Sommaire 1- LA NOTION DE L’URBANISME 1-1 Définitions 1-2 Histoire de la notion

Sommaire 1- LA NOTION DE L’URBANISME 1-1 Définitions 1-2 Histoire de la notion 1-3 Histoire de la ville 1-3-1 Apparitions des villes 1-3-2 Définition de la ville 1-3-2 L’urbanisation un phénomène mondial et en croissance exponentielle 2- LE METIER DE L’URBANISTE 3- TYPOLOGIE : urbanisme réglementaire et urbanisme opérationnel 4- ESPACE PUBLIC 5- Règlement et outils d’aménagement 6- URBANISME ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : Dans les pays en voie de développement 7- URBANISME ET DEVELOPPEMENT DURABLE Étude d’exemples. 8- APPROCHE CONCEPTUELLE : Manipulation spatiale et urbaine, pour l’ingénieur génie civil 9- ANNEXES 9-1 Cerda - Haussmann. 9-2 La Charte d’Athènes 1933. 9-3 Nouvel urbanisme 9-4 Politique de la ville en France 10- BIBLIOGRAPHIE Urbanisme L’urbanisme est à la fois un champ disciplinaire et un champ professionnel recouvrant l’étude du phénomène urbain, l’action d’urbanisation est l’organisation de la ville et de ses territoires. Les personnes qui exercent ce métier sont des urbanistes. Selon les traditions, cette discipline est associée tantôt à l’architecture, tantôt à la géographie, selon l’aspect en avant, l’intervention urbaine ou l’étude théorique. 1- LA NOTION DE L’URBANISME : 1-1 – Définitions : En tant que champs disciplinaire (ou scientifique), les théories de l’urbanisme sont en étroite filiation avec les sciences humaines (géographie, aménagement, économie, science juridique, écologie, anthropologie, science politique, sociologie). En tant que champs professionnel, les pratiques et techniques de l’urbanisme découlent de la mise en œuvre des politiques urbaines (logements, transport, environnement, zones d’activités économiques et appareil commercial). Cette deuxième dimension recoupe la planification urbaine et la gestion de la cité( au sens antique du terme), en maximisant le potentiel géographique en vue d’une meilleure harmonie des usagers et du bien- être des utilisateurs (résidents, actifs, touristes…) 1-2 – Histoire de la notion : La notion apparaît avec l’Ingénieur catalan, Ildefons Cerdà et son ouvrage « Théorie générale de l’urbanisation » paru en 1867 (voir annexes 9-1). En 1911, la société française des urbanistes est fondée .Issues des courants humanistes et hygiénistes de la fin du XIX ème siècle, cette société savante réunie depuis ses origines les urbanistes de tous modes d’exercices (public, para public et privé) sur la base de critères professionnels. Ses actions constituent une véritable force de propositions, qui se manifeste notamment dans la vision des urbanistes pour la ville du XXIème siècle et la nouvelle Charte d’Athènes (voir annexes 9-2). Aujourd’hui, on peut « définir l’urbanisme comme recouvrant l’ensemble des activités humaines, du moment qu’elles s’articulent dans le temps, avec les territoires ». 1-3 – Histoire de la ville : Une ville est une unité urbaine (un « établissement humain » pour l'ONU) étendue et fortement peuplée (par opposition aux villages) dans laquelle se concentrent la plupart des activités humaines : habitat, commerce, industrie, éducation, politique, culture. Les principes qui gouvernent la structure et l'organisation de la ville sont étudiés par la sociologie urbaine et l'urbanisme. En Belgique, ville est un titre honorifique officiel qui est octroyé par arrêté royal aux communes. Il se justifie par plusieurs critères dont parfois l'importance qu'un bourg avait par le passé. Il existe donc légalement en Belgique, des villes et des communes qui exercent l'unes et l'autres le même pouvoir politique. Le terme ville est parfois utilisé de manière officieuse pour désigner un gros village mais l'organisation politique qui dirige l'endroit portera le nom de commune et non de ville. Au Canada, il s'agit aussi d'un statut officiel pour les municipalités. En France, où l'organisation municipale est devenue uniforme, l'INSEE définit la ville selon le critère de l'importance du peuplement et de la continuité de l'habitat. L'ONU estime que 2008 fut l'année où pour la première fois dans l’histoire de l'humanité, plus de 50 % des humains résident dans une ville. 1-3-1 Apparition des villes Les villes apparaissent entre 3500 et 1500 avant J-C dans les régions fertiles de Syrie, d'Égypte, de Mésopotamie, de la vallée du Jourdain, de la vallée de l'Indus et du Yangzi Jiang. Selon la tradition biblique, ce serait les descendants de Caïn qui ont fondé les premières villes, et la plus ancienne serait Jéricho. Les premières villes apparaissent dans la Haute Antiquité avec la civilisation des palais dans les quatre grandes plaines alluviales fertiles de la Mésopotamie, du Nil, du Fleuve Jaune et du Gange. L'apparition de villes coïncide avec l'émergence de l'agriculture durant la période du néolithique. À cette époque, la ville se caractérise par 3 éléments : *le mur d'enceinte monumental, *la superficie (la ville mésopotamienne d'Uruk s'étend sur 400 ha), *la population (la population de Xi'an est estimée à un million d'habitants 1000 ans avant l'ère chrétienne). Les raisons de l'apparition des villes sont probablement liées aux richesses des civilisations rurales capables de dégager des surplus de production, mais surtout au développement d'une division du travail. Les cultures relativement intensives favorisent la spécialisation des personnes dans d'autres domaines que l'agriculture, et tout particulièrement dans les fonctions religieuses, artisanales puis administratives et militaires. Des décisions politiques furent à l'origine de la création de villes nouvelles comme Brasilia. 