1 Par l’imâm Ibn Abi Al-‘Izz http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blo
1 Par l’imâm Ibn Abi Al-‘Izz http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ Extrait de l'explication de « Matnou ‘Aqidatou Tahawiyyah » 2 Introduction Un rappel conforme à l'école des juriconsultes de la communauté que sont : Abou Hanîfa An- Nu'mân ibn Thâbit Al Kûfî, ainsi qu'Abou Yûssûf Ya'qûb Ibn Ibrâhîm al-Ansârî, et Abdullah Muhammad Ibn al-Hassân ach-Chaybânî -qu’Allah leur fasse Miséricorde- et les fondements de la religion auxquels ils adhèrent avec foi et avec lesquels ils servent le Seigneur des mondes. Commentaire Si l'Imâm At-Tahâwî a cité les noms d'Abou Hanîfa et de ses deux élèves: Abou Yoûssouf et Ach-Chaybânî, c'est tout simplement parce qu'il a étudié les sciences religieuses d'après leur école et selon le matériau religieux à leur disposition. Le nombre de Hadîth à leur disposition, n'était pas le même pour tous les savants tel que l'Imâm Abou Hanîfâ, l'Imâm Mâlik, l'Imâm ach-Châfi'i et l'Imâm Ibn Hanbal. Le contenu de leur enseignement est basé sur les deux références fondamentales que sont le Coran et la Sunna, tel que le dogme qui reste le même pour tous, que ce soit pour l'Imâm ach- Chafi'i et ses élèves, l'Imâm Mâlik, l'Imâm Ahmad Ibn Hanbal et leurs élèves. Leur dogme est celui des Sunnites. S'il existe des différences au niveau du dogme chez les adeptes tardifs des différentes écoles jurisprudentielles, les quatre savants n'y sont absolument pour rien, car eux, ont hérité du dogme des Ancêtres pieux, fondé sur le Coran et la Sunna. Voici quelques dires des savants à ce propos : L'Imâm Abou Hanîfa -qu’Allah lui fasse Miséricorde- a dit : « Lorsqu'un Hadîth est authentique, cela est mon école. » L'Imâm Mâlik -qu’Allah lui fasse Miséricorde- a dit : « Je ne suis cependant qu'un être humain, il m'arrive de me tromper, comme de voir juste. Voyez mon point de vue. Tout ce qui est conforme au Livre (Qour'an) et la Sunna, prenez-le et tout ce qui n'est pas conforme au Livre et à la Sunna, abandonnez-le. » L'Imâm ach-Chafi'i -qu’Allah lui fasse Miséricorde- a dit : « Il n'y en a pas un, à qui une Sunna du Messager de Dieu ne lui a pas échappé. Quoi que je dise, ou quoique je pose comme fondement et qui serait contredit par ce qui provient du Messager -salla Allahou ‘alayhi wa salam-, le seul dire est celui du Messager qui est également le mien. » http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 3 L'Imâm Ibn Hanbal -qu’Allah lui fasse Miséricorde- a dit : « Ne m'imite pas aveuglément, ni moi, ni de Mâlik, ni ach-Chafi'i, ni al-Awzâ'i, ni ath-Thawrî, mais puise là où ils ont puisé. » « Le point de vue d'al-Awzâ'î, de Mâlik et d'Abou Hanîfâ, sont tous des avis. Ils sont pour moi, tous égaux. Cependant, l'argument se trouve dans les Hadîth. » Biographies des savants cités par at-Tahâwî Quant à l'Imâm an-Nu'mân Ibn Thâbit Abou Hanîfa al-Kûfi, celui-ci est né en l'an 80 de l'Hégire. Il fut contemporain d'un certain nombre de compagnons. Al-Khâtib dit à son sujet : « Il a vu Anâs ibn Mâlik. » L'Imâm Abou Hanifa était savant, pratiquant, ascète. Il était pieux et vertueux, plein d'humanité et invoquait souvent son Seigneur. Il décéda en l'an 150 de l'Hégire, qui fut l'année de naissance de l'Imâm ach- Châfi'i (que Dieu leur accorde Sa miséricorde). L'Imâm Abou Yoûssouf Ya'qûb ibn Ibrâhîm al-Ansârî al-Baglî est né en l'an 113 de l'Hégire. Il étudia auprès de l'Imâm Abou Hanifa et auprès d'autres savants. Il fût l'un des enseignants (chaykh) de l'Imâm Ahmad Ibn Hanbal. Il fût investi, par le Calife Hârûn ar-Rachid, de la fonction de juge. Ce fut ainsi jusqu'à sa mort. Lors de ses funérailles, les gens ont dit : « Le Fiqh (jurisprudence) est mort ». Cependant, dira- t-on, si Ya'qûb est mort, le fiqh ne l'est pas, car il est transmis d'un coeur à un autre (que Dieu leur accorde Sa miséricorde). Abou Abdillah Muhammad ibn al-Hassân ibn Farqad ach-Chaybânî fût nommé juge par le Calife ar-Rachid. Il voyagea en compagnie du Calife au Khurasân et mourut dans la ville de Ray, où il fût enseveli. Son père fut un soldat du pays de Châm. C'est dans la vielle de Wâsit qu'il donna naissance à son fils Muhammad, l'an 132 de l'Hégire. Il grandit à kûfa où il étudia sous la direction de l'Imâm Abou Hanîfa, puis de l'Imâm Mâlik, d'Abou Yoûssouf, ainsi que d'autres. Il enseigna dans la mosquée de Kûfa, alors qu'il n'avait que vingt ans. Ibrâhîm al-Harbî dit : « Je demandais à l'Imâm Ahmad, d'où tiens-tu des données aussi précises ? Il répondit : " Je les tiens des écrits de Muhammad Ibn al-Hassân" ». Ach-Chaybânî décéda dans