Thème 1 - L’analyse néo-classique du marché du travail Regards croisés I - Trav
Thème 1 - L’analyse néo-classique du marché du travail Regards croisés I - Travail, Emploi, Chômage Les indications du programme Fiche 2.1 : Comment s’articulent marché du travail et organisation dans la gestion de l’emploi ? Et Fiche 2.2 : Quelles politiques pour l’emploi ? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : En se limitant à une présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l’offre et de la demande, on expliquera l’analyse néo-classique du fonctionnement du marché du travail. On analysera les politiques d’allégement du coût du travail pour lutter contre le chômage classique, les politiques de formation et de flexibilisation pour réduire la composante structurelle du chômage Acquis de première : salaire, marché, productivité, offre et demande, prix et quantité d’équilibre, preneur de prix, rationnement, chômageNOTIONS : Flexibilité du marché du travail, taux de chômage, taux d’emploi, qualification NOTIONS : Taux de salaire réel, coût salarial unitaire, salaire minimum, A.C Pigou A Marshall I– Un modèle théorique basé sur la concurrence pure et parfaite qui assure un équilibre de plein- emploi Document 3 p 334 du manuel Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur l’offre de travail avec Diego Les économistes de l’école de Chicago A- L’offre de travail Les déterminants de l'offre de travail : l’arbitrage travail - loisirs Travail Loisirs Avantages rémunération Temps libre économies de frais de transports, de gardes d'enfants etc Coûts - directs : fatigue, pénibilité, stress etc - indirects : frais de transports, de garde d'enfants etc - d'opportunité : moins de temps libre - d'opportunité : pas de rémunération Les ménages sont considérés comme des agents rationels. Ils cherchent à « maximiser » leur satisfaction sous contraintes, en procédant à une analyse coût / avantages. L' « utilité » ou la « désutilité » que chacun accorde au travail ou au loisir détermine sa courbe d'offre de travail : à quel prix (taux horaire de salaire réel) un salarié est-il prêt à renoncer à une heure de temps libre ? A partir des réponses formulées par chaque salarié, on peut construire une courbe agrégée (globale) de leur offre de travail pour chaque niveau de salaire horaire proposé. Source :Boris Adam, lycée Marcel Gambier Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur la demande de travail avec Irina Les économistes de l’école de Chicago B– La demande de travail Concernant le « facteur de production travail », la firme est prête à utiliser des heures travaillées (embauches ou heures supplémentaires), tant que cet usage lui apporte plus, en termes de valeur ajoutée, qu'elle ne lui coûte. Traduit en termes techniques, cela signifie que les entreprises comparent la productivité marginale du travail (c'est-à-dire l'apport productif d'une heure travaillée supplémentaire) au salaire horaire réel (c'est-à-dire le coût d'une unité supplémentaire de facteur travail). Tant que la productivité marginale du travail est supérieure au salaire horaire, les entreprises sont prêtes à employer davantage d'heures travaillées. La rationalité des entreprises (les « firmes ») les conduit à rechercher un profit maximum , sous la contrainte des coûts et de la concurrence. Mais dès que la productivité marginale du travail est inférieure au salaire horaire, elles cessent d'augmenter leur demande de travail. La courbe de demande de travail est donc décroissante avec le salaire horaire. Plus celui-ci est bas, et plus sa comparaison avec la productivité marginale est favorable à l'emploi. Les déterminants de la demande de travail des entreprises Source :Boris Adam, lycée Marcel Gambier Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur l’équilibre avec Joe Les économistes de l’école de Chicago C - L’équilibre du marché du travail Les conditions de l'équilibre 4) parfaite mobilité du facteur « travail » : les salariés peuvent changer de secteur professionnel ou géographique. le marché du travail doit répondre aux cinq conditions de la « concurrence pure et parfaite » définies par les Néoclassiques. 2) Homogénéité du « travail » : en réalité, le marché du travail est déclinable en de multiples marchés sur lesquels le « produit » a une certaine unité. Ex : informaticiens, secrétaires, commerciaux etc. 3) libre circulation du facteur « travail » : pas d'obstacles juridiques, humains ou techniques à l'exercice d'une profession salariée, au recrutement ou au licenciement. 