MERCREDI 06 AVRIL 2011 - 02 JOUMADA EL AOUEL 1432 - N° 4971 - PRIX: ALGÉRIE : 1

MERCREDI 06 AVRIL 2011 - 02 JOUMADA EL AOUEL 1432 - N° 4971 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information HEURTS, SACCAGE ET DÉGÂTS Universités de Béjaïa et de Boumerdès P . 2 LES MÉDECINS RÉSIDENTS AUJOURD’HUI DEVANT LA PRÉSIDENCE P . 3 Oran L’affaire BCIA revient P . 5 Il y a trop de musulmans en France, affirme un ministre français P . 5 Ph.: AFP Ould Kablia en marge de la visite de Bouteflika à Tam De notre envoyée spéciale à Tamanrasset : Ghania Oukazi «UN PROBLÈME POLITIQUE ET SÉCURITAIRE À NOS FRONTIÈRES»P . 4 E V E N E M E N T 02 Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06 Fax et Rédaction 041.32.51.36 /32.69.06 Président Directeur Général Directeur de la Publication Mohamed Abdou BENABBOU Direction - Administration Rédaction centrale 63, Ave de l'ANP - Oran B.P.N°110 - Oran Tél. 041.32.63.09 32.72.78 / 32.91.34 32.86.66 / 32.86.67 / 32.86.68 132.669 exemp. Tirage du N°4970 INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.41.94.31/41.65.31 Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA Imp. : Oran : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" Alger : SIMPRAL Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A. Rédaction Constantinoise Tél. : 031.64.19.81 -Fax : 031.64.19.80 Rédaction Algéroise Tél. : 021. 74.96.39 -Fax : 021. 74.71.57 Le Quotidien d'Oran Mercredi 06 avril 2011 Amine L. & K.R. D es milliers d’étudiants de l’université Abderra hmane Mira de Béjaïa ont vivement protesté, hier, contre «l’agression d’un étu- diant par le recteur et par un agent de sécurité», selon leurs propos. Les manifestants ont ob-servé une longue marche du centre universitaire Abou- daou situé à l’est de la ville vers le rectorat de Targa Ouzemour. Sur les lieux, les protestataires ont tenu un sit-in pour dénon- cer cette « agression ». Ils ont saccagé le portail d’entrée avant de détruire le matériel bureautique et informatique qu’ils ont incendié près de l’en- ceinte administrative. O.Y. Mohamed Lamine, étudiant de première année de droit qui avait pris la parole durant ce rassemblement, a donné sa version des faits. «A l’appel du comité des étudiants de notre département de droit, nous avons tenu notre assemblée générale pour arrêter la démar- che à entreprendre vis-à-vis du mouvement de protestation déjà enclenché par les étu- diants. Avant l’entame des dis- cussions, les étudiants ont fer- mé les portes des salles où se déroulait ce conclave. Les agents de sécurité sont violem- ment intervenus pour ouvrir les accès. En tentant de les dis- suader, nous avons été pris à partie par ces derniers», racon- te cet étudiant. «Nous leur avons rappelé que nous som- mes dans notre droit le plus légiti- me d’observer des grèves», pour- suit-il. «Le recteur, ajoute-t-il enco- re, m’a pris à partie et m’a tenu mes bras. Un agent de sécurité m’a donné un coup de son coude au visage». Cet étudiant relate avoir porté plainte contre ses présumés agresseurs et dit avoir un certificat médical après avoir subi une consulta- tion à l’hôpital. De son côté, le recteur de l’université Abder- rahmane Mira réfute complè- tement avoir agressé l’étudiant plaignant. A Boumerdès, et face à un dispositif sécuritaire très impressionnant, quelques M. Mehdi L es menaces d’exclusion du ministre de l’Intérieur et des Collectivités lo- cales ont eu l’effet inverse sur le mou- vement des gardes communaux. Les protestataires étaient bien plus nom- breux, hier à leur rassemblement de la Place des Martyrs, probablement le double de la journée de dimanche dernier. En parallèle, le nombre de policiers anti-émeutes était aussi plus important. Outre les camions de police, il y avait aussi des camions citernes et des «chasse-neige» pas très loin du rassemblement. Les gardes communaux rejettent en bloc les pro- pos de Daho Ould Kablia, et ont même le sentiment d’avoir été trahis. «Nous avons de forts doutes que nos revendi- cations n’ont pas été transmises au pré- sident de la République, comme on nous l’a promis dimanche», affirme un de leurs délégués. «Le président a levé L e conseil national du Ras semblement national dé- mocratique (RND) tiendra, jeudi et vendredi prochains, sa 4ème session à Alger, sous l’égi- de du secrétaire général du parti, M. Ahmed Ouyahia, a- t-on appris mardi, auprès du parti. Le conseil national du RND examinera l’ensemble des questions nationales de l’heure d’ordre politique, social et économique qui sont sujet à «polémique