^y '^'^ % > 1/ TROIS TRAITEZ DE LA PHILOSOPHIE NATV- RELLE NON ENCORE IMPRIMEZ.
^y '^'^ % > 1/ TROIS TRAITEZ DE LA PHILOSOPHIE NATV- RELLE NON ENCORE IMPRIMEZ. SCAVOIR L E SECRET LIVRE Dl^ TRES- ancien Philofophe A R T E P H i v s , traitant de t Art occulte O* tranfmutation Métallique^ Latin François, T L r S LES FîGVRES HIEROGLIPHIQVES de Nicolas Flamel ainfi qu'il les a mifcs en h quatnefme arche qu'il abaflie au Cimetière des Inno- cens a l aris,entrantparlagrandeportedela rue S.De- nys 3 Se prehan t la main droite,auec l'explication d'icelies pariccluy Flamel. ENSEMBLE, . ^^^Emp^reurfurlcmefmefubuBJe tout tradmt par P. ^R . ^ ' K^FLD fieurcle U Cheuallerit Toitmin. Si tefata yocant , aliis non yirthus yîlis^ ^crjuc etiam duro^otens conueîlcreferro, Virgil. - ' A paris; Gril , prcs fainû Bcnoift. ^ * ~MrD~crxTï:—^— \Attj.c Triftilege dit B^oy, Digitized by the Internet Archive in 2010 wjth funding from Research Library, The Getty Research Institute http://www.archive.org/details/troistraitezdelaOOarna Extraid du Primlege du Roy. AR lettres Patentes duRov données à Paris le II. iour de Mars mil fix cens douze, fignées par le Roy en (on Gonfeil Ceberet , bc fellees du arand Seau en cire jaune : Il ell; permis & ac- cordé par priuUegefpecialàPi erre Arnavld fieur delaCheuallerie enPoidou,defaireimprimerparquibon- luy fcmblera, Trois Traitteç^^nonencor impyime:^,fçatioir : Le Jeoet L ture du très - ancien Philofophe ^rtephim traittant de l'art occulte ^ tranfmutdtion Métallique Latin François : flus les Fi- gures Hier^gliphtcjues de Nicolas F L a M E L , auec Cexplica- tion d'icelle> par ledi6i F L A M E L : Enfemhle , le "^ray Li" uredu doBe SjnefiHâ ^bhé Grec: Eticeux vendre, diflribuer [débiter en tous les lieux 5^ endroits de ce Royaume pen- ntle temps dedixans 5 à commencer du iour de ces pre- fptes, auec inhibitions &:deffenfes à tous Libraires, Im- fimeurs Se autres fe meflans del'Imprimerie en ce Royau- ic,de ne les imprimer en langue LatinejFrançoife ou autre l'iceux expofer en vente diredement ou indirectement )endant ledit temps, /ans la permifllon ou confentement ludit Arnauld,àpeinc deconfifcation defdits Liures , de Ideux mil liurcs d'amende, & de tous defpens, dommages, &.interefts: Veuten outre fa Majeftc , qu'en mettant par brefle contenu dudit priuilege au commencement ou en la- fin defdits Traittez, il foit tenu pour deuëment fignifiéj fi^ vcnuàlacognoiffancede tous. Par le Roy en fon Conleil. Signe, ' CEBERETt Btfcelléedu grand Seau en cire jaune, A^ ij 4 PREFACE AV LEGTEVR. OftrcAnTEPHivs CLedeur beneuole)fcul entre , couslej autres Philorophesn'e(tpointenuieux,ainfi 'que Uiy-mefinele dit cy après en plufieurs lieux, c'eft la raifon pour laquelle il explique en cetraité tout l'arc en pa^ rôles très- claires.interpretant tant qu'il peut les ambages Se fophifmcs des autres. Toutefois afin que les impies, io-no- ransj&mcfchans ncpeuflcntaifémenttrouuerle moyen de nuire aux bons apprenant ceftefcience,ila vn peu voilé le principal de rart,parvneartificieufe méthode jfaifanc com- me s'il repetoit plufieurs fois vne chofe , car dans icelîes ré- pétitions il change toufiours quelques mots fembiant fou- uent dire le contraire de ce qu'il a dit auparauant, voulant laifler ati iugement du ledeur le bon chemin , aullî bien que le mauuaisjafin que fi quelqu'vn trouue ce qu'il d|irc,d ren- de