Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Alexandrie et la Basse

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Alexandrie et la Basse-Égypte / par H. de Vaujany,... Vaujany, Henry de. Alexandrie et la Basse-Égypte / par H. de Vaujany,.... 1885. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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ALEXANDRIE et L'auteur et le* éditeur! déclarent réferrer leurs droits de traduction et de reproduction à l'étranger. Cet ouvrage • été déposé eu ministère de l'Intérieur (section de la librairie) en juin 1S85, DU MÊME AUTEUR folios d'Orient, poésies, 1 TOI. Le Caire, A» Uourè*. Histoire de l'Egypte, depuis les temps les plus recule*! Joiqa'è nos Jours, 1 vol. U Caire, J. Serriére s Paris, Maisooueuvo et C". Géographie do l'Egypte» 1 roi. Le Caire, A. Mourè*. VocabulaireIraiieats<ara»e [ftxitfranfaUtt arabe), dialecte vulgaire de l'Egypte, avec 1a prononciation figurée. 1 vol.. Le Catre, A. Ifonrls. "L© Caire et ses environs, 1 vol. Paris, Ploo, Nourrit et G**. BN PRÉPARATION* Nouvelles et "Lègendes des pays du Soleil, Les Uluttratlons égyptiennescontemporaines. Biogra- phie des principaux personnages qui sa sont distingués en Égrpte, dans les arts, les sciences, la politique, etc. PARIS. TYPOGRAPHIEDE C, M.OX, Ml'RRIT Et C1*, RUE CARASCICRE,8. ALEXANDRIE ET LA BASSE-ÉGYPTE APERÇU GÉNÉRAL Les grandes époquesclo l'Egypte proprementdite, ou des divers royaumes successivement formés sur les bords du Ml, sont bien antérieures à la fondation d'Alexandrie. Cette longuo suite do siècles pendant lesquels les sciences et les arts furent portés à un très haut degré do perfection par les Egyptiens, tandis que le reste du monde connu des anciens était encore barbare, a vu les Asiatiquesenvahir les bords du Nil, et les Éthiopiens franchir les cataractes pour s'élablir sur la terre d'Isis et d'Osiris. La civilisation decette contrée, bien plus vieille que les archives do l'histoire profane, s'est étendue progressivement pendant cet intervalle ; elle a élevé les monuments dont il subsiste encore do si beaux restes dans la Hautc-Égypte; elle a bâti Memphis, Héliopolis, Sais, Mendès avant Alexandrie, et Alexandrie, si ancienne pour nous, devient en quelque sorte une ville mo- derne relativement aux autres cités égyptiennes. 1 3 ALEXANDRIE ET LA RASSE-KGYPTK. Do toutes les villes de l'Egypte, elle est une de celles auxquelles se rattachent le plus do souvenirs historiques, Les circonstances do sa fondation, son importance au milieu de l'ancien monde, les fastes qui rappellent son antique splendeur et l'éclat de cet actif foyer do l'intelligence humaine dont la repu* talion devint universelle, entraînent l'esprit vers celte vieille capitale qui futjadis la reine de la Médi- terranée, et qui no vit plus aujourd'hui quo par ses glorieux souvenirs, ensevelie sous la ville moderne, ville exclusivement mercantile, peu soucieuse du passé, et n'offrant plus que de rares lambeaux isolés rappelant les diverses étapes parcourues par les ré* volutions politiques. Riche en monuments de toutes sortes sous les Ptolémées et sous la domination romaine, Alexan- drie vit tomber ses temples, briser ses statues par le fanatisme religieux des patriarches, lorsqu'au qua- trième siècle Théodose établit la religion chrétienne dans les Étals do l'empire d'Orient. Deux siècles et demi plus lard, les musulmans, mai1res de l'Egypte, transformaient les églises en mosquées, dévastaient quelques édifices au profit de leurs propres travaux cl laissaient le reste tomber en ruine. Depuisla conquête arabe jusqu'au commencement du dix-neuvième siècle, Alexandrie semble avoir disparu de l'histoire. La grande cité des Lagides no fut plus qu'une immense nécropolejonchée de débris peu à peu envahis par les sables, qui bientôt recou- APERÇU GENERAL. 