5) transparence du marché : information complète et efficace sur les offres et les demandes, grâce à l'ANPE, Internet etc. 1) Atomicité : pas de situation de force des salariés (monopole d'un métier ou de l'embauche), ni des entreprises (monopole de recutement). Source :Boris Adam, lycée Marcel Gambier Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant le fonctionnement néo-classique du marché du travail Version web puis cliquez sur flexibilité des salaires Les économistes de l’école de Chicago D – Comment la flexibilité du salaire ramène t’elle à le marché du travail à l’équilibre ? Le niveau de l'emploi est donc déterminé par le taux de salaire réel , il appartient aux travailleurs d'accepter un niveau de salaire réel suffisamment bas pour que tous ceux qui veulent travailler trouvent une affectation : Le marché du travail fonctionne ainsi comme n'importe quel autre marché : le marché s’autorégule grâce au mécanisme de la flexibilité du salaire. Le marché reste donc en équilibre stable de plein emploi Le chômage est donc: soit volontaire et d’origine micro-économique (décision des salariés) Soit frictionnel («chômage de frottement »). Conclusion: un chômage volontaire II – Des rigidités qui sont à l’origine du chômage selon les néo-classiques Document 4 p 334 Questions 1. Quelle était la situation avant la première guerre mondiale ? 2. Quelle est-elle en 31? 3. Comment J Rueff l’explique t’il? Introduction: Une corrélation marché du travail rigide / taux de chômage élevé Une comparaison Europe – Etats-Unis de l’évolution des taux de chômage 1955-2000 1. Donnez le mode de lecture et de calcul pour l’année 2000 2. Opérez une périodisation. Que pouvez-vous en conclure? A - Les rigidités du coût du travail accroissent le chômage 1– L’influence du salaire minimum sur le chômage Sur le site de B.Adam du lycée M.Gambier de Lisieux : une animation flash présentant les conséquences du salaire minimum selon les néo- classiques Version web Salaires minima dans l’UE et aux Etats-Unis 1. Comparez l’évolution du Smic et du chômage en France entre 1975 et 2009 (doc A) 2. Quelle relation pouvez vous faire apparaître ? Que traduit-elle ? (doc B) 3. En quoi les écarts de salaire minimum peuvent- ils expliquer le développement du chômage de la main d’œuvre peu qualifiée dans certains pays (Lesquels, à préciser)? B : cliquez ici A: 2- L’influence du coût du travail sur le chômage Salaire Net Cotisations patronales Cotis. Sal. Coût total employeur (hors subventions) Salaire Direct (ce que « touche » le salarié) Salaire Direct (ce que « touche » le salarié) Salaire indirect (sommes payées aux organismes de protection sociale et versées aux salariés sous forme de prestations) Salaire indirect (sommes payées aux organismes de protection sociale et versées aux salariés sous forme de prestations) Salaire Brut (salaire imposable) Impôts sur les salaires a- Salaire et coût du travail ne sont pas synonymes Pour un exercice interactif, une présentation de J.Dornbush: ici Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... - oCoût du travail (employeur) = Salaire brut + cotisations sociales patronales – aides à l’emploi versées par l’Etat oSalaire brut (employé) = Salaire net + cotisations salariales ⇨Le niveau du salaire payé par l’employeur est donc différent du niveau de Salaire perçu par le salarié (et ce à inflation constante) : Cette différence est le « coin socio-fiscal ». ⇨Le coût employeur > salaire net ( prélèvement fiscal) ⇨Le coût employeur < salaire net (exonération, emploi aidé) a- Salaire et coût du travail ne sont pas synonymes b – Les conséquences d’un coût du travail élevé sur la demande de travail La demande de travail diminue se déplace vers la gauche (les charges renchérissent le coût du travail, la quantité de travail demandée diminue) et vers le bas (pour une quantité identique de travail, les firmes demandent un salaire moins élevé pour compenser les coûts). Source : w3.univ-tlse1.fr/.../th%E9me%207%20politique%20de%20l'emploi%20et%20... - b – Les conséquences d’un coût du travail élevé sur la demande de travail Document 1 p 337 du manuel Magnard Questions : 1. Construisez une typologie de l’évolution du coût du travail entre 2000 et 2011 ? 2. Construisez une typologie de l’évolution du taux de chômage entre 2000 et 2011, 3. Comparez les , que pouvez vous en conclure ? c– Les conséquences d’un coût du travail élevé sur l’offre de travail: une désincitation au travail L'offre de travail diminue car le salaire net est inférieur au salaire brut. L'offre de travail se déplace vers la gauche (les prélèvements rendent moins uploads/Finance/ theme-1-des-regards-croises-l-x27-analyse-neo-classique-du-marche-du-travail-et-ses-developpements.pdf
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- Publié le Fev 17, 2021
- Catégorie Business / Finance
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