grâces à Dieu/iau côtrairei! cognoit ne trauail 1er point, deuëment qu'il reîife ces efcrits. Ainfi feit le do61:eIean Pou, tanus(quiditenfon Epilhe imprimée au Théâtre Chini- que)Ilserrent(dit-il parlant de tous ceux qui trauaillentn cefte œuure jils ont erré,& erreront toufiours , parce que U Philofophes n'ont iamais mis en leurs liures le propre agéi excepté vn feul qui efl appelle Aktephivs, mais il parh pourfoyj&fiien'eufTeleu A rteph i vs,&:cogneudequo) ilparloitiiamaisien'eufTe parfait l'œuure. Donclisceliurc j voire relis-le,iufques à tant que tu l'ayes cogneu parler , Se que tu puifles obtenir la fin defirce. llferoit (uperflu dépar- ier dauantage de noftreaucheur,ilfuffitqu il a vefcu l'efpace de mil ans,par la grâce de Dieu Se l'vfage ( corne il dit) de ce- ftequintelTence. Cela mefme efl tefmoigné par Roger Bac- con en fon liure des œuures admirables de la Nature^Et en- cor par le tr efdode Theophrafte Paracelfe en fon liure de la vie longue. Lequel temps de mil années aucun autre Philo- fophe,non pas mefme le Père Hermes,n'a iamais peu attein- dre. Regarde dôc,fi(peut eftre,)ceftui-cy n'a point mieux en- tendu la façon de l'vfage de cefte pierrejque les autr es.Tou- tesfois tout tel qu'il eftjvfe-en, & de nos labeurs à la gloire de Dieu Se vtilitç du Royaume deFrance. A Dieu. s p-R^EF^TlO ^V ZECTOREM, Jltephius nojler ( heneuole Leftor ) folus inter Phi- lofophos inuidia caret , "Vf infra de fe pluribus m lo^ cis ctfferit , cÎT* ideo apertijstmis "yerbvs drtem omnem expttcat , dc ambages ^ fôphifntdtd faptentum qudri'- tum ipfe foteftfoluit dc dirimît. Verum ne ettam imfijs ligna- nt j 0* mdlis modum nocendt frdtfldret ifuh drtificiofd metho* doymodo djferens , modo negansy m repetittonibus fuis l>erttd' tem 'ydautt, relinquens tudicio leSloris Ifidm ^irtutis , Irerita- fis , ^ "yeri laboris ^ qudm fi tjuis cdpere poj^itygrdtids immor- tdles foli redddt Deo , fi yerbyidedt fe in yero trdmite nondm' bnUreiduthorem relegdtj cjuoufijue eim mentem penitus dttinvere to[^it. Sicfecit doCitfiimus lodnnes Fontdnus qui dicit m Efi" flold in Thedtro Chimico impreffa . Errdnt ( loquitur de Idbo- » rdntibtis in dyte) eyrduerunt de errdbuntiCO quod proprium S) dgens non pofnerunt Phtlofophiy excepta l>no qui ^ R T E^ s» PHIVS nomindtUY i fed pro fe loquitur 3 &* ni fi ^ R* 9> TEPHIVM legifjem , ^ loqui finfiffem , nunqudtn dd jî operis complementum perueniffem* ^^^^ hune l(ge ^ ^ re- lege yquoufjue loqui fenthts , finemque optdtum obtinere pofiis. Non efi quod multd fdcidm de duthore nofiro , fufficidt illum liixifje per mille dnnos , grdtid ( inquit ) Dei O* "^fi^ huius mirdbïlis qtitntdieffenti^: Ift etiam tefidtur Rogerius Bdccon in hbrode mirabilibus ndtur<£ operibus; Etetidm do6it(stmus Tbeo' phrdftus PdYdcelfus in libro de ')>itdlongdyquod tempus mille an' norum c^teri Philofophi ^neque etiam pater ipfe Hermès, potue^ runt dttingere.Videneergo forfdnhic duthor y'yivtutes nofiri /4- pidis melius c£teris nofcdt.Tu tdmenyt^t eflfrueretllojdboribuf- ijue nofiris ad Dei gloridm O" R ^Z^^ Gallidrum l/tilitdtem, Vdle, ^ lij LE LIP^RE SECRET Dr TRES- ancien Philofophe A r^t E P H i v s traitant de l'Jrt occulte 0* de la pierre Philofophale, 'Antimoine efl: àç,s parties de Saturne, ayant en toutes façons JanacurCjauffi ccft Antimoine Saturnin con- uientau Soleil, ayant en foy l'argent vif dans lequel aucun mecal ne fefubmerge que l'or: c'eftà dite tant feulement vrayement le Soleil le lubmerge en l'argent vif Àntimonial Saturnin , fans lequel argent vif aucun meralne fe neut blanchir. Il blanchit donc ieleton , c'eftà dire l'or & réduit le corps parfaid en fa première matière , c'eft à dire en foulfre 6c ar- gent vif de couleur blanche , & plus qu'vn miroir refpiendiffante. 