À Les méthodes électrochimiques d’analyse L’électrochimie est la discipline qui

À Les méthodes électrochimiques d’analyse L’électrochimie est la discipline qui a pour objet l’étude des interfaces entre des conducteurs électroniques (métaux, polymères conducteurs...) et des conducteurs ioniques (solutions électrolytiques, sels fondus, électrolytes solides...). Il est traditionnel de la présenter en deux parties. La spectroscopie est le champ d'étude qui consiste à observer, mesurer et interpréter les spectres électromagnétiques produits par une substance qui émet ou absorbe une énergie rayonnante. L’électrophorèse est une technique séparative. Elle est utilisée le plus souvent dans un but analytique mais également parfois pour purifier des molécules solubles. Elle n’est donc pas adaptée à la séparation des lipides. Le principe consiste à soumettre un mélange de molécules à un champ électrique ce qui entraîne la migration des molécules chargées. -Caractéristiques des méthodes instrumentales Ces sont des propriétés physiques et chimiques utilisées en analyse Les propriétés caractéristiques sont : potentiel électrique, charge électrique et résistance électrique 1 Étalonnage des méthodes instrumentales nous sert de référence de mesure. 2 Les courbe d’étalonnage elle nous permet de calculer directement la concentration de l’analyte . 3 Méthode d’addition connues 4 Méthodes d’étalon interne - Choix d’une méthode analytique Un potentiostat est un appareil électronique destiné à l'étude des phénomènes électrochimiques. En principe, on porte une électrode (électrode de travail) à un potentiel donné par rapport à une électrode de référence. L'électrode de travail est chimiquement inerte, elle ne réagit donc ni avec la solution, ni par application d'un potentiel. Par contre, des substances présentes en solution peuvent être oxydées ou réduites à la surface de l'électrode. Si une réaction redox se passe à la surface de l'électrode de travail, un courant circule entre la solution et l'électrode. Par définition, on compte un courant positif, si les électrons passent de la solution à l'électrode, donc la substance est oxydée. Inversement, on compte un courant négatif si la substance est réduite, les électrons passent alors de l'électrode dans la solution. Dosage potentiométrique et titrage potentiométrique ne désignent pas une même approche de mesure. Dans un dosage, la valeur de la solution inconnue est déterminée par le biais d’une courbe d’étalonnage établie au préalable avec des concentrations connues. Le titrage, quant à lui, consiste à réaliser une réaction en solution pour déterminer la concentration de la solution inconnue. Cet article se consacre à la mise en œuvre de ces deux méthodes, en détaillant les spécificités de chacune, notamment l’allure des courbes de titrage. Une revue des caractéristiques analytiques des mesures potentiométriques est également effectuée, ainsi que celle des matériels, électrodes et appareillages disponibles.La potentiométrie est une méthode analytique qui permet de relier une mesure de potentiel d'électrode à une activité d'espèce en solution. L'électrode correspondante est appelée électrode indicatrice. L'électrode indicatrice (de potentiel Eind), choisie en fonction de la nature du soluté à déterminer, est incluse dans une chaîne galvanique comportant une électrode de référence (de potentiel Eref ) et un ou deux électrolytes. l’ampérométrie désigne les méthodes de titrage dans lesquelles le point équivalent est mis en évidence à l’aide d’une mesure d’intensité. En fait, on peut considérer qu’il y a deux types de titrages ampérométriques: * Le premier qui s’effectue avec une électrode indicatrice et une électrode de référence. * Le deuxième qui implique l’utilisation de deux électrodes indicatrices identiques ou non. Mesure de i en fonction de Volume du réactif titrant La coulométrie est une méthode de l’analyse quantitative. Elle est fondée sur la mesure de la quantité d’électricité nécessaire pour réaliser totalement une réaction électrochimique ou pour préparer un réactif titrant. Lors d’un dosage coulométrique, la composition de la solution est modifiée par une électrolyse exhaustive. La coulométrie n’est pas une méthode indicatrice de fin de réaction de titrage. On destingue: * La coulométrie directe: où la quantité d’électricite est utilisée pour oxyder ou réduire le corps à doser à l’électrode de travail. * La coulométrie indirecte (ou titrages coulométriques): où la quantité d’électricité sert à préparer par électrolyse le titrant qui réagit par vois chimique avec le composé à doser. Mesure Q correspondant à une réaction électrochimique totale Red–e−↔[Q][Q]Ox 1. Coulométrie directe: Mesure de Q ≡\equiv≡ n e- ; Nb e- /mole Red connus quantité de réducteur Ou connaissant Q et quantité de red nb d’e- 2. Coulométrie indirecte: X+RRéactif préparé par électrolyse→Réaction chimique Longrightarrow Déterminer i pour atteindre le point d’équivalence ⟹ ⟹ II.3.2. Méthodes stationnaires Les techniques stationnaires permettent d'étudier un système se trouvant dans un état quasiment d'équilibre thermodynamique; elles prennent en compte tous les couples rédox dans la solution. II.3.2.1. Potentiel libre Egalement désigné par potentiel d'abandon ou potentiel en circuit ouvert, c’est le potentiel pris par une électrode au contact d’une solution d’électrolyte, si l’électrolyte est constitué par l’ion métallique, c’est un potentiel d’équilibre donné par la loi de Nernst. Si l’électrolyte ne contient pas l’ion du métal c’est un potentiel mixte, il s'agit de la grandeur électrochimique la plus immédiatement mesurable. Cette technique simple apporte des informations préliminaires sur la nature des processus en cours, à l'interface métal/électrolyte: corrosion passivation,…en plus elle permet de déterminer le temps nécessaire à l’obtention d’un régime stationnaire. II.3.2.2. Courbe de polarisation Les courbes intensité-potentiel stationnaires ont permis d'estimer la vitesse de corrosion et d'appréhender la formation du film inhibiteur. En effet, la présence du film formé peut se caractériser sur ces courbes par l'invariance du courant sur un large domaine de surtension appliquée. Un métal plongé dans un milieu électrolytique quelconque tend à se dissoudre et à se charger électriquement avec création d’une double couche électrochimique assimilable à un condensateur électrique. Au bout d’un temps suffisamment long pour qu’un régime stationnaire soit établi, l’électrode métallique prend par rapport à la solution un potentiel, appelée potentiel de corrosion (Ecorr). Ce potentiel ne peut être connu en valeur absolue. Il est repéré par rapport à une électrode de référence Un outil pour l'ingénieur pétrolier. La plupart des études dans la pétrochimie reposent sur des données de mesure de paramètres physiques et/ou chimiques , obtenues par le biais d'outils métrologiques plus ou moins élaborés. Le traité «Techniques d'analyses électrochimique » offre ainsi à l'ingénieur un ensemble d'informations sur les méthodes de mesure, depuis les aspects d'échantillonnage, les méthodes in-situ et les méthodes d'analyse «classiques», jusqu'aux méthodes de laboratoire les plus sophistiquées. Il décrit également les mesures requises par la législation environnementale, la normalisation des méthodes et les procédures de contrôle et assurance de qualité. L'analyse électrochimique est très utile dans beaucoup d'applications comprenant l'étude du comportement de neurotransmetteur et des réactions de polymérisations. L'électrochimie est différente de la spectroscopie car les techniques électrochimiques analysent un jeu de paramètres différent uploads/Finance/ methode-osako.pdf

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  • Publié le Apv 12, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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