freemaths . fr Corrigé - SciencesPo - Mathématiques - 2014 • Analyse I, 2e édit
freemaths . fr Corrigé - SciencesPo - Mathématiques - 2014 • Analyse I, 2e édition - Alain Piller • Analyse II - Alain Piller • Suites, T. S - freemaths.fr • Fonctions, Intégrales, T. S - freemaths.fr Thème sur freemaths.fr ( ) • Suites, T. S • Fonctions, Intégrales, T. S • Probabilités Discrètes, T. S • Géométrie dans l’Espace, T. S - freemaths.fr 1 Eléments de correction de l’épreuve de mathématiques Sciences Po Session 2014 Exercice Vrai/Faux 1. Vrai. Raisonnement par récurrence Initialisation : Hypothèse de récurrence : on suppose que pour un entier n, Alors, puisque pour tout entier n, , puis , soit : la propriété est vérifiée au rang n+1 Conclusion : pour tout entier n, c’est-à-dire que la suite ( ) est décroissante. 2. Faux. Contre exemple Pour n > 0, est le terme général d’une suite croissante et majorée par 0, mais la suite de terme général est décroissante. 3. Vrai. La fonction f est un polynôme du second degré de la forme a x² + b x + c, avec a = 1 > 0. Elle admet donc un minimum en , qui vaut ( ) puisque ( ). 4. Faux. On multiplie les 2 membres de l’équation par : en posant . Le discriminant de l’équation du second degré en X vaut 9 donc l’équation a deux solutions X1 = 2 et X2 = 1. L’équation n’a pas de solution car et l’équation équivaut à x = 0. Donc l’équation initiale n’a qu’une solution réelle. 5. Vrai. Equation de la tangente en 1 à la courbe représentative de f définie par ( ) ( )( ) ( ) ( ) Pour x > 0 , on pose ( ) ( ) ( ) . Alors ( ) . ( ) pour 0 < x < 1 et ( ) pour x > 1. Donc la fonction g admet un maximum en x = 1 où elle vaut g( 1 ) = 0 . Ainsi ( ) pour tout x > 0 donc pour tout x > 0 ce qui signifie que la courbe représentative de la fonction logarithme népérien est toujours au-dessous de sa tangente en 1. 6. Vrai. Soit X le nombre de rondelles défectueuses, X suit une loi binomiale de paramètres n = 10 et . On cherche ( ) ( ) ( ) . 2 7. Faux. Le gain G est égal à la somme des gains obtenus pour chacun des 20 tirages. On peut donc écrire : ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) par linéarité de l’espérance. Or les tirages s’effectuant avec remise, on a : ( ) ( ) ( ) et ( ) ( ) 8. Faux. On suppose que le repère est orthonormé. Alors √ √ , donc le triangle ABC n’est pas isocèle ( on peut aussi montrer qu’il n’est pas rectangle). 9. Faux. ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ( ) ( ) qui n’est pas la même équation que celle proposée car les coefficients de x et y sont de même signe dans l’une, de signes opposés dans l’autre, donc ne peuvent être proportionnels. 10. Faux. L’algorithme calcule effectivement la somme Mais arrivé à l’étape 6, on constate que l’algorithme se poursuit puis calcule encore la somme : et s’arrête alors seulement. Problème Partie A : calculs d’intérêts 1. Les trois capitaux successifs sont les premiers termes d’une suite géométrique de raison 1,05 ( ) 2. Voir annexe. 