Leblond, Julien. La Dissertation philosophique au baccalauréat, par J. Leblond,

Leblond, Julien. La Dissertation philosophique au baccalauréat, par J. Leblond,.... 1908. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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' ," ^ m DISSERTATION PHILOSOPHIQUE AU BACCALAURÉAT A LA MÊME LIBRAIRIE La Composition française au Baccalauréat, par .M.JASISSKI, professeur agrégé au lycée de Caen, docteur 6s lettres, lauréat de l'Académie française. —Beau volume 22/11t-m de 250 pages, ren- fermant 905 sujets donnés aux baccalauréats, broché. 3 fr. La Composition allemande au Baccalauréat (Mateiïatien su deulschen AufsHtzen), par Henry MASSOUL, ancien lecteur à l'Uni- versité de Goettingtie, professeur agrégé d'allemand au lycée Louis- le-Grand. -Vol. 22/14"», illustré 2 fr. 50 LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE AU BACCALAURÉAT PAR «F. LEDLOND AGRÉGÉ DEPHILOSOPHIE PROFESSEUR AU LYCÉEDE CHARLEVULE PARIS VUIBERT ET NONY ÉDITEURS 63, BOULEVARD SAINT-GERNAI», 63 1908 (Tous droits réservés.) «Pour les épreuves écrites, il est donné trois sujets, entre lesquels les candidats ont le droit de choisir ». {Art. li du décret du 31 mai 1902 relatif au baccalauréat.) Dans le présent Outrage, les trois sujets donnés au Baccalauréat à un même examen ont été désunis; mais on pourra reconstituer le groupe au moyen des numéros d'ordre placés entre crochets. EXEMPLE : Le sujet n° 1 appartient a un trio qui est complété par les sujets n» 390 et 819. AVANT-PROPOS On pré^^^^nux/asplrants au baccalauréat (3° parlio, Philosophie) un recueil où ils trouveront près de 900 sujets . de dissertations donnés tous dans les diverses Facultés de " France, et correspondant aux programmes de 1902. Chaque sujet est précédé d'un numéro d'ordre. I| est suivi le l'indication des Facultés qui l'ont proposé; à côlé du nom AUla Faculté se trouvent deux numéros correspondant aux deux autres sujets donnés en môme temps. En se reportant à ces deux numéros, le lecteur pourra reconstituer l'ensemble Iles trois sujets entre lcbquels il aurait à fixer son choix s'il se présentait à l'examen. Une table placée h la fin du volume les présente dans 'ordre où sont disposées les questions du programme, qui jst aussi celui de la plupart des cours. Cette table permet* ra do trouver facilement dans le volume un sujet sur lequel on désirera des renseignements, ou, tout ou moins, des sujets analogues. Les élèves trouveront dans ce livre très peu de dissertations .• toutes faites ; on a voulu non pas se substituer à eux et para- lyser leur initiative, mais les guider, les renseigner, leur suggérer des idées, orienter leurs recherches. Mémo dan? Ies développements relativement étendus qu'ils trouveront a a suite de certaines questions, on les prévient qu'ils devront VIV AVANT-PROPOS Chercher simplement des inspirations, des matériaux à mettre en tvuvre par un travail personnel. L'unique but que se propose l'ouvrage, c'est de ne pas laisser l'élève désarmé devant un texte ; on désire surtout solliciter de sa part l'effort et la réflexion, lui indiquer comment il doit chercher pour trouver. On prétend, non pas travailler pour lui, mais l'aider à travailler, ce qui est la seule méthode ù suivre pour lui ôtre véritablement utile. J. L. LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE AU BACCALAURÉAT INTRODUCTION COMMENT SE FAIT UNE DISSERTATION Un élève de philosophie sort de la classe où le professeur a donné un sujet de dissertation. La copie devra, d'ordinaire, être remise huit jours après : l'élève a donc une semaine devant lui pour faire son devoir. Voyons comment il emploiera ce temps. Un trop grand nombre — et ce no sont pas toujours les plus mauvais — ont le très grand tort d'oublier la question aussitôt que posée, et, comptant sur les huit jours do délai dont ils disposent, de remettre à une date fixe, souvent au septième jour, la confection du devoir qui leur est proposé. Jusqu'à ce jour, ils s'en désintéressent, n'y pensent pas : il n'existe pas pour eux. L'échéance arrivée, on se met à l'oeuvre et, vite, fiévreusement, en une journée, en une étude, on cherche ses idées, on compulse cours, manuels, dictionnaires, et l'on produit tant bien que mal — plutôt mal ! — un travail hâtif où la mémoire, la facilité d'improvisation, la chance d'une lecture faite a propos, ne compenseront pas l'insuffisance do la préparation et le défaut de réflexion personnelle. Tout autre doit être la méthode d'un élève consciencieux. San» doute la répartition des matières d'enseignement à travers toute une semaine et l'obligation où il est de faire face à la tâche quoli» dienne le contraignent à se réserver un jour déterminé pour faire sa dissertation, et il convient assez que ce jour soit relativement rappfo- UBLOXt). —Dl»«.phlloS. t : VIII . INTRODUCTION ché de l'échéance, on va voir pourquoi. Mais, d'ici là, ce qu'il ne faut pas faire, c'est perdre do vue la dissertation, n'y point songer,' la considérer comme non-existante. Loin do là t 11 faut, au contraire, • l'avoir sans cesse présente à l'esprit. A quelqu'un qui lui demandait comment il avait découvert la grande loi de la gravitation univer- selle, Newton répondait : « En y pensant toujours». Que l'on médite ce mot si simple : il contient le secret de tout travail intellectuel fructueux. La première condition de l'invention, c'est la continuité de l'effort intellectuel. Beaucoup d'élèves se plaignent qu'en face d'une question, ils se sentent désarmés, que les idées ne viennent pas, qu'ils ne trouvent rien. Cela n'est pas étonnant ; c'est môma normal, et il faut bien qu'ils le sachent : des esprits beaucoup plus formés, beaucoup plus mûris que ne peuvent être les lours se trou- veraient dans la même indigence s'ils se mettaient à l'oeuvre dans les mêmes conditions. Par contre, lorsque l'esprit est constamment occupé d'une idée, celle-ci, par un appel spontané, évoque et attire à elle toutes celles qui ont avec elle quelque relation, et sont de nature à la compléter ou à l'éclairer. Il se fait en nous une sorte de travail de cristallisation à moitié conscient ; l'idée, peu à peu, prend corps, se précise, se détermine, et tel qui, à la première audition, n'y eût vu qu'un maigre sujet « matière infertile et petite», y trouve, huit jours après, à sa grande surprise, une riche mine do développe- ments. Mais enfin, le jour est arrivé, l'élève se met à la tâche : il est à pied d'oeuvre, il faut faire le devoir. En quoi consistera son travail ? Il se divise en trois phases : i» La préparation, ou les recherches; 2° La composition, ou le plan; 3° L'exécution, ou le développement. La Préparation. Il est de toute évidence qu'une question philosophique ne peut pas se traiter d'emblée : l'esprit le plus mûr, le plus rompu aux recherches de la pensée pure, ne l'entreprendrait pas. A plus forto raison ne saurait-on le demander à un jeune homme encore inexpé- rimenté et qui se trouve pour la première fois en face dos plus redou- tables problèmes. Il lui faut, pour tout sujet, uploads/Geographie/ dissertation-philosophique-au-bac.pdf

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