Georges Braque Premières années Georges Braque grandit au sein d’une famille d’

Georges Braque Premières années Georges Braque grandit au sein d’une famille d’artisans. Il est le fils d'Augustine Johannet (1859-1942) et de Charles Braque (1855-1911), peintre- décorateur et entrepreneur de peintures en bâtiment "Charles Braque et Cie", également «peintre du dimanche» et ancien élève de Théodule Ribot. Il peint très souvent des paysages inspirés des impressionnistes et expose régulièrement au Havre, où en 1890, la famille s'est installée. Henriette (1878-1950) est la sœur ainée de Georges Braque. Du fauvisme au cubisme À l'été 1905, de nouveau à Honfleur, puis au Havre en compagnie du sculpteur Manