L’économie et la gestion : Chapitre 1 : L’économie est-elle une science ? Pour
L’économie et la gestion : Chapitre 1 : L’économie est-elle une science ? Pour élaborer des lois, l’économiste suit une démarche scientifique qui passe par trois étapes, nous pouvons citer tout d’abord la phase d’observation des phénomènes économiques qui est fournie par l’économie descriptive et par la statistique. Ensuite y’a la phase d’explication qui consiste à théoriser. Notons finalement la phase de vérification qui consiste à confronter la théorie à la réalité pour tester sa pertinence ou sa validation. L’économie est donc une science dans la mesure où elle respecte ces trois étapes. Analyse microéconomique versus analyse macroéconomique Définition macroéconomie : La macroéconomie constitue l’outil essentiel d’analyse des politiques économiques des États ou des organisations internationales. C’est la science économique qui traite de l’agrégation des comportements individuels de l’ensemble des agents économiques sur une zone géographique donnée, telle qu’un pays. Cela permet de construire des indicateurs macroéconomiques tels que l’inflation, le chômage ou la croissance qui permettent aux gouvernements de mettre en œuvre leur politique économique. Définition microéconomie La microéconomie est la branche de la théorie économique qui est consacrée à l’étude du comportement (des choix, des décisions) des « unités économiques » : les entreprises (la production), les ménages (la consommation), l’État. Elle s’intéresse au niveau individuel par opposition au niveau agrégé (macroéconomie). Analyse positive versus analyse normative : Analyse positive : C’est l’étude de ce qui est, c’est-à-dire la façon dont les problèmes économiques sont effectivement résolus. Elle s’interroge sur le pourquoi des choses. Analyse normative : C’est l’étude de ce qui devrait être, c’est-à-dire la façon dont les problèmes devraient être résolus. Elle porte un jugement de valeur. L’analyse statique versus l’analyse dynamique : L’analyse statique elle a un caractère figée. C’est le fait d’analyser un phénomène à un moment donné. L’analyse dynamique : elle tient compte des cycles et des tendances. C’est une analyse multi-période. Politique économique et l’économie politique La politique économique est une politique qui vise des objectifs économiques par exemple l’augmentation de la production ou de profit. Alors que L’économie politique intègre des objectifs d’ordre politique dans sa démarche. Notions fondamentales de la gestion : Définition : La gestion est une démarche qui vise à garantir la performance d’une organisation. La gestion est-elle une science ou un art ? Définition gestion : La gestion est à la fois science et art, elle est une science dans la mesure où elle regroupe un ensemble de connaissance organisés, structurés et reconnus. Et c’est un art dans la mesure où elle s’intéresse à la manière de gérer et d’organiser les entreprises et organisations. Processus de gestion : Le processus de gestion passe par 4 étapes. Nous pouvons citer tout d’abord la planification qui établit des objectifs, ensuite y’a l’organisation qui affecte les tâches et les ressources, notons également la direction qui mobilise l’équipe pour atteindre les objectifs, et finalement le contrôle qui mesure le rendement et prend des dispositions pour atteindre les objectifs. Chapitre 2 : 1- Les premières pensées fondatrices : Aristote est le premier penseur qui a traité l’économie comme étant une branche des sciences de l’homme. Il a développé la notion d’économie de la famille. Par la suite y’a le moyen âge qui était dominé par la morale chrétienne qui a inspiré la pensée économique, par voie de conséquence l’émergence de l’économie de la société et de la nation. Notons également que dans le monde arabe y’avait Ibn khaldoun qui a présenté une analyse économique et sociale cohérente. Ensuite la pensée économique était dominée par les mercantilistes (Jean-Baptiste Colbert, Jean Bodin etc..) entre le 16ème et le 18ème siècle qui ont encouragé la croissance démographique. Et finalement au milieu du 18ème siècle les physiocrates (en particulier François Quesnay) considèrent que la principale source de la richesse est la terre. 2- La pensée classique a- Courant libéral : Les principaux auteurs de l’école classique sont : Adam Smith/Jean Batiste Say/ David Ricardo et Robert Maltus Principales idées : Le courant libéral repose sur 4 idées, nous pouvons citer tout d’abord la doctrine du laissez-faire, laissez passer, ajoutons à cela l’intérêt individuel qui coïncide avec l’intérêt collectif. Ainsi que les marchés économiques favorisent la croissance et contribuent à la régulation de l’économie et finalement le commerce est bénéfique à l’économie des pays qui y participent. B- Le courant marxiste D’après Karl Marx, Le capitalisme engendre deux classes sociales, d’une part la classe bourgeoise qui détient le capital et d’autre part la classe prolétarienne qui ne dispose que de son travail, Karl Marx insiste qu’il y’a une lutte entre ces deux classes, et que seul le travail est la source de valeur ainsi que le capitalisme engendre la destruction de la société et l’avènement du socialisme. A- La pensée néoclassique La néoclassique apparaît comme réaction au courant Marxiste, parmi les principaux auteurs de cette pensée sont Léon Walras, Vilfredo Pareto, Carl Menger etc… nous pouvons citer à l’égard de cette pensée que les phénomènes économiques sont régis par le comportement des individus et que le concept de la valeur est fondé sur l’utilité. Notons également qu’ils considèrent que les marchés sont interdépendants. Et finalement la notion d’optimum développée par Pareto. 