Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'homme, la vie, la sc

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'homme, la vie, la science, l'art / Ernest Hello Hello, Ernest (1828-1885). L'homme, la vie, la science, l'art / Ernest Hello. 1946. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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L'unité mécanique résulte, comme dans la tragédie clas- sique, de certaines règles observées ou éludées, de certaines règles factices, au milieu desquellesl'auteur se débat, à demi révolté, à demi soumis, jusqu'à ce qu'il ait conclu avec elles une paix honteuse. Si j'avais tenu à cette unité, j'aurais fait subir aux articles très divers et très semblables, qui composent ce volume, un travail de remaniement. Ce mot misérable indique un travail aussi misérable que lui, par lequel on essaye de pratiquer l'art heureux des transitions. Le mot af~ dans cette phrase, doit être écrit sans majuscule. L'unité qui résulte du travail de remaniement est l'unité mécanique,celle qui colle ensemble des fragments juxtaposés. Les collections que l'unité mécanique agrège paraissent se teni~et ne se tiennent pas. .Tout au- contraire, les parties d'un tout que l'Unité organique vivifie et consacre se tiennent en vérité. Mais quelquefois elles ne paraissent pas se tenir. Les travaux qui composent ce volume vont tous au même but, par des routes diNérentes.Inspirés par un souffle unique, ils n'ont qu'à suivre ce soume, pour aller en leur lieu, et c'est à ce soume-Ià que je les abandonne. Ce lieu, c'est l'Unité: l'Unité qui est le cachet du Vrai, du Beau, et du Bien, posé sur chaque brin d'herbe, et sur chaque sphère céleste. Le Christianisme parle sans cesse de l'Unité, et l'épithète de Unam est une de celles que l'Église se donne à elle-même dans le Credo. Et marquez en passant que l'Église ne pro- clame pas seulement son Unité, mais qu'elle la chante, parce que l'Unité est le caractère de la Loi et le caractère de la Gloire. L'Unité véritable et vivante a droit au chant et au cri, car elle est le battement même du cœur. L'Unité, tel est donc, dans le fond, sinon dans la forme, le sujet de cet ouvrage. Ce livre est «M essentiellement,et divers accidentellement. Son Unité consiste à présenter partout les applications de la même Vérité, et à en suivre, dans la Vie, dans la Science, dans l'Art, les reflets et les symboles. J'ai voulu montrer la Vie, la Science et l'Art comme trois miroirs où se renète le même visage, comme trois branches du même arbre, comme trois articles de la même loi. Unité dans l'ordre naturel. Unité dans l'ordre surnaturel. Cette œuvre ayant pour essence l'Unité organique, qui est Son principe, son centre et sa 6n, je m'ai pas voulu entamer l'Unité vraie par une tentative d'unité fausse. Ayant l'Unité réelle, je n'ai pas voulu la sacrifier à l'unité apparente. Au mépris du mécanisme, j'ai essayé de placer la Vie, la Science et l'Art sous le rayon de l'Unité organique. J'espère être compris par tous les esprits élevés. Un mot encore, non sur ce livre lui-même, mais sur les circonstancesoù je le publie. A l'heure où je parle, il y a quelque chose d'étrange et de terrible à parler. Entre le moment où j'écris et le moment où vous lirez, que se passera-t-il? Le secret de Dieu est entre ma plume et vos regards. La destinéede ce livre dépendra des événementsque l'avenir garde. Le nuage qui porte la Foudre est aussi secret qu'il est terrible. Ce qu'il garde est bien gardé. La situation actuelle du monde est un mystère. Dans le voisinage de ce mystère, je m'étonne de parler. Quand le poids de l'air, quand les tourbillons de la poussière, quand la couleur du ciel et de la terre, cette couleur particulière qui précèdel'orage, quand ces signes se produisent, un certain silence se fait non seulement sur les hommes, mais aussi sur les animaux, j'allais dire sur les plantes. On dirait que la sève circule plus silencieusement sous l'écorce des chênes menacés, et les oiseaux n'osent plus faire entendre leur voix légère. Une certaine obscurité oppresse leurs petits cœurs. Cependant, aux noces de Cana, au moment où la Toute- Puissance allait agir dans l'indépendance de sa souveraineté, les échansons ont jeté dans les urnes cette eau .célèbrequi avait été choisie pour devenir tout à l'heure du vin. Les échansons avaient fait une petite chose, en versant de l'eau. Mais ils avaient fait une grande chose, en apportant le concours naturel de l'homme, et en préparant ce qu'allait faire Jésus-Christ. Et quand Lazare était au tombeau, les hommes durent aussi retirer la pierre qui fermait l'entrée de son sépulcre. Cette pièrre retirée était peu de chose par elle-même.Mais elle était beaucoup; car elle représentait l'acte humain, qui ne pouvait pas ressusciter le mort, mais qui pouvait retirer la pierre. La Parole est un acte. C'est pourquoi j'essaye de parler. E.H. 1872. LA VIE LIVRE PREMIER LE VEAU D'OR 1 La mer Rouge venait de s'ouvrir, et le Sinaï venait de fumer. Au milieu des races flétries, un peuple avait gardé l'Unité de Dieu. Ce peuple était par là même isolé sur la terre son histoire extraordinaire l'avait conduit en Égypte; sur la terre même de l'idolâtrie, il avait gardé sa raison d'être il avait résisté au contact; il avait attesté sa mission. La simple et gigantesque figure de Moïse s'était élevée au milieu de ce peuple, pour annoncer et réaliser la délivrance. Pendant qu'il gardait ses troupeaux, Moïse avait vu le Buisson ardent: c'était là, au pied du mont Horeb, qu'il avait demandé le Nom du Seigneur; c'était là que le Seigneur lui avait dit son Nom, et Moïse avait emporté ce Nom avec lui, comme un guerrier qui se revêt de son armure. Devant le Nom que portait Moïse, la mer Rouge s'était écartée avec épouvante.; et Moïse promenait avec lui dans le désert le T'<?<r~jmMMMM<oM., et les créatures s'inclinaient sur son passage, comme si elles avaient reconnu en lui l'Ange gardien du Nom terrible. Ce n'était pas tout encore; le Sinaï venait de s'allumer. Moïse avait affronté la gloire, et il était là, sur la montagne. A ce moment, l'idolâtrie mordit au cœur le peuple Juif, le peuple qui étaitlà près du Sinaï, le peuple qui attendait Moïse, pendant que Moïse et Dieu étaient ensemble. Et le Veau d'or est resté comme le type de l'idolâtrie, uploads/Geographie/ ernest-hello-l-x27-homme.pdf

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