RAPPORT DE STAGE : MARJANE HOLDING Réception marchandises : Analyse, Anomalies

RAPPORT DE STAGE : MARJANE HOLDING Réception marchandises : Analyse, Anomalies et Solutions Marjane Fès Sais LAHLOU Adnane Encadré par: Mme CHAOUI Ouiam Année universitaire 2010-2011 2 Remerciement Il m’est agréable de m’acquitter d’une dette de reconnaissance auprès de toutes les personnes, dont l’intervention au cours de ce stage, a favorisé son aboutissement. Tout d’abord, je tiens à remercier mon encadrant Mme CHAOUI Ouiam de la faculté polydisciplinaire de Tétouan ainsi que Mlles : Amina Abouabdellah, Nada Mahfoud, Karima abderrahmane et Mesieurs Fouad Zouin, Said Khalfouni, Said Mkerkeb et M Abdelilah de MARJANE pour ce qu’ils m’ont accordé de leur temps, leurs conseils et leurs expérience pour mener au bien de ce travail. Je profite de cette occasion pour exprimer mes profondes gratitudes à tout le cadre professionnel de la FPT pour sa directive et son conseil. Ainsi, je présente mes profonds remerciements à la direction de MARJANE qui m’a permis d’effectuer mon stage au sein de cette entreprise, aussi aux ressources humaines et l’ensemble des employés pour leurs soutiens tout au long de mon stage. Enfin, Mes remerciements chaleureux à tous ceux qui ont contribués de loin ou de prés à la réalisation de ce rapport. 3 Introduction La distribution constitue le canal principal entre le secteur productif (agricole, industriel et artisanal) et le consommateur. Elle est l’un des secteurs les plus importants de l’économie, et le régulateur entre l’offre et la demande. Ainsi, une distribution défaillante limite l’essor de la production, entraîne plus de charges pour le producteur, et empêche le consommateur de bénéficier des performances de la production et des gains de la productivité. L’extension des villes, la production de masse et l’accroissement de la demande ont stimulé l’apparition d’un nouveau mode de consommation, et à l’évidence, l’activité commerciale n’a pas fait exception de cette mutation afin d’atteindre son but qui est de rapprocher les produits aux meilleures conditions aux consommateurs. On va s’intéresser dans un premier temps a l’historique des grandes surfaces au Maroc, ensuite on traitera la typologie des grandes surfaces. 4 Chapitre I : Présentation générale 1- La grande distribution au Maroc Avant le 19ème siècle, la plus part des producteurs assuraient eux même la distribution de leurs produits et avaient donc un contact direct avec le consommateur. Les quelques exceptions considéraient le distributeur comme un simple intermédiaire diminuant la tâche et sensé suivre toutes recommandations. Le 19ème siècle fut celui de l’apparition des novelles formes de distribution moderne en Europe (France en particulier) et au USA .Cette naissance est due à plusieurs facteurs : la révolution industrielle, L’évolution des moyens de transport, l’urbanisation, l’exode rurale, la croissance démographique, l’évolution du niveau de vie…etc. Ce mode de distribution a connu alors une forte expansion après la seconde guerre mondiale. Au Maroc, le commerce a été de tout temps florissant de telle sorte que certaines villes (Fès, Marrakech, Salés, Essaouira…) doivent leur réputation au trafic commercial qu’elles avaient connu. Les formes qu’englobait l’équipement commercial étaient les souks et les « kissariats ». Ce commerce reste néanmoins marqué par son caractère traditionnel et on ne peut pas ignorer le rôle prédominant du secteur commercial dans certaines villes comme Fès, Marrakech, …etc. 1.1- Historique Si le commerce de détail au Maroc est resté pendant longtemps traditionnel et statique, on assiste ces dernières années à un changement de son visage, du fait de l'introduction de nouvelles formes de distribution de masse et l'implantation à un rythme croissant des grandes surfaces. Cette évolution varie considérablement selon les types de magasins et les catégories de produits commercialisés, néanmoins, on peut la schématiser en quatre grandes périodes :  Les années soixante : Durant cette période, le secteur du commerce était confronté à une double alternative, il fallait d'une part, maintenir les formes de distribution traditionnelle sur lesquelles reposait l'économie du pays, et d'autre part encourager l'établissement des structures de distribution moderne introduites avant l'indépendance et qui se sont avérées indispensables notamment, dans les villes et pour le commerce des produits manufacturés. C'est ainsi que durant cette période les deux formes de commerce coexistaient, et se complétaient, puisqu'à côté du commerce traditionnel existait déjà 5 à Rabat et à Casablanca, ce qui est convenu d'appeler les magasins populaires Monoprix et qui connaissaient un véritable succès.  