P FEED THE FUTURE SENEGAL NAATAL MBAY CHAINES DE VALEURS CEREALIERES : CAPITALI
P FEED THE FUTURE SENEGAL NAATAL MBAY CHAINES DE VALEURS CEREALIERES : CAPITALISATION DES ACQUIS DU PROJET NAATAL MBAY LIVRABLE N°3 : note technique n°7 : le dispositif d’accès aux semences sélectionnées/certifiées 13 September 2021 Ce rapport est conçu avec l’appui du peuple américain à travers l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID). Il est rédigé par Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) FEED THE FUTURE SENEGAL NAATAL MBAY LIVRABLE N°3 : NOTE TÉCHNIQUE Numéro du Sous Contrat : 4 – 330 – 0215995 – 65224L DATE : 13/09/2021 Soumis à RTI par Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) DISCLAIMER Le point de vue émis dans cette publication ne reflète pas nécessairement le point de vue de l’Agence Américaine pour le Développement International ou celui du Gouvernement Américain Table des matières Acronymes.................................................................................................................................................... 2 Contexte et problématique...........................................................................................................................3 Description de la technologie........................................................................................................................4 Changements provoques..............................................................................................................................5 Description de la mise en œuvre...................................................................................................................8 Enseignements............................................................................................................................................ 12 Perspectives................................................................................................................................................ 12 Pour en savoir PLUS:.................................................................................................................................14 ACRONYMES CEDEAO Communauté Economique Des Etats d’Afrique de l’Ouest COOSEN Coopérative de Semences Nord CTS Centres de Triage des Semences (CTS) CNCAS Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal CNCAS Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal DRDR Division Régional du Développement Rural CMS Crédit Mutuelle du Sénégal CTM Centre de Triage Mobile FTF Feed tThe Future GIE Groupement d’Intérêt Economique KASEC Kaolack Semences et Céréalières IPAR Initiative Prospective Agricole et Rurale ISRA Institut Sénégalais de Recherches Agricoles IRG International Resources Group MAAER Ministèrere de l’Agriculture et de l’Equipement Rurale OCDE Organisation de coopération et de développement économiques PCE Projet de Croissance Economique PRACAS Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise PTS Planrogramme Triennale Semencier PPP Partenariat Public Privé REPROSENER Réseau des Producteurs de Semences Nerica RTI Research Triangle Institute USAID United States Agency for International Development 2 Le dispositif d’accès aux semences sélectionnées/certifiées Une innovation artisanale simple et efficace Le développement du secteur agricole passe par l’utilisation des semences de qualité. L’accès des producteurs à des meilleures semences améliore sensiblement leurs rendements. L’introduction du secteur privé à travers le Partenariat public et privé (PPP) au Sénégal a fortement influé sur le renforcement du’un système semencier jusqu’àjusque-là la défaillant. Cette expérience pilote menée dans le pays a permis, entre autres, la rénovationredynamisation des infrastructures, la fixation des prix au moment de la récolte, le transfert de la gestion aux privés, l’appui aux services de l’Etat en charge du contrôle et la planification triennale. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE Le Sénégal était caractérisé par un système semencier peu performant du Sénégal était caractérisé par , victime des difficultés d'ordre structurel, technique et financier qui en empêchaient le bon fonctionnement. Malgré sa certification par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la ratification du règlement semencier en Afrique de l’Ouest, le système souffrait dupar le manque ou la défaillance des infrastructures de certification des semences, d’une gestion trop centralisée et dule manque de moyens des services étatiques en charge de la certification. Certaines zones, comme celles des régions de Kolda et Kaolack, ne disposaient même’avaient s’simplement pas d'infrastructures existantes. Ces difficultés ont engendré entre autresse traduisaient dans des problématiques telles : Une absence de visibilité sur la demande réelleles besoins semenciers qui entraine des difficultés pour les différents acteurs des segments à planifier les besoins des utilisateurs ; DesUne interventions désorganisées de plusieurs acteurs évoluant en amont de la production ; Un manque d'organisation deet de communication sur la commercialisation des semences ; Des difficultés à contrôler les coûts de collecte, de traitement et de transaction, rendant le prix de vente des semences inaccessible pour le producteur ; L’absence de système de financement de la production des semences de qualité ; Une utilisation par le gouvernement des « semences tout-venant ou graines mélangées » pour reconstituer le capital semencierstock de graines ; 3 Une capacité de production et de traitement de semences limitées à cause du faible niveau d'engrais, en particulier pour les cultures vivrières (maïs, mil, sorgho, niébé, riz pluvial). Au niveau des orientations stratégiques, il