3. Taux = . Chaque capital est donc égal au précédent ajouté de du précédent, soit ( ) . Les capitaux successifs du tableau sont donc les termes successifs d’une suite géométrique de premier terme 1 et de raison . Le capital fin décembre est donc égale à ( ) 3 4. Pour chaque entier n, Un est le nième terme de la suite géométrique de raison et de premier terme 1. Donc ( ) . Annexe partie A Intérêts (en milliers) Capital (en milliers) Début janvier 1,000 Fin janvier 0,0083 1,0083 Fin février 0,0084 1,0167 Fin mars 0,0084 1,0252 Fin avril 0,0085 1,0337 Fin mai 0,0086 1,0423 Fin juin 0,0086 1,051 Fin juillet 0,0087 1,0598 Fin août 0,0088 1,0686 Fin septembre 0,0089 1,0775 Fin octobre 0,0089 1,0865 Fin novembre 0,0090 1,0955 Fin décembre 0,0091 1,1047 Partie B : Etude théorique 1. On conjecture que ( ) est la suite « inférieure » et ( ) est la suite « supérieure ». La suite ( ) serait donc croissante et la suite ( ) serait décroissante. 2. Comme n est un entier naturel non nul, strictement plus grand que 1 et puisque on en déduit que pour tout entier naturel non nul n. 3. a. L’inégalité suivante pour tout nombre réel x, se traduit graphiquement par la position de la courbe représentative de la fonction exponentielle au-dessus de sa tangente au point d’abscisse 0. b. En posant , on obtient : . La fonction puissance nième est croissante sur [ [ donc ( ) c’est-à-dire que pour tout entier naturel n non nul. c. La suite ( ) est croissante et majorée donc elle converge. 4. a. Par B.2, on a donc . D’autre part puisque par B.3.b) Ainsi pour tout entier naturel n non nul. 4 b. On en déduit que pour tout entier naturel n non nul. Or : ( ) et par le théorème des gendarmes, on en déduit que la suite ( ) converge vers e. c. La suite ( ) est décroissante et converge vers e , donc pour tout entier naturel n non nul. d. On en déduit en particulier que , or , donc . Alors l’inégalité prouvée en B.4.a) devient, pour tout entier naturel n non nul : 5. Par B.3.b), et par B.4.c), pour tout entier naturel n non nul. Pour obtenir un encadrement du nombre e à 102 près, il suffit donc de calculer les termes successifs et tant que . Puisque , en prenant n tel que , c’est-à-dire n = 400, on obtient : ce qui fournit l’encadrement : 2,71 < e < 2,72 . Partie C : Généralisation 1. La tangente à la courbe au point d’abscisse est horizontale donc : ( ) 2. ( ) ( ) donc : ( ) ( ) ( ) 3. ( ) ( ) ( ) ( ) 4. a) D’après les calculs précédents, on obtient : ( ) ( ) donc ( ) pour La fonction f est donc croissante sur [ [ et puisque f ( 0 ) = 0, on en déduit que ( ) pour tout . b) D’après la question B.3.a) : pour tout réel x, . Comme la fonction logarithme népérien est croissante, on en déduit, pour tout réel , que ( ) 5 c) D’après la question précédente, on a ( ) c’est-à-dire ( ) et d’après la question C.4a), on sait que ( ) pour tout ce qui se traduit aussi par l’inégalité suivante : ( ) ( ) . Finalement, on a bien la double inégalité souhaitée, pour tout réel ( ) 5. Dans la double inégalité précédente, on pose d’où, pour tout réel t ≥ 0 et tout entier naturel n ≠ 0 : ( ) ( ) puis en multipliant par n > 0 : ( ) 6. L’inégalité précédente permet d’obtenir un encadrement de ( ) . En effet : ( ) (( ) ) En appliquant la fonction exponentielle, qui est strictement croissante, on en déduit, pour tout réel et tout entier naturel n non nul : ( ) Or : Donc par le théorème des gendarmes, on prouve que : ( ) Donc, pour tout réel la suite de terme général ( ) tend vers . 7. A la question A.4, on a défini la suite de terme général ( ) En prenant à la question précédente, on obtient que converge vers . uploads/Finance/ mathematiques-epreuve-concours-entree-sciences-po-paris-corrige-2014.pdf
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- Publié le Aoû 17, 2021
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