2 2 2 2 3 Avertissement Les références citées dans cet ouvrage (versets bibliqu

2 2 2 2 3 Avertissement Les références citées dans cet ouvrage (versets bibliques), sauf indications contraires, sont tirées de la traduction Louis Second, dans sa version de 1910. Les autres traductions de la Bible auxquels cet ouvrage fait référence, ainsi que leurs sigles/abréviations sont données ci-dessous : La Bible Semeur (SEM) 2000 La Bible Darby (DRB) 1991 La Bible parole de Vie (PDV) Parole Vivante Nouveau Testament (PVV) La Bible d’Etude Esprit et Vie Elles sont référencées dans le texte par leurs abréviations. v. Pour verset 2 4 2 5 Remerciements Je remercie ma chère et tendre épouse, Eve Yebga qui a travaillé dur pour la rédaction de ce livre. Cela n’a pas été facile mais il a fallu qu’on s’accorde pour mettre sur pied ce travail que le Seigneur a mis dans mon cœur pour le corps de Christ. Merci pour toutes les heures passées devant l’ordinateur à saisir et à corriger cet ouvrage merveilleux. Merci pour les treize années passées ensemble dans notre foyer, années souvent jalonnées d’épreuves, que nous avons toujours surmontées avec l’aide de Dieu. Le Seigneur nous a bénis avec cinq enfants, Curtis, Wally, Jérémie (J.T), Aimé Zach et Eve-Lisa. Il nous a aussi donné une fille adoptive, Mirabelle. Merci à Anne Ngah Noah, pour toutes les heures passées à corriger et à relire cet ouvrage merveilleux. Merci à ma mère Irène Ngo Yebga qui m’a beaucoup soutenu dès les débuts de mon ministère. Ma reconnaissance va également à l’endroit de tous les frères de l’assemblée dont je suis le pasteur et qui m’ont toujours témoigné un soutien sans faille. Je m’attarde en particulier sur trois fidèles diaconesses 2 6 toujours là, contre vents et Marées : Yvette Nguembu, Antoinette Meke et Rose Nsoe Nguini. Merci à la sœur Brigitte Dim, femme de douleur, très effacée, insignifiante et habituée aux vicissitudes de la vie ; elle ne se plaint jamais et est demeurée fidèle depuis le début. Que le pauvre dise je suis riche, telle est la position de Brigitte. Je ne saurais oublier mon ami Jean Paul Nguen Mandeng dont la présence à mes côtés revêt une grande signification et me donne une grande leçon de sincérité. Merci à mon cousin Fils Bakang, le seul membre de ma famille qui est membre de l’église que je dirige ; ce qui confirme cette parole du Seigneur selon laquelle nul n’est prophète chez lui. Merci à tous les amis qui m’ont encouragé à mettre sur écrit ce livre et à tous ceux qui m’ont soutenu physiquement, spirituellement, matériellement et financièrement. Je remercie enfin le Rev. Curtis D. Teague, mon grand frère et ami depuis au moins douze ans, que Dieu a beaucoup utilisé pour faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Que le Seigneur bénisse tous ceux qui l’ont assisté dans l’œuvre au Cameroun à savoir : Rev Timothy Hudson, Rev Kenneth Lott… 2 7 Avant-propos L’épître de Paul aux éphésiens Auteur : Paul Thème : Christ et l’Eglise Date : vers 62 après J-C Paul écrit cette lettre alors qu’il est en prison à cause de Christ (3 :1 ; 4 :1 ; 6 :20). C’est d’ailleurs la première qu’il écrit dans la captivité. Les épîtres aux Philippiens, aux Colossiens et à Philémon ont aussi été écrites dans les mêmes conditions. L’épître aux Éphésiens contient des vérités essentielles au sujet de l’Eglise, corps de Christ, et des dénominations, et non pas des églises locales comme celles de Philippes ou de Colosses. Si les promesses et l’héritage d’Israël sont terrestres, à savoir Canaan, la terre promise et ses richesses où coulent le lait et le miel, ceux de l’Eglise sont célestes, à savoir le ciel et sa gloire éternelle. Cette épître rappelle étroitement le livre de Josué dans l’Ancien Testament. Canaan, la terre promise pour 2 8 Israël, renvoie aux « lieux célestes » pour le chrétien. Le Jourdain est la voie ouverte par la puissance de Dieu pour introduire son peuple dans la plénitude de ses bénédictions. Par son passage à travers la mort et son entrée dans le ciel, nous voyons la puissance de Dieu manifestée en Jésus-Christ, capable de faire entrer les saints dans la félicité suprême. Les eaux du Jourdain avaient été retenues loin en arrière lors de la traversée d’Israël, hors de la vue du peuple. C’est comme s’il n’y avait plus d’eau dans le fleuve. (Josué 3 :14-17). Pour celui qui est