4 5 JANVIER-FÉVRIER 2016 6 7 JANVIER-FÉVRIER 2016 éDITORIAL. La condition patro
4 5 JANVIER-FÉVRIER 2016 6 7 JANVIER-FÉVRIER 2016 éDITORIAL. La condition patronale Actualités FOCUS. 2015 : entre espoir et régression INTERVIEW. Fredy Rajaonera, Président du SIM STRATéGIE. Public-Privé, un dialogue de sourd STRATéGIE. Corruption, une bataille sur tous les fronts GUIDE. Accord de partenariat économique intérimaire (apei), une opportunité à saisir MARCHé. Tolojanahary Ramaherison, receveur des douanes MARCHé. Emmanuel de Tailly, PDG Adjoint du Groupe STAR AGENDA. Une année dans le rétro AGIR. Toamasina au diapason Stratégies MARKETING. Country Brand, et si Madagascar séduisait ? PORTRAIT. Sendra Rakotovao, Directeur exécutif du SIM COACHING. Le stress, le mal du leader INNOVATION. Accord de Paris, les industries malgaches appelées à transiter vers le « vert » écosocio RSE. Michael Randriamaniraka, Executive manager chez aequo.mg, conseils et développement IDéES. Get in the Ring, mettre K.-O. les barrières de l’entreprenariat Leaderchic TENDANCES. Prendre de la hauteur LIVRES. (L)ivre rouge - Mosaic, la Suisse a l’heure malgache - Le guide vert pour les investisseurs 7 8 12 14 16 18 20 24 30 32 34 36 40 41 42 44 46 48 “ “ éDITORIAL sommaire janvier-février 2016 · numéro 01 12 44 24 8 La condition patronale Syndicat des Industries de Madagascar Immeuble PREMIUM 3ème étage Ex-Village des Jeux Antananarivo 101 + 261 20 22 240 07 www.sim.mg Facebook : Syndicat des Industries de Madagascar Fondateurs Claude Ratefiarisoa Damase Andriamanohisoa Francis Rajaobelina Franck Fohine Fredy Rajaonera Karim Barday Hery Ranaivosoa Laurent Rajaonarivelo Stéphane Raveloson Directeur de publication Sendra RAKOTOVAO Directeur de création Toky Rajaona Rédacteur en chef Andriamanambe Raoto Chef de publicité Miangaly Andrianaly Directeur artistique Nirilanto Ramanamisata Infographiste Gino Ramiadamahefa Attaché de production Anja RATSIMBAZAFY Responsables de production Mampionona Rasoloarinony Ando Ranarivelomampionona Johasina RAKOTOManga Secrétaire de rédaction Allain Raniera Collaborateurs Domoina Ratovozanany Iharivelo Randiniaina ISCAM SIM Crédits photos Ambatovy becom Food and Beverage Madagascar Get in the Ring Groupe Star Mamy Randrianasolo Master Immobilier Services Nirilanto Ramanamisata ONTM Vitogaz Le magazine du Syndicat des Industries de Madagascar Expansion Madagascar est une publication de Expansion Madagascar est une marque déposée auprès de l’OMAPI. La reproduction, même partielle, des articles et illustrations parus dans Expansion Madagascar est interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Expansion Madagascar décline toute responsabilité pour les documents remis. I l n’y a pas de classe dirigeante que coura- geuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’accep- tation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité, en pre- nant sur soi les dangers. Le courage, pour l’entrepre- neur, c’est l’esprit de l’entre- prise et le refus de recourir à l’Etat ; pour le technicien, c’est le refus de transiger sur la qua- lité ; pour le directeur du per- sonnel ou le directeur d’usine, c’est la défense de la maison, c’est dans la maison, la défense de l’autorité et, avec elle, celle de la discipline et de l’ordre. Dans la moyenne industrie, il y a beaucoup de patrons qui sont à eux-mêmes, au moins dans une large mesure, leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leur contremaître ; et ils ont avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue. Jusqu’ici, dans aucun pays, les patrons n’ont pu se concerter pour se mettre à l’abri, au moins dans une large mesure, contre les faillites qui peuvent détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel. Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci ; pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite, dans les années de crise, le prix de vente des marchandises, ils descendent même au dessous des prix de revient. Ils sont obli- gés d’accepter des délais de paiement qui sont pour leurs acheteurs une marge ouverte à la faillite et, s’il survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les vingt quatre heures. Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donnent pas une jouissance de plus ; en tout cas, ce n’est point sur- tout à cela qu’ils songent. Ils sont heureux, quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n‘est pas perdue, qu’il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards il est sorti quelque chose et que leur puissance d’action est accrue. L’autorité et l’âme patronale par Jean JAURÈS (1859-1914) Psychologie du bon dirigeant Recueilli par Fredy Rajaonera, Président du SIM [...] mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. 