la ville de Ray, l'année 189 de l'Hégire. As-Sam'ânî dit : « Muhammad ibn al-Hassân et al-Kisâ'i sont morts le même jour dans la ville de Ray. Muhammad ibn al-Hassân était le fils de la tante maternelle d'al-Farrâ, le célèbre grammairien (que Dieu leur accorde Sa miséricorde). [1]- [Nous, sunnites], nous déclarons à propos de l'unicité de Dieu et avec la conviction qu'Il nous assiste : "Dieu est unique et n'a pas d'associé." Commentaire 1- L'importance de l'unicité de Dieu le (Très-Haut). Le fondement de la mission de l'ensemble des envoyés de Dieu (le Tres-Haut) a été l'unicité. L'unicité est comparable au premier jalon d'une route. C'est également la première étape d'un chemin qui mène vers Dieu (le Tres-Haut). Dieu dit : http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 4 « Nous avons envoyé en toute communauté un messager pour dire : adorez Dieu et écartez-vous des taghût. » [Sourate Les abeilles, v.36] « Nous n'avons envoyé avant toi de messager si ce n'est pour lui révéler qu'il n'y a d'autre dieu que Moi ; adorez-Moi. » [Sourate Les prophètes, v.25]. L'unicité, c'est aussi la première chose avec laquelle on entre en Islam, car on doit prononcer l'attestation : Il n'y a de dieu que Dieu. C'est la dernière chose avec laquelle nous quittons ce monde. Le Messager de Dieu -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Celui dont la dernière parole est : Lâ ilaha ill Allah, entrera au Paradis. » [Al- Hâkim]. L'unicité est également la première chose sur laquelle sera interrogé le serviteur dans sa tombe, puis le jour du jugement. Bref, l'unicité est le premier et dernier devoir de tout être, et c'est l'acte le plus juste que puisse accomplir l'être humain. 1.1 - Le Coran, tout entier, parle de l'unicité divine. Ibn Qayyim al-Jawziyya -qu’Allah lui fasse Miséricorde- dit : « Chaque sourate du Qour'an parle d'unicité. Nous dirons, d'une manière générale, que chaque verset du Qur'an parle d'unicité, témoigne et appel à celui-ci. Cela dit, le texte Coranique est soit : Une information au sujet de Dieu (le Tres-Haut), de Ses noms, Ses attributs et Ses actes. Un appel à une adoration vouée exclusivement à Dieu (le Tres-Haut) seul, sans associé et une négation de tout ce qui est adoré en dehors de Lui. Un ensemble de commandements et d'interdictions et une observance de Son obéissance par l'application de ses commandements et interdictions. Ce sont là les droits de l'unicité et ce qui permet de le perfectionner. Une information sur les honneurs que Dieu (le Tres-Haut) a accordé aux partisans de Son unicité et de Son obéissance, sur ce qu'Il leur a apporté dans ce monde et les honneurs qu'Il leur rendra dans la vie dernière. C'est la récompense pour Son unicité. Une information sur les partisans de l'associationnisme, sur ce qu'Il leur a infligé comme punition ici-bas et sur ce qu'Il leur réserve comme châtiment dans l'autre-monde. Ceci est une information sur ceux qui ont délaissé l'unicité divine. En somme, Al-Qur'an, tout entier, parle de l'unicité divine, de ses droits et rétributions, puis de l'associationnisme, de ses adeptes et leurs rétributions. » Fin de citation. 2- Définition et réalisation de l'unicité http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ 5 Le terme unicité signifie dans le vocabulaire général : faire en sorte qu'une chose soit unique. Lorsqu'il s'agit de Dieu, c'est affirmer qu'Il est le seul véritable Dieu existant, l'unique Créateur, l'unique Être divinisé et adoré, et l'unique à posséder des noms et attributs parfaits. L'unicité ne peut se réaliser que par une négation et une affirmation. C'est à dire nier l'unicité pour tout autre chose, hormis celui qui est unifié, et l'affirmer pour lui seul. La simple négation n'en reste pas moins qu'un simple rejet et la simple affirmation n'empêche pas l'associationnisme d'une chose dans le fait. Si, par exemple, ont dit : Untel est debout. Dans ce cas, on affirme sa position, mais on ne fait pas de lui le seul à être debout, car il est possible que quelque chose d'autre s'associe à lui dans ce fait. Mais si l'on dit : Il n'y a personne debout, on aura nié de manière absolue le fait pour qui que ce soit. Lorsque l'on dit : Il n'y a personne debout, excepté Zayd ; à ce moment-là, on aura unifié Zayd dans sa position debout. Du fait que nous ayons nié la position pour tous sauf pour lui. C'est cela la uploads/Geographie/ extrait-de-l-x27-explication-de-la-tahawiya.pdf
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- Publié le Jul 30, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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