correspond à la moyenne pondérée des ressources utilisées par la société : V FP : la valeur des fonds propres, V D : la valeur de la dette, K CP : le coût des fonds propres, K D : le coût de la dette financière. Le facteur (1 – IS) reflète l’économie d’impôt liée à la charge d’intérêts, les flux de trésorerie tenant compte d’un impôt à taux plein. La pratique actuelle de l’évaluation d’entreprise repose majoritairement sur le modèle du MEDAF qui permet de décomposer : le coût des fonds propres, le coût de la dette financière. 7 Estimation du coût des fonds propres (KCP). Le coût des fonds propres est une question qui fait l’objet de nombreux débats. Ce modèle permet d’estimer la rentabilité exigée par un actionnaire selon la formule suivante : avec : Rm : le risque de marché, Rf : le taux sans risque, β : le coefficient de sensibilité au risque L’estimation de ces différents paramètres représente une difficulté importante du DCF et requiert, dans la plupart des cas, d’avoir accès à des bases de données financières, même si ces informations tendent à être assez largement diffusées. Le taux sans risque ( Rf ) correspond à la rémunération qu’on peut attendre d’un investissement en obligations sans risque: on peut ainsi retenir le taux des OAT à 10 ans. La prime de risque correspond à la rémunération du risque systématique de l’ensemble du marché actions ( Rm – Rf ), pondérée par un coefficient de sensibilité au risque (ß) destiné à tenir compte de la volatilité de l’entreprise par rapport au marché. Le coefficient β d’une société cotée est défini par référence uploads/Finance/ la-methode-dcf-ibrahim-kaidi-3621-fin-3-s9 1 .pdf
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- Publié le Jul 21, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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