MASTER : EFD Les théories du cours de change Réalisé par : Chrif benaissa Encad
MASTER : EFD Les théories du cours de change Réalisé par : Chrif benaissa Encadré par : M.MAAROUFI PLAN INTRODUCTION CHAPITRE I : MARCHE DES CHANGES 1. Une brève présentation de l’organisation du marché des changes. 2-Les différents régimes de change . CHAPITRE II : LES THÉORIES DU TAUX DE CHANGE 1. Les déterminants du taux de change. 2.Peut-on déterminer le bon taux de change d’une économie ? 3. Monnaie forte ou monnaie faible. 4. Les crises des changes. CONCLUSION INTRODUCTION : De nos jours, les problèmes d’explication du taux de change se trouve au cœur des débats politiques. Ils ont les préoccupations premières de toutes les mesures de politique économique et font l’objet de plusieurs études. les effets désalignement du taux de change sur Les économies reste aujourd’hui l’un des défis majeurs auxquels sont confrontés les gestionnaires de politique économique. La principale difficulté est liée à la détermination d’un taux de change D’équilibre surtout Qu’il n’est pas observable. La plupart des pays est confronté à la problématique de détermination du taux de change qui lui permettra de réaliser les grands équilibres interne et externe . or, plusieurs théorie explicatives des variations de change ont été proposées qui ne sont d’ailleurs pas sans liaison les unes avec les autres. Nous retiendrons ici Trois théories ● Théorie de la parité du pouvoir d’achat ● Théorie de la parité des taux d’intérêt ● Théorie de l’effet fisher international CHAPITRE I :MARCHE DES CHANGES . 1. Une brève présentation de l’organisation du marché des changes. 1. Les acteurs du marché des changes. •Les entreprises qui cherchent à se procurer des devises pou rassurer leurs activités d’importations et d’exportations, mais aussi à se couvrir contre le risque de change. • Les intermédiaires financiers, banques et courtiers qui contribuent à la fluidité du marché en faisant se rencontrer l’offre et la demande. Le marché des changes est de fait très largement un marché interbancaire. Ce sont les banques qui contribuent le plus fortement à la formation du taux de change. • Les banques centrales assurent une fonction de régulation et de réglementation ; elles appliquent également les choix de politique de change impulsés par les gouvernements. 2. La couverture du risque de change. ● Les stratégies face au risque de change. Deux positions pour faire face au risque de change : • Chercher à se couvrir face au risque de change par des stratégies internes de gestion de la trésorerie (modifier l’échéance du paiement de manière à bénéficier d’un cours plus avantageux de la monnaie (technique du termaillage)) ou s’appuyer sur des instruments externes de couvertures disponibles sur le marché financier. • S’exposer volontairement au risque de change dans l’espoir de réaliser un gain. On parle alors de spéculation. 3. Marchés financiers et couverture du risque de change. • Apparition d’un certain nombre de techniques de couverture du risque de change face à volatilité croissante des taux de change :- Les opérations à terme auprès des banques. -Les currency futures ou contrats à termes sur devises. -Les marchés d’option sur devises ou marché des options de change. 2-Les différents régimes de change . 1 - Le régime de change flottant, régime dominant Le régime de change flottant est celui où le taux de change est déterminé par les marchés financiers, en fonction de l’évolution de l’offre et de la demande de la devise concernée. C’est, aujourd’hui, le régime de change des pays développés. En théorie, les banques centrales n’interviennent pas sur le marché pour orienter le cours de la devise. Mais, la réalité est toute différente, les principales banques centrales intervenant sur le marché pour influencer le cours de leurs devises respectives. Ceci est particulièrement fréquent avec la Banque centrale japonaise, cherchant régulièrement à dévaluer le Yen face au Dollar pour défendre ou relancer les exportations japonaises. Dans un régime de change flottant, le taux de change varie selon le rapport offre/demande et permet, théoriquement, un retour à l’équilibre de la balance des paiements, si la banque centrale n’est pas intervenue pour modifier le cours de la devise. On distinguera donc, le régime de change sans intervention de la Banque centrale, qualifié de «flottant pur», de celui où elle intervient, qualifié de «flottant administré». 