3 v rirent commed'unlinceul,cesderniers témoinsd'une civilisation à jamais disparue de l'Orient. A côté de ce champ funéraire, une bourgade s'étendit sur lo rivage de la mer et sur l'isthme étroit qui avait rem- placé YHeptastadion reliant l'île Pharos à la terre ferme; cette bourgade, séparée do l'ancienne ville par une rangée de murailles, s'appela aussi Alexan- drie... Lors do l'expédition française, son aspectétait assez misérable : elle était médiocrement bâtie et avec peu d'ordre, dépourvue do places publiques, n'ayant que des rues étroites, malpropres, non pa- vées, et renfermait environ huit mille habitants plus une forto garnison turque; si elle était encore corn» merçante, malgré la concurrence de Rosette et do Damiclto, situées aux embouchures du Nil, c'était par la soute cause de la position avanlageuso de son port, unique sur toute cetto côte de la Méditerranée. Cinq ans après le départ des Français, Alexandrie, presque entièrement privée de la seulo eau potable qu'elle possédait, se trouvait réduite a 5,000 ha- bitants. En 1818, sous le vice-roi Mohammed-Ali, Alexan- drie complaît 12,000habitants; en 1825, c'est-à-dire cinq ans après la restauration du canal d'eau douce, sa population avait doublé; actuellement elle s'élève a 200,000 habitants, sur lesquels on compte près de GO,000 Européens. Les principaux quartiers d'Alexandrie sont au- jourd'hui percés de rues assez régulières et pavées; 4 ALEXANDRIE ET LA BASSB-ÉGYPTE. la ville entière n'a aucun cachet oriental, même dans la partie arabe çù la manie de tout faire à l'euro- péenne s'est portée jusqu'aux constructions, et a complètement défiguré l'aspect que l'on est en droit de s'attendre à trouver en arrivant dans une ville d'Orient; les hôtelseuropéens, les maisons des riches particuliers sont encore d'un caractère plus indécis; leur architecture est italienne, si toutefois elle est quelque chose; tous ces bâtiments, à la structure ferme et hardie, élevés sur la grande rue de la Porto de Rosette ou aux environs de la place des Consuls, seraient sans doute très commodes à Marseille ou à Gènes, mais sont un non-sens sous un climat ou le soleil, pendant presque toute l'année, darde ses feux sur un sol incandescent. De l'ancienne renommée d'Alexandrie la grande, il ne reste plus à présent que le côté commercial. Autrefois son port était le plus fréquenté delà Mé- diterranée; aujourd'hui, après avoir été presque en- tièrement délaissé, il a repris son rang, et peut être a juste litre placé en premièreligne parmi les ports de ta côte d'Afrique et des Échelles du Levant. Du reste, la population active et laborieuse de la ville, justifie bien le mouvement de son commerce mari- time : sur dix habitants, neufau moins se livrent au trafic des affaires; l'étranger ne doit donc pas s'éton- ner si l'on ne s'est pas occupé de mettre au jour les antiquités qui gisent sous le sol, ni même de con- server celles qui sont encore debout. En Egypte, où APERÇU GÉNÉRAL. 6 te tempspasse si vite, bien peu de personnes pensent encore à la métropole des Ptolémécs : si l'on exclut de la population les petits marchands d'objets manu- facturés en Europe, et principalement en France et en Angleterre, le reste, à peu d'exception prés, ne parle que coton, sucre, céréales, gomme, ivoire, etc.; d'un côté, les produits roulent vers le port; de l'autre, on négocie à la Roursc. Grâce à l'influence du progrès, on peut dire en voyant Alexandrie : 11 n )- a plus d'Orient, comme Louis XtV disait : Il n'y a plus de Pyrénées. C'estce progrès qui a fourni à Alexandrie, outre sestramways et ses chemins de fer de banlieue, uploads/Geographie/ alexandrie-et-la-basse-egypte-vaujany-henry-bpt6k58313730-pdf.pdf

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