1-3-2 Définition de la ville La difficulté de la définition de la ville tient à ses propres caractéristiques : une taille, mais également des fonctions diverses et surtout une autonomie politique. Pour les géographes contemporains comme Pierre George, une ville se définit comme « un groupement de populations agglomérées caractérisé par un effectif de population et par une forme d'organisation économique et sociale ». On fait aussi souvent la distinction entre ville et village avec les activités dominantes, en tenant compte de la population : la ville n'a pas une activité essentiellement agricole ou artisanale, contrairement au village, elle a aussi une activité commerciale, politique, intellectuelle. Avec cette définition, une ville pourrait être plus petite qu'une agglomération fortement peuplée à partir d'un réseau de communication. Ainsi, une ville peut être identifiée suivant : */ Par son statut */ Par la population et densité de population */ Par la fonction principale */ Par son statut En France, par exemple, la différence entre une ville (plus exactement un bourg) et un village est historique. Elle n'est pas une question de population ou de forme, mais de statut politique. Un village désigne ordinairement une paroisse ou une partie de paroisse dont le seigneur local assure la sécurité, la justice et l'administration, soit directement, soit au moyen d'un procureur fiscal qui applique la coutume locale. Avec la renaissance des villes, à partir du Xe siècle, dans les paroisses ayant le titre de bourg, les habitants portent le titre de bourgeois et possèdent le droit collectif de s'administrer et de se défendre. Ils sont dotés, par une chartre municipale passée avec le seigneur haut-justicier dont ils dépendent, d'une personnalité juridique collective, d'un trésor; ils ont le droit d'élire un conseil municipal, de délibérer, de tenir un marché, de former des communautés de métiers, de lever des taxes, une milice et de se clore de murs pour assurer leur défense. Les droits municipaux des villes varient considérablement selon leur ancienneté et leur importance : les plus ordinaires ne possèdent que la basse et moyenne justice, c'est-à-dire la voirie et la police, tandis que les villes anciennes, qui ont le titre de cité, possèdent la haute justice, c'est-à-dire le statut d'une baronnie ou d'une vicomté. Du fait que leurs échevins, consuls ou capitouls exercent les fonctions nobles de la haute justice et de la guerre en fournissant un contingent d'hommes d'armes, du fait qu'ils dépendent directement du comte ou du roi et qu'ils envoient des députés aux États généraux, les charges de consul ou d'échevins de ces villes sont souvent anoblissantes. L'appellation de ville repose par conséquent sur l'existence d'une municipalité dont l'origine est soit un usage conservé depuis l'Antiquité, soit un acte rédigé lors de leur fondation par le seigneur supérieur qui accorde à tous ses habitants présents et à venir des coutumes, libertés ou des franchises, c'est-à-dire un règlement d'administration publique qui vient compléter la coutume locale. Cette distinction administrative entre village, bourg et cité a été supprimée avec tous les autres privilèges de la noblesse sous la Révolution française. Toutes les anciennes paroisses des bourgs et de la campagne, au nombre de 36 000, sont transformées en autant de municipalités pour lesquelles est promulgué un Code des communes uniformes. Avec cette réforme, et la vente comme biens nationaux de tous leurs bâtiments municipaux (collèges, hôpitaux, bien-fonds…) les anciens bourgs perdent une grande partie de leur richesse, de leur autonomie et de leurs pouvoirs, notamment pour la fiscalité, les affaires sociales, l'instruction, la culture ou l'urbanisme, qui se trouvent centralisés au niveau de l'administration départementale ou centrale. À partir de cette époque, les appellations de ville, de bourg et de village se spécialisent pour distinguer les agglomérations urbaines selon leur taille, les bourgs étant des petites villes ou de gros villages établis à la campagne. */ Par la population et densité de population Le seuil à partir duquel on parle de ville varie selon les époques et les pays. Il pose la question des représentations de la ville selon les pays. Les statistiques des Nations unies montrent les uploads/Geographie/ cours-urbanisme 2 .pdf

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