de LaQuotidienne n°32 juin 2011 Bernard Bousquet Directeur France du GIE Tahiti
de LaQuotidienne n°32 juin 2011 Bernard Bousquet Directeur France du GIE Tahiti Tourisme Enquête Innover pour durer A la UNE «Tahiti, un cadre idyllique pour le Tourisme de loisirs et la clientèle Afaires !» Polynésie française, le charme des îles de la Société ! Destination 2 Édito 2 COPYRIGHT & AVERTISSEMENT Toute reproduction totale ou partielle sans la permission ou l’autorisation de Cebier Group Inc. est formellement interdite.Toutes les informations et les crédits sont exacts au moment de la publication mais sont sujets à changements . HTTP://www.laquotidienne.fr © 2008 B2-Bigsbi.com Directeur de la publication Philippe Reibec Design graphique Vincent Jamgotchian Rédacteur en Chef Dominique Gobert Assistante de production Catherine Martinon Les français d’aujourd’hui C’est vraiment dingue comme les français de 2011 n’ont plus rien à voir avec ceux de 2005, sans même parler de ceux de l’an 2000. Au niveau de la famille par exemple. En 2011, selon le sociologue Gérald Mernet, 43 % des hommes déclarent contribuer autant- ou plus- aux taches ménagères que leur épouse. M’ouaiche ! Le foyer est ainsi devenu le temple de la parité domestique la plus rigoureuse. Fini bobonne aux fourneaux et pépère dans le salon devant la télé. Vive l’égalité des sexes ! Pareil au niveau des idéologies : désormais le mal est incarné par le capitalisme mondialisé. Belzebuth a les traits d’un spéculateur cupide, d’un trader la bave aux lèvres. Terminées les années Tapie et le sourire ultra brite ! Côté loisirs, fi nies également les vieilles soirées en famille devant la télé. En 2011, on est seul devant son écran d’ordinateur à tchatter sur Facebook ou à Twitter avec ses amis pendant des heures. Mais là ou c’est encore le plus fl agrant selon moi, c’est dans le rapport à l’argent. Les français de 2011, semble t-il selon notre sociologue, n’ont plus le sens de la possession. Acheter, c’est ringard ! Partager, voilà qui est tendance aujourd’hui. Echanger ses objets, ses meubles, son appartement ! Il semble bien que les français soient devenus moins égoïstes, charitables, altruiste, moins peureux, plus volon- taires, moins indécis, tournés vers l’avenir, confi ants et généreux... On vit peut être (sans le savoir) un nouvel âge d’or ? C’est sûrement ça. Les français de 2011 n’ont plus rien à voir avec les français de l’an 2000, mais fi nalement sont plutôt proches de ceux de 1960... Il y a quand même là dedans quelque chose de troublant, non ? Bonne lecture Amicalement Philippe 3 Sommaire 3 à la UNE Interview FLASH Match AMICAL Enquête Destination Portraits d’AGV page 4 page 8 page 16 page 18 page 22 page 34 Bernard Bousquet, GIE Tahiti Tourisme Christophe Pérot / Jean-Marc Hastings Brigitte Keromen / Arnaud Escabasse Innover pour durer Polynésie française, le charme des îles de la Société Pauline Morin, Elodie Carré et Stéphanie Gobert Bernard Bousquet Directeur France du GIE Tahiti Tourisme «Tahiti, un cadre idyllique pour le Tourisme de loisirs et la clientèle Affaires !» Son long parcours au sein du tour-opérating et de la distribution haut de gamme l’avait préparé aux assauts et aux rudes combats économiques. Aguerri et d’une lucidité cris- talline, Bernard Bousquet trouve toujours dans le tourisme de nouveaux défi s à relever. Directeur du GIE Tahiti T ourisme, il met chaque jour son talent et sa grande expérience au service d’un seul objectif : faire rayonner la Polynésie française pour attirer les passion- nés de voyages riches d’expériences, de rencontres et de paysages inattendus à découvrir à la UNE 5 à la UNE Bernard Bousquet Quelle est l’actualité de Tahiti Tourisme ? Aujourd’hui, au mois de juin, nous avons déjà engrangé les ventes de la haute saison (les mois de juillet et août). La première campagne grand public du premier semestre est déjà passée. Nous somme en ce moment sur l’analyse des retombées de cette campagne de pro- motion et sur l’analyse des post-tests. Nous préparons la campagne du second semestre qui commencera en octobre/novembre prochains. Nous sommes égale- ment dans la préparation de nos salons de fin d’année (IFTM Top Résa, ILTM et le salon nautique) et mettons en place les éléments qui constitueront l’actualité du second semestre et l’année 2012 (actions avec les tour- opérateurs, les partenaires locaux etc.). Le budget 2012 est-il déjà voté ? Nous sommes en cours d’étude des divers plans d’ac- tions. Le projet sera soumis au siège du GIE à Tahiti en septembre. Nous essayons toujours de trouver de nou- velles pistes et de nouvelles idées que nous présentons à tous les membres du GIE (hôteliers, acteurs du nautisme et de la plongée, hommes politiques locaux,), acteurs