Les années soixante dix : Cette décennie a été marquée par la promulgation de plusieurs textes qui réglementaient le commerce notamment, la loi N°008/71 du 12/10/1971 sur la réglementation et le contrôle des prix et des conditions de détention et de vente des produits, suivie par la loi N° 009/71 relative aux stocks de sécurité. Cette législation s'est intéressée particulièrement à la protection du consommateur, en mettant en place les bases d'une réglementation des pratiques anticoncurrentielles : refus de vente, les ventes discriminatoires, les ventes avec primes, etc. Par ailleurs, la loi N° 1-73-210 du 2/02/1973 et le décret du 8/03/1973 sur la "Marocanisation", qui avaient pour objectif de faire participer les marocains à la gestion de certaines activités se sont traduits, à contrario, par la fermeture des grandes surfaces dont le capital était détenu par des étrangers.  Les années quatre vingt : Après une décennie très marquée par l'intervention des pouvoirs publics, dans ce qui est convenu d'appeler "l'assainissement des circuits de distribution" et plus particulièrement ceux de la grande consommation, la décennie quatre vingt a connu un désengagement progressif de l'administration et une certaine libéralisation des systèmes de prix ainsi que des circuits de distribution. De ce fait on a assisté à un développement timide du commerce en libre service, principalement dans les grandes villes du royaume : Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech et Agadir.  Les années Quatre vingt dix à deux milles : Il a fallut attendre le début de la décennie en cours, avant que le phénomène des grandes surfaces ne débute effectivement. En effet, progressivement des commerces de détail se sont développés et transformés en petites et moyennes surfaces de libre service. De plus, avec le large programme d'implantation des enseignes Makro, Marjane, Aswak Assalam, Acima et Label vie l'image de la distribution a complètement changé entraînant ainsi, un remodelage des habitudes de consommation aussi bien que ceux d'approvisionnement. 1.2- Types de grandes surfaces  Les petits libres services : Ce sont des magasins, dont la superficie ne dépasse pas 120 m², et vendent en libre service un assortiment presque totalement alimentaire comprenant environ 1000 références. 6  Les supérettes : La supérette est un magasin d’une surface de vente comprise entre 120 et 400 m² vendant en libre service des produits à forte prédominance alimentaire et comptant entre 1300 et 1800 références. Dans ce type de point de vente, le consommateur peut trouver la majorité des produits alimentaires d’usage courant. La supérette peut présenter parfois des produits de boucherie et de poissonnerie, alors que les produits non alimentaires sont en nombre très restreint. Les superettes présentent plusieurs avantages, de part leur proximité et leur dimensions réduites, elle attirent la clientèle qui pour, diverses raison, ne peut ou ne désirent pas fréquenter , au moins de manière habituelle , les supermarchés (pas de voiture , manque de temps, désir d’un service personnalisé…) .De même, la gestion des supérettes paraît souple , leur succès repose sur la rapidité de la rotation des stocks, ce qui conduit à proposer uniquement des produits d’achat courant et de marques bien connues par les consommateurs.  Les supermarchés : Les supermarchés sont des magasins de détail qui vendent en libre service et dont la surface de vente est comprise entre 400 et 2500 m2. Ils offrent l’ensemble des produits alimentaires : épicerie, boissons, toutes les denrées fraîches y compris la boucherie. Ainsi qu’une part plus ou moins importante de produits non alimentaires d’achat courant (marchandises générales) dont la part représente de 10 à 15% du chiffre d’affaire totale. En outre, étant donné la plus grande dimension du supermarché, par rapport à la supérette, il présente aux consommateurs une plus grande gamme dont l’assortiment est entre 2000 et 4000 références. Le supermarché a une double vocation. D’une part, il est considéré comme un magasin de proximité (pour les clients qui se situent géographiquement près de lui). D’autre part, il est comme un magasin d’achat occasionnel (hebdomadaire ou bihebdomadaire) pour les clients résidents à une distance éloignée. Sa fréquentation comme magasin d’achat occasionnel s’explique par la politique de prix dynamique généralement pratiquée par les supermarchés. De ce fait, les clients se déplacent parce qu’ils trouvent à la fois un choix plus étendu et des prix avantageux. En effet, la fixation des prix dans les supermarchés se fait d’une manière intelligente dans le sens où elle répond à une loi fondamentale de la distribution qui s’exprime ainsi : 7 -Le prix de vente dépend du prix de revient ; -Le prix de revient dépend du volume traité ; -Le volume traité dépend du prix de vente. Par voie de conséquence, plus on baisse le prix de vente, plus les clients affluent, plus les volumes traités sont réduits et plus les prix de vente peuvent être diminués. En uploads/Geographie/ adnane-lahlou-rapport-1.pdf

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