sur la scène nationale», a indiqué à l’APS le porte-parole du parti M. Miloud Chorfi. Le conseil, a-t-il ajouté, pro- cèdera à l’évaluation des acti- vités du parti durant les der- niers mois et à l’élaboration de son programme de travail pour Universités de Béjaïa et de Boumerdès Heurts, saccage et dégâts centaines d’étudiants de l’uni- versité M’hamed Zougara de Boumerdès ont tenté de sortir dans la rue, hier matin. Vers 10h, des centaines d’étudiants se sont rassemblés devant le siège de la faculté des sciences de l’ingénieur, sise à la cité des 800 logements, alors que d’autres ont été bloqués dans l’enceinte même de la faculté. Toutefois, après quelques heurts sans gravité, ces étu- diants ont réussi à sortir par une autre porte et rejoindre leurs camarades dans la rue. Quelques instants après, les protestataires ont été cernés par des policiers non loin de la cité Baya Hocine des filles. A cet endroit précis, ils se sont re- groupés avant de se mettre à terre pour éviter le contact avec les agents de l’ordre qui sem- blaient ne pas céder à la pres- sion des manifestants. Les étu- diants n’ont pas cessé de scan- der des slogans hostiles aux responsables du ministère, al- lant jusqu’à exiger le départ du ministre de l’Enseignement su- périeur. En début d’après-midi, les étudiants ont forcé le bar- rage des forces anti-émeutes pour organiser une marche qui les a conduits jusqu’au siège du rectorat de l’université de Bou- merdès. Là, un sit-in a été im- provisé. «Les Conférences sur les problèmes pédagogiques de l’université algérienne n’ont pas été suivies d’effet sur le ter- rain, c’est pour cette raison que nous demandons des garanties pour l’application des recom- mandations de la conférence du 27 mars dernier». D’autre part, selon nos échos, l’option de la marche et du boycott des cours n’est pas par- tagée, dira un étudiant, par l’ensemble des étudiants car beaucoup d’entre eux, «les si- lencieux» comme certains se plaisent à les appeler, sont res- tés à l’écart de ce mouvement de protestation. Cependant, un délégué des étudiants nous a confirmé la poursui- te du mouvement de grève au sein de l’université de Boumerdès à l’instar d’autres universités du pays. Le RND tiendra son conseil national jeudi et vendredi le prochain semestre car la ses- sion, a-t-il dit, se tiendra avant «les prochaines échéances». Cette session sera l’occasion, a-t-il souligné, d’aborder et d’examiner les préoccupations des citoyens, dans le but de leur «trouver des solutions». M. Ouyahia, a-t-il déclaré, anime- ra une conférence de presse vendredi, juste après la séan- ce de clôture de la session. La 4èmesession a été pro- grammée en janvier dernier mais les obligations du se- crétaire général du parti, in- hérentes à son poste de Pre- mier ministre, ont empêché sa tenue, a précisé M. Chorfi. La 3ème session du conseil natio- nal de cette formation politique s’est tenue en mars 2010. Kharroubi Habib L aurent Gbagbo, le président ivoirien sortant, est fini. Son départ au moment où nous écrivons est question d’heu- res. Il en sera de même à plus ou moins longue échéance pour le lea- der libyen Muammar El-Kadhafi. Ces deux aboutissements vont faire pousser des «cocoricos» pleins de suffisance à la France sakozyenne. Sauf qu’elle risque de vite déchanter au vu de ce qui va se passer en Côte d’Ivoire et en Libye après les chutes de Gbagbo et de Kadhafi. Dans les deux cas, la France a mis les doigts dans un engrenage dont elle sera incapable de se dépêtrer et dont les développements n’augurent rien de bon pour ses intérêts nationaux dans ces deux pays et même ailleurs. Il n’y a pas que la France comme acteur étranger im- pliqué dans les crises ivoirienne et libyenne. Il se trouve néanmoins que Paris y joue, pour différentes raisons, un rôle moteur qui ne lui vaut pas qu’approbation et satisfe- cit. Les départs de Gbagbo et de Kadhafi ne signifieront nullement la fin des crises que vivent la Côte d’Ivoire et la Libye. Ces crises se sont muées en guerres civiles qui ne cesseront pas dès l’éviction de ces deux hommes d’Etat qui en furent à l’origine. Leurs partisans dénoncent, à tort ou à raison, la France d’avoir outrepassé les man- dats onusiens qui ont rendu possible sa participation aux interventions internationales destinées à chasser leurs «héros» nationaux respectifs et sous couvert desquelles elle a en fait appliqué ses propres plans. En Libye et en Côte d’Ivoire, il uploads/Geographie/ 06042011.pdf

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