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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Atlas musical, pour l'

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Atlas musical, pour l'étude du solfège. Education de l'oreille, avec le concours des yeux Parent, Hortense (1837-1929). Auteur du texte. Atlas musical, pour l'étude du solfège. Education de l'oreille, avec le concours des yeux. 1926. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78- 753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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SAVARD Professeur d’Harmonie au Conservatoire de Paris (PARIS 1814 — PARIS 1881) Après l’hommage rendu à mon Cher Maître, A. SAVARD, le savant professeurqui a formé tant de brillants harmonistes, je veux offrir mes plus affectueux remerciements à la doyenne de mes élèves, MUe Jeanne Cappelle, aujourd’hui Sous-Directricede mon Ecole. Par ïaide intelligente et assidue que j’ai reçue d’elle, pendant la période si ardue de l’impression de cet ouvrage, toutes les fatigues, toutes les difficultés qui pouvaient m’être épargnées, son dévouement m’en a déchargée. Je lui en exprime ici ma vive gratitude, jointe à ma profonde affection. HORTENSE PARENT. Je remercie aussi mon imprimeur, M. Sachet, qui s’est consacré à ce travail avec une compétence et une ardeur auxquelles je ne saurais trop rendre justice. ATLAS MUSICAL POUR L'ÉTUDE DU SOLFÈGE ÉDUCATION DE L’OREILLE AVEC LE CONCOURS DES YEUX AVANT-PROPOS A. — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Cet ouvrage n’est pas ce qu’on appelle communément un solfège. Il ne prétend rem placer aucun ouvrage de ce genre. Il ambitionnede remplir une place qui n’est pas encore occupée. Ayant pour objet l’éducation de l’oreille facilitée par le concours des yeux, il peut s’adapterà tous les solfègeset à toutes les méthodes pour fourniraux uns et aux autres le même genre d’aide (ainsi que son titre l’indique), que l’usage des cartes dans l’étude de la géographie. Quel est le sens de l’enfant le plus développé par la nature ? — Celui de la vue, incon testablement. Quel est le facteur le plus important dans l’étude du langage musical ? — C’est, sans contredit, l’oreille. Quel est le moteur qui met toutes les facultésen mouvementet leur permetun déve loppement normal ? — C’est l’intelligence servie par la volonté. Dans les arts plastiques, on fait l’éducation de l’œil en obligeantle cerveau à com prendreet à analyser ce que les yeux voient. Pourquoine pas faire l’éducation musicale en obligeantle cerveau à comprendre et à analyser ce que l’oreille entend ? Les formes, comme les couleurs, parlent aux yeux et se fixent dans l’esprit pour donner un corps aux combinaisons sonores, abstraites par elles-mêmes, mais rendues concrètes par le témoignage des yeux (1). Parla figurequi représenteun fait musical, ce fait se trouvesitué dansl’échelle musicale comme, dans une carte de géographie, se trouvent situés une ville, un cap, une montagne (2). En développantparallèlementces deux sens : l’ouïe et la vue, le mucisiendouble ses facultés. Il entend et voit par l’oreille, il voit et entend par les yeux. (1) Dans cet Atlasil ne s’agit que de formes. C’est l’ouvrageLecture des Notes qui utilise les couleurs. (2) J’appelle fait musical toutecombinaison sonore, classéedans le système musical,qu’il faut apprendre à reconnaître à l’audition (La gamme est un fait musical.Les intervallessont des faits musicaux). Mais si l’oreille et l’œil agissent de concert sans la collaboration de l’intelligence, ils seront livrés à leur seul instinct, guide séduisant, mais pas toujours éclairé. Or, pour que l’éducation musicale d’un enfant produise le résultat que l’on est en droit d’espérer, ne faut-il pas qu’elle s’appuie simultanémentsur tous les facteurs qui y peuventconcourir ? Tous les faits musicauxprésentés dans cet Atlas sont d’abord traduits par l’image pour saisir l’œil, réalisés ensuite en sons chantés pour frapper l’oreille, répétés par l’élève pour exercer sa voix, enfin analysés avec le secours du maître pour développer l’intelli genceet le raisonnement. L’élève ayant ainsi vu, entenduet compris, sera amené à faire promptementde lui- même, l’application pratique de tout ce qui lui aura été enseigné. Orientée de cette manière, l’étude du solfège offre au maître, comme à l’élève, un intérêt considérable. Cet ouvrage dont les premiers tableauxs’adressent à l’enfant qui commencele solfège, conduit l’élève jusqu’à l’étude développée de l’harmonie.-C’est la théorie musicale tout entière qui se déroule ici en cinquante-deux images. Il faut même avouer que plusieurs de ces figures sont des amorces harmoniques, en quelque sorte des fenêtres entr’ouvertessur des horizons nouveaux,afin de charmer l’élève d’avance, d’exciter sa curiosité et d’exalter son ambition d’apprendretoujours davantage...(1). NOTA. — L’usagepratique de cet Atlas comportefacultativementun système pratique de jetons dont, la manœuvre trèssimple,est expliquéedans les InstructionsPréliminaires.—- Ce procédé est absolument facultatif. Sa suppression n’entraîneaucun changement dans l’application générale de cette méthode: c’est une facilité pédagogique mise à la dispositiondu maître, rien de plus. La premièreidée de ce système m’estvenue comme un ressouvenir du tempslointain où, petite fille, j’appre nais la chronologie des Rois de Francepar la méthodepolonaise. Un grandcartoncarré,diviséen centpetits com partimentsqui représentent un siècle, est placé devant l’élève.Celui-ci,tout en récitant sa chronologie, pose, au fur et à mesure, un jeton dans le petit carréqui correspond à la date énoncée. En laissantles jetons où on les a placés dans le cadre d’un siècle, l’ensemble de ces jetonsprésente un dessin qui se fixe dans les yeux et aide puis sammentla mémoire. J’affirme, en outre, et aucunéducateurne me démentira,que l’attention d’un enfant se soutientplus facile ment et plus longtempslorsquel’action accompagne la paroleet que, tout en agissant,l’enfant dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Or, la simplepose d’un jeton exactement à la place voulue,fixe l’attention de l’enfant sur le fait musicalqui est proposé à sa compréhension et, à la fois, donne satisfactionà son besoin inné de remuer les mains pendantque son esprit travaille. Quel que soit d’ailleursl’àgede l’élève,fût-il même adulte,tout procédé fondé- sur la mémoiredes yeux produit des résultatsaussi prompts qu’efficaces. (1) La théoriemusicale comprise dansl’étudedu solfègeconcerne les sonsmusicaux dans leursrapportsde succession. Elle se divise en deux éléments distincts : l’intonation et le rythme. La théoriemusicale qui ressortde l’étudede l’harmonieconcerne les sons musicaux dans leursrapportsde simultanéité C’est la connaissance des accords. I. EXPOSÉ de PRINCIPES Comment l’auteur réalisera-t-ille programmetracédans l’Avant-Propos qui précède ? Sur la base de quels principes?... Au moyen de quels procédés ?... Procédés et principes sont ceux-là mêmes qui ont servi de directives pour tous les autres ouvrages didactiquesde l’auteur. L’esprit général en peut être résumé ainsi (1) : 1° L’étude parallèle, mais séparée au début de l’éducation musicale, des uploads/Geographie/ atlas-musical-pour-l-x27-etude-du-parent-hortense-bpt6k314161p.pdf