en Christ, à travers la mort, la résurrection et l’ascension de Christ, la mort n’existe plus, elle n’a plus de puissance. Le christianisme est issu de cette œuvre magnifique. Si le peuple d’Israël entre dans le repos après des guerres, des échecs et des victoires et la conquête de la terre promise, le chrétien partage également des expériences similaires avant d’aller ensuite se reposer pour toujours auprès du Père. Les « lieux célestes » représentent ainsi le domaine de l’expérience spirituelle du croyant. Watchman NEE, un évangéliste chinois du XXe siècle, résume cette épître dans son livre dont le thème est : Être assis, marcher, tenir ferme. J’ai subdivisé les six chapitres qui la composent en deux grandes parties. Les trois premiers traitent de la position du croyant en Christ. Cette position est déterminée par celle de Jésus et nous rend conscients de la grandeur de son œuvre pour son peuple, à savoir la croix, la résurrection et l’élévation au ciel. Il est maintenant assis dans les lieux célestes et ceux qui sont assis en lui se trouvent là où il est. Les trois derniers chapitres parlent de la marche, plus précisément du comportement du chrétien en conformité avec l’appel 2 9 qu’il a reçu et la nécessité de tenir ferme. Quelle doit être l’attitude du chrétien dans un monde caractérisé par l’injustice et l’impiété ? Plutôt que de procéder à une division thématique de cette épître, j’ai jugé bon d’en faire une étude linéaire, c’est-à-dire chapitre après chapitre et verset après verset, agrémentée de temps en temps par quelques remarques pertinentes sur des vérités bibliques fondamentales, qui assurément édifieront plus d’un lecteur désorienté par les « nouvelles révélations » qui foisonnent aujourd’hui dans les milieux chrétiens dits réveillés. Pourquoi l’épître aux Ephésiens ? Parce qu’elle résume l’essentiel de la doctrine et de la vie chrétiennes à plusieurs niveaux. En quelques chapitres seulement, le chrétien peut connaitre sa position, sa véritable identité en Christ, ses devoirs, ses responsabilités sur le plan familial, social et son combat de tous les jours. Un prédicateur disait de cette épître qu’elle est la plus profonde de toute la Bible. Pour les théologiens, elle est remplie de mystère. C’est une épître céleste avec des écrits divins, rédigée par des mains d’hommes, un psaume, une poésie évangélique où tout est adoration et admiration… 2 10 2 11 Chapitre I La position du croyant en Christ INTRODUCTION (ÉPHESIENS 1 :1-2) v.1 « En Christ Jésus » : chaque vrai croyant n’a la vie qu’en Jésus-Christ. L’expression « en Christ » se trouve 160 fois dans les lettres de Paul, dont 36 fois dans la seule épître aux Ephésiens. « En Christ Jésus » signifie que celui qui a donné sa vie au Seigneur ne vit et n’agit que dans la sphère de Christ. L’union avec Christ est le nouvel environnement du chrétien racheté. En Christ, le croyant est conscient de la communion qu’il a avec Lui au travers de cette relation. Sa vie se confond à celle de Christ qui vit en lui. J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. Galates 2 :20 Cette communion est la chose la plus importante dans l’expérience chrétienne. L’union avec Christ est un don que nous recevons par la foi. Dans cette 2 12 relation, Christ devient l’arbre et le chrétien la branche. De la même manière, que la sève coule dans l’arbre pour nourrir les branches, de même la vie de Christ coule en nous pour nous aider à porter du fruit. La Bible oppose notre nouvelle nature en Christ à l’ancienne nature adamique. L’ancienne nature est caractérisée par la désobéissance, la pratique du péché, la condamnation et la mort. La nouvelle vie en Christ à contrario est caractérisée par le salut, la grâce abondante, la justice et la vie éternelle (Romains 5 :12- 21 ; 6 :8 ; 14 :17-19 ; 1 Corinthiens 15 :21-22, 45-49 ; Philippiens 2 :1-5, 46-49). En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde. Ephésiens 1 :4 I. LA POSITION DU CROYANT (V. 4-14) 1. L’élection (V. 4-5) En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et sans défaut devant lui. Dans son amour, il nous a prédestinés par Jésus-Christ à être adoptés, selon le dessein bienveillant de sa volonté. Ne l’oublions jamais et chérissons soigneusement cette uploads/Geographie/ control.pdf

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