ins- titutionnels et privés. En octobre, tous les plans d’actions seront soumis au comité de direction de manière à être par la suite avalisés par le gouvernement en assemblée. La redevance touristique, principale source de fonction- nement, est attribuée par l’assemblée. Quel est le rôle exact du GIE ? Il y a six ans nous sommes passé du statut d’EPIC (Etablissement public à caractère industrie et commer- cial) au statut de GIE (Groupement d’intérêt économique). L’actionnaire majoritaire du GIE est le gouvernement de Polynésie (avec plus de 95 %) et d’autres acteurs locaux privés ou institutionnel (5 %). Le GIE a un fonctionnement autonome, les revenus provenant, pour la plus grande partie, de la redevance par passager. Tous les acteurs du tourisme apportent une contribution financière pour que le GIE participe à leur développement et leur promo- tion sur les différents marchés internationaux. Quelles sont les cibles prioritaires pour le marché français ? Naturellement, nos efforts se portent sur la cible des CSP+. Le voyageur doit pouvoir investir, en moyenne, 4 700 euros par personne. Avec un séjour moyen de 12 nuits. Ce type de voyage est donc réservé aux ménages à forts revenus (CSP+) ou aux ménages plus modestes ayant économisé longtemps avant de pouvoir s’offrir ce rêve. Fatalement, nous ne sommes donc pas dans un tourisme de masse. De part notre positionnement géographique, au milieu de l’océan pacifique avec les plus proches voisins à près de 7 000 km, la Polynésie française est assez difficile d’ac- cès. On ne va pas en Polynésie comme on irait dans les caraïbes ou dans l’océan indien. Depuis l’Europe, il faut enchainer deux long-courriers et rester au minimum 10 jours pour « amortir » le cout du voyage. Le panier moyen, 4 700 euros, est néanmoins en augmentation. La fréquen- tation a certes baissé mais les prix ont été maintenus ce qui a influencé le panier moyen Quelle est la haute saison en Polynésie française ? Pour le marché français, c’est juillet et aout, avec un climat doux et tempéré, idéal pendant les vacances scolaires. Nous assistons cependant depuis quelques années à l’émergence d’une belle fréquentation en mars et en octobre. Globalement, on peut aller à Tahiti toute l’année. Nous n’avons ni mousson ni périodes cycloniques. Quelle position occupe la France sur le mar- ché touristique polynésien ? Les premiers contributeurs sont les Etats-Unis. Sur un total 2010 de 153 000 touristes, ils en représentent 41 000, la France 36 000, le Japon 13 000 et l’Italie 11 000. L’Europe à elle seule représente 45 % de part de marché. Quels sont les grands atouts de la destination ? Le fait de pouvoir aller en Polynésie française toute l’année, la notion de « paradis terrestre » toujours présente dans l’imaginaire des français, la grande diversité de la destination avec ses 4 millions de km2 de mer, un continent invisible ou l’on trouve 5 archipels, des types d’îles tout à fait diffé- rentes les uns des autres et l’accueil et la gentillesse des polynésiens sont des grands atouts pour la destination. Les peuples qui sont repartis sur les 118 îles ont des us et coutumes très différents chacun. Cette population très typée possède une culture propre faite de traditions orales, de légendes et de pratiques ancestrales (tatouages, va’aa etc.). La diversité des paysages (lagons, montagnes, haute mer) donne un relief particulier aux îles selon que l’on arrive par la mer ou par la terre. La destination se prête idéale- ment également aux croisières ou l’on peut très facilement passer d’îles en îles. Le monoï, la vanille, la fleur de Tiaré, les courses de pirogues, la gastronomie élaborée, le specta- culaire paysage sous-marin polynésien (dauphins, requins, raies mantas, etc.) et la diversité des activités aisément pra- ticables (surf, cannyoning, balades) font de la Polynésie fran- çaise, un cadre idyllique pour des séjours touristiques ou pour des séminaires ou conventions professionnelles. 6 à la UNE Bernard Bousquet Que représente le tourisme pour l’écono- mie locale ? C’est de loin le premier secteur d’activité, le deuxième étant le secteur des perles. Qu’en est-il de la concurrence des autres destinations ? Pour le marché français, nos grands concurrents sont les destinations de l’océan indien, notamment les Seychelles et les Maldives. Il y a quelques similitudes dans l’hôtellerie de luxe, dans certains paysages ou dans quelques activités proposées mais la Polynésie est unique et offre des avan- tages inégalés pour qui prend la peine de uploads/Geographie/ b2b32.pdf
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- Publié le Jan 18, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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