11 dillout(dir-ie) le corps parfaidquieft de (a nature: Car cefte eau etl amiable & aux métaux p!acable,blanchilTant le Soleil, parce qu'elle contient vn argent vif blanc. Et dececy tu dois tirer vn trefgrand fecret , c'cft à fçauoir que l'eau Antim.oniale Saturnine doit eftre Mercuriale & blancl»e,à fin qu'elle blanchilîe ror,ne bruf- lant point, mais feulement dilFoluant, & puis après le congelant en forme de cremeur blanche Voila pourquoy le Philosophe didl, que cefte eau faict le corps eftre volatil, parce qu'après qu'il a_efté dilFoult &rair£idyn^rnome'en ha de l'eau. Prens (dit-ifjde l'or crudfoiie') ou laminé, ou calciné par Mercure , mets iceluy dansnoftre vinaigre Antimonial Saturnin ,Mercurial,& tire du felarmoniac, (comme on did) mets le dans vn vailîeau de verre large & haut de quatre doits ou plus,& lailîe le là en chaleur tem- pérée, & tu verras en peu de temps s'efleuer comme vnc liqueur d'huile furnageante au delFus en forme de pellicule , recueille- li auec vn cuillier , ou en mouillât vne plume , S^ainfi par iour par plu- fienrsfoiscollige-làjiufquesà cequerien plus nemonte, puis fa/ cuaporer au feu l'eau , c'eft a dire la (uperfluë humidité du viHaigre, & te reftera vne quinte edence d'or en forme d'huile blanc ,incom- buftible, dans lequel huileles Philofophes ont mis leurs plus grands fecrets, &: ceft huile eft d'vne trefgrande douceur , ayant de grandes vertus pour appaifer la douleur des playes. Tout le fecret donc de ce fecret Antimonial , clique par ce defius- ARTEPHII ANTIQ,VISSIMI PHILOSO- phi dearte occulta,atque lapide philofophoium Liber fecreius. Ih^timoniumej}: dcpdrtibus Saturnin ^ in omnibus modïi JjdbetniiturameiHS^^ antimonium SatHrninumconttemt ^Soli,^ ineo cflurirentum yiuumm quo non fubmcrgitur aliquodmetitllumnifidtirt*m,id efl Sol Jubmergititrliere tantum m argeto liiuo ^ntimoniali Suturn!cilt,i(^ fmeiUo Argento ~\iuo ali- quod metalltim dealbctri non l^oteft.Deal'jM ergaUtonem^ id eftau^ rum,(^ reducit corpus perfe^tum in jUÀm prinatm nmteriamjdeft infttlpljtir^ (Dgentum l/iuum albi coloris^^ plufquam Tpeculum Tplendentis. DifJolmt(inqHcim)corpu6 perfeBum quod ejî defua nu- rura. Nam illd uqua efl amicabilis <& metallis placabilts dealbans Solem^quia continet àrgentumyiuum album. Et ex hocytiquema" ximum elicusfecretttm, ''videlictt quoàuqud ^ntimonij Sdturmni débet effe Mcrcurialps ç^ albi ytdectibet durum, no l^rens yjcd àtf- foluens^ pojleii fe congeUns in formum cremoris cilhu Ideo dicit Philofophu/Siqtiod dqutiîjïd fdcit cOrpm ~)/oldtile , propteredquod poftquamm bdcdqud diffolutamfiterit ^ infrtgtddtum dfçendit ftipertwsm ^uperficie Aqu£,^ecipe {tnqHit)dUYHm cradumfolidtumj "yel Uminatum , "Ve/ cdlcmdtum per Mercunum uploads/Geographie/ 3-traitez-de-la-philosophie-naturelle-artefius-le-secret-livre-flamel-les-figures-hieroglifiques-1612.pdf
Documents similaires
-
20
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 07, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 6.5957MB