1- La pensée Keynésienne : - Comme son nom l’indique c’est une pensée fondée sur les idées de Keynes, l’analyse Keynésienne est strictement macroéconomique et menée en termes de circuit. Il préconise l’intervention de l’État, et que l’économie des marchés ne permet pas d’assurer le plein emploi, et finalement il considère que la demande anticipée des producteurs est celle qui détermine les autres circuits. 2- Pensée contemporaine : École monétariste : Milton Friedman L’inflation est d’origine purement monétaire b- L’école de l’offre : Principale auteur : G.Gilber L'économie de l'offre est un courant économique qui se développe depuis une vingtaine d'années, aux États-Unis d'abord, en Europe ensuite. C'est Arthur Laffer qui a montré qu'une forte pression fiscale ou parafiscale paralysait toute l'activité, décourageait la production, l'investissement, l'épargne, la créativité. c- L’école de choix public Les chefs de file de ce courant, James Buchanan, Gordon Tullock et Anthony Downs notamment appliquent la théorie économique. L’école des anticipations rationnelles : Les chefs de file de ce courant sont Robert Barro et Robert Lucas qui privilégient les comportements individuels, l’équilibre des marchés etc… et qu’ils nient toute efficacité à la politique monétaire. Chapitre 3 : Les agents économiques : Il s’agit d’un individu ou un groupe d’individus qui participe à une fonction économique. On distingue souvent six types d’agents, nous pouvons citer tout d’abord les ménages qui consomment, les entreprises non financières qui produisent les biens, ainsi que les entreprises financières qui contribuent aux opérations financières citons à titre d’exemple les banques, notons également les administrations publiques qui se composent généralement d’administrations publiques centrales, locales et de sécurité. Et y’a aussi les organisations sans but lucratif qui produisent des services non marchands destinés à des groupes particuliers de ménages et finalement le reste du monde qui concerne les exportations et les importations. Présentation du circuit économique : Le circuit économique est un schéma qui retrace l’ensemble des flux réels et monétaires qui existent entre les différents agents économiques sachant que la production est l’origine de toutes activités économiques, tout d’abord y’a les ménages qui offrent aux entreprises les services des facteurs de production en échange d’un revenu, alors que les entreprises utilisent les services de ces facteurs de production pour produire des biens et services qu’elles les vendent par la suite aux ménages sur le marché des biens et services. Notons également qu’une partie du revenu est retirée du circuit économique sous forme d’épargne. Donc les entreprises ne récupèrent pas la totalité des revenus qu’elles génèrent. Ajoutons à cela que les institutions financières notamment les banques servent d’intermédiaires entre les agents à capacité et les agents à besoin de financement. Ensuite y’a l’État qui intervient comme acheteur sur le marché des biens des facteurs, et qui ne vend pas ses services à la population, ainsi que ses ressources proviennent essentiellement des impôts. Et finalement le reste du monde que leurs exportations de biens et services constituent une injection alors que leurs importations de biens et services constituent une fuite. Chapitre 4 : PIB : est la valeur aux prix du marché, des biens et des services finaux produits dans une économie durant une période donnée. Calcul du Pib : Le PIB s’obtient en faisant la somme des valeurs ajoutées et des impôts indirects. PIB= VA+TVA+DD Va = P - Ci P = production Ci = consommation intermédiaire VA= valeur ajoutée PIB = schéma f poly Les limites du PIB : - Le PIB exclut les activités illégales. - Le PIB ne prend pas en considération l’écart de conversion de la monnaie. - Le PIB est indifférent de la nature de l’activité. - Le PIB est indifférent à la répartition de richesse. Chapitre 6 : Le manager : Le manager est la personne qui se charge de piloter une entreprise dans un monde de plus en plus turbulent. Il décide des objectifs et définit uploads/Finance/economie-tout-entiere.pdf
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- Publié le Dec 17, 2022
- Catégorie Business / Finance
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