2 . Le régime de change fixe Dans un régime de change fixe, le cours d’une devise est fixé par rapport à un étalon – souvent une monnaie ou un panier de monnaies- par la banque centrale qui émet cette devise. Le cours ainsi fixé est appelé le cours pivot (ou parité fixe) et constitue le taux de change de référence autour duquel une certaine marge de fluctuation peut être autorisée (de plus ou moins quelques pourcents). Les autorités monétaires sont tenues de défendre le cours pivot pour le maintenir à l’intérieur de la marge de fluctuation autorisée. Des modifications du cours pivot (dévaluation ou réévaluation) peuvent néanmoins être autorisées sous certaines conditions. Il existe plusieurs formes de régimes de change fixe. Un taux de change pivot peut être fixé avec une marge de fluctuation autorisée plus ou moins large. Dans un régime de monnaie unique (cas de l’euro), une banque centrale établit des taux de change fixes et irrévocables, les monnaies locales étant remplacées par une monnaie commune. Dans un système de caisse d’émission, en anglais currency board (cas du peso argentin de 1991 à 2001), l’émission de monnaie dépend strictement des quantités de monnaie de référence mises en réserve par la banque centrale du pays concerné. Parfois les deux monnaies, locale et de référence, circulent librement à l’intérieur du pays. 3 . L’ancrage monétaire. • Dans certaines situations, le régime de change fixe peut se limiter à une zone cible : les autorités monétaires doivent respecter une marge de fluctuation autour d’une parité officielle. • Si le taux de change se rapproche trop des limites imposées par le système, les autorités monétaires interviennent en achetant ou vendant des devises pour s’assurer que la monnaie ne sort pasdes marges de fluctuations imposées. • Possibilité de dévaluation ou de dépréciation comme dans un système de change fixe. CHAPITRE II : LES THÉORIES DU COURS DE CHANGE 1. Les déterminants du taux de change. Les premières théories sont apparues dans un contexte de parités fixes et de croissance rapide du commerce international. Elles considèrent que les échanges de biens et services et leurs prix, sont les facteurs déterminants des taux de change. Avec le développement des mouvements de capitaux et la généralisation des changes flottants dès le début des années 1970, un second groupe de théorie mettra l’accent sur l’importance des facteurs financiers dans l’évolution des taux de change. 1 -L’approche de long terme : la détermination du change par le marché des biens et services. ● . La situation de la balance des transactions courantes. • Jusqu’au début des années 1970 : l’explication des mouvements des changes repose sur la situation des balances commerciales et des balances courantes. •Modèles keynésiens (Mundell(1960) etFleming(1962)) : la dynamique des taux dechange dépend principalement de l’état du solde des échanges extérieurs. •Les variations du taux de change peuvent toutefois entrainer un retour à l’équilibre de la balance commerciale (la dépréciation du taux de change rend les produits nationaux moins chers pour les non résidents et les produits importés relativement plus chers pour les résidents). •Mais ce rééquilibrage n’est pas automatique car il dépend :-De l’intensité avec laquelle les quantités importées et exportées réagissent aux variations de prix : Théorème des élasticités critiques ou condition de Marshall-Lerner .-Des délais de réaction de ces canaux de transmission : « courbe en J ». ● . La théorie de la parité de pouvoir d’achat. • L’économiste suédois, Gustav Cassel (1866-1945) est à l’origine de la théorie de la parité de pouvoir d’achat qu’il formule en 1916 : le taux de change reflète le rapport de pouvoir d’achat entre deux pays. • L’approche en termes de PPA peut être généralisée en comparant, pour deuxpays, des paniers de biens échangeables : la PPA est alors le taux de changequi égalise la valeur unitaire de chacun des deux paniers. • Courant monétariste Et loi du prix unique. • Analyse en termes de différentiel d’inflation :le pouvoir d’achat d’une monnaie peut diminuer à la suite d’une accélération de l’inflation dans un pays par rapport à ses partenaires. Cela se traduit à terme par une dépréciation du taux de change de ce pays. • L’effet Bela Balassa (Bela Balassa Et Paul Samuelson (1964) montre quel différentiel d’inflation n’induit pas une baisse du taux de change nominal, enparticulier dans les pays qui sont engagés dans un processus de développement. 2. Les approches financières du taux de change : les déterminants à court terme des taux de change. ●. La théorie de la parité des taux d’intérêt. • La théorie de la parité des taux d’intérêt a été formulée par J.M.Keynes(1883-1946) en 1923. •Il observe une relation inverse entre le taux d’intérêt pratiqué dans un pays et le cours de change de la monnaie nationale. •Un différentiel de taux d’intérêt entre deux pays uploads/Finance/ les-theories-du-cours-de-change.pdf
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- Publié le Fev 18, 2022
- Catégorie Business / Finance
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