y avait une faible utilisation de semences sélectionnées (moins de 5% seulement pour le riz pluvial, le maïs, le mil, le sorgho et le niébé pluviaux) malgré la disponibilité de variétés améliorées. Les moyens techniques et financiers déployés servaient essentiellement pour reconstituer le stock de « semences mixtes » d'arachide et de quelques programmes spéciaux sur le maïs, le manioc, le sésame. Cependant, les autres cultures vivrières (mil, riz pluvial, sorgho, niébé), qui jouaient un rôle déterminant dans la sécurité alimentaire, ne bénéficiaientt pas de'un soutien substantiel. De plus, avec il était remarquable l’absence de mesures d'accompagnement pour la promotion de semences certifiées, celles-ci finissent en grande partie qui ont fini par être utilisées pour la consommation alimentaire ou vendues à certaines ONG et dans les pays voisins. L’ensemble de la chaîne de valeur semencière souffrait également de l’introduction anarchique de semences non approuvées, contrairement aux dispositions des articles 12 du chapitre III, 2 du décret 97-603 et du décret 97-616. Enfin, le mécanisme de transfert des technologies entre les différents partenaires (recherche, vulgarisation, secteur privé et multiplicateursproducteurs de semences) n’était pas opérationnel. Cela posait des problèmes à tous les niveaux du processus d’expérimentation des variétés, des tests à la ferme, des démonstrations, de l’homologationapprobation des variétés et de l’établissement de programmes de vulgarisationsemences. DESCRIPTION DE LA TECHNOLOGIE On appelle semence, un organe ou un fragment de végétal capable de produire un nouvel individu. Couramment, on donne le nom de semence à l’organe « graine » des différentes espèces végétales qu’on sème. Les semences certifiées sont en général issues de variétés sélectionnées. Le processus de création d’une variété demande beaucoup de temps et d’efforts. Il peut prendre 10 à 12 ans, indépendamment de la méthode et dles techniques utiliséessuivies pour son obtention : sélection, hybridation, ou croisement, mutation, manipulation génétique ou autres. La sélection des semences se fait à partir de matériel végétal introduit et variétés introduites et selon l’eur adaptation aux conditions locales. La certification est une démarche purement administrative basée sur des critères stricts, définis par la législation semencière, tels que le taux de germination, le taux d’humidité, la pureté variétale, la pureté spécifique, le poids, etc. Dans certains cas, les semences peuvent être sélectionnées, donc de bonne qualité mais pas certifiées. Le dispositif de production semencièreer porté par Naatal Mbay fait évoluer l’organisation des différents acteurs des chaînes de valeur semencières pour garantir la qualité et assurer la couverture des besoins quantitatifsquantité de semences. Il promeut un partenariat publique-privé (PPP) qui prévoit avant tout la structuration d’un réseau des producteurs et des multiplicateurs de semences ; la mise en place de Centres de Triage 4 des Semences (CTS) qui assure la production des semences sélectionnées et contribue ainsi à responsabiliser les acteurs locaux en intégrant des acteurs privés dans le secteur. Le tout sous la supervision des services de l’état. En outre le réseau a appuyé et facilité la mise en place du dispositif du Planrogramme Triennale des Semencieres (PTS) qui a été créé partant du constat d’absence de visibilité sur les besoins des opérateurs. En organisant les opérateurs, le PTS a pu, pour chaque variété, évaluer les besoins dans chaque zone. Le projet a beaucoup misé sur la planification via des PTSprogrammes triennaux semenciers pour atteindre ses objectifs de relance de la chaîne de valeur agricole. CHANGEMENTS PROVOQUES L’expérience du système de certification semencière du Sénégal, à partir de Saint-Louis, a inspiré les normes semences de la Communauté Economique Des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’expérience sénégalaise en matière de semences est reconnue par l’OCDE mais il n’y a pas encore de retombées positives sur le plan de la mise en œuvre de contrats de production semencières par les entreprises européennes. Le projet a fourni au Sénégal des infrastructures essentielles pour la production, le traitement et l’analyse des semences avec la création de trois hubs majeurs de production de céréales de base qui sont Saint Louis pour le riz irrigué, Kaolack pour le mil et le maïs et Kolda pour le riz pluvial et le mMaïs. Il a aussi contribué à augmenter l’intérêt et la compréhension chez les producteurs de l’utilisation des semences de qualité qu’elles soient certifiées officiellement ou non. Cela a aussi contribué à rendre le secteur plus formel, à augmenter les standards de qualité et à améliorer en conséquence la sécurité alimentaire du pays. Parmi les changements majeurs engendrés par la redynamisation du secteur semencier, nous pouvons citer les éléments suivants : Les problèmes de planification sont réglés : la mise en place d’un Plan Triennal Semencier (PTS) et l’adoption d’une charte de bonne gouvernance ont permis l’amélioration de la réglementation de la production des semences. Les réseaux de producteurs semenciers ont développé aujourd’hui des plans d’affairesbusiness plan sur 3 ans qui leur permettent de contracter avec les centres de recherche pour l’achat de semences de multiplication, lesquels. cCentres qui ont des difficultés à satisfaire la demande globale aujourd’hui. La réorganisation des producteurs de semences : la création de uploads/Finance/ semences-selectionnees-draft-05octobre2018-mg.pdf
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- Publié le Aoû 22, 2021
- Catégorie Business / Finance
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