8 9 JANVIER-FÉVRIER 2016 Actualités | FOCUS C haque année, les économistes l’attendent de pied ferme. Les pays guettent leur classement avec angoisse. Les dirigeants retiennent leur respiration. Le document de la Banque mon- diale est devenu un référentiel annuel. Une bible pour les investisseurs et un thermomètre pour l’écono- mie de chaque pays. Refonte 163ème sur 189 pays dans le monde sur la facilité de faire des affaires en général. C’est le rang que Madagascar a occupé dans le rapport Doing Business Indicators au titre de cette année 2015. Le pays figure parmi les derniers sur le chapitre de l’accès au crédit (180ème) et le raccordement à l’électricité (189ème). Néanmoins – en faisant partie du top 100 – Madagascar détient un meilleur score à travers l’indicateur création d’entreprises. Il occupe la 37ème place. Madagascar se trouve respectivement à la 65ème et à la 87ème place en ce qui concerne le paiement des impôts et taxes et la protection des investisseurs. Selon les informations émanant de l’Economic development board of Madagascar (EDBM), tous les indicateurs sont en déclin depuis la crise politique. Cependant, des actions visant le redressement et la relance ont été lancées. « Le climat des affaires commence à s’améliorer progressivement. Par rapport à la distance des frontières, Madagascar était à 5 312 points du meilleur en 2011, en 2015 il est à 5 075. Par ailleurs, avec l’index of economic freedom, Madagascar est 79ème mondial en termes de liberté économique et 7ème des 46 pays de l’Afrique Sub-saharienne », explique un responsable auprès de cette structure chargée de la promotion de l’investissement. Pour maintenir cet effort, l’EDBM a été restructuré à la fin 2014 avec la refonte de son statut, la mise en place du Conseil 2015: entre régression et espoir SIM Pour tâter le pouls du monde des investissements, le Doing Business Indicators est un outil par excellence. La cuvée 2015 a mis en avant la légère contre-performance de la Grande île. d’administration et le recrutement du Directeur général. Ceci, dans l’objectif de renforcer ce dispositif que l’Etat a mis en place pour attirer plus d’investisseurs et faire du sec- teur privé le moteur principal de son développement. D’une part, l’EDBM assiste le gouvernement dans les réformes du climat des affaires afin d’instaurer un cadre plus incitatif à la réalisation d’investissements privés à Madagascar. D’autre part, il vise à simplifier un grand nombre de procédures administratives afin de transformer le climat des affaires local. Ces deux actions s’effectuent sur la base de différents constats et d’indicateurs. Actions prioritaires À cet effet, des outils ont été mis en place comme la Plateforme de dialogue public-privé (PDPP), le Comité de coordination des réformes du climat des affaires et la relance des activités du Comité de réforme du droit des affaires (CRDA). Des actions prioritaires ont été identifiées et un plan d’action établi. Selon le président du Comité de coordination des réformes du climat des affaires à Madagascar - qui est en même temps le PCA de l’EDBM - Harison Randriarimanana, le secteur privé et le secteur public identifient à travers la plateforme de PDPP, « les obstacles pour le développement des entreprises et se concertent sur les mesures d’amélioration à mettre en place ». Le Comité de coordination des réformes du climat des affaires a été mis en place en juin 2015 sous l’égide du président de la République. Il comprend, au titre du secteur public, la Présidence, représentée par le président du Conseil d’administration de l’EDBM - qui assure la présidence du comité - la primature, les ministères chargés du Domaine, des Finances, de l’Economie, du Développement du secteur privé, de la Justice et du Commerce. © Ambatovy 10 11 JANVIER-FÉVRIER 2016 Actions attenantes Le GEM, le FIVMPAMA, le SIM, le GEFP, l’EFOI, la FCCIM, l’ONTM et la Chambre des mines représentent le secteur privé au sein du Comité de coordination des réformes du climat des affaires. Ce dernier a pour mission principale de coordonner les actions atte- nantes uploads/Finance/ n001-magazine-expansion 1 .pdf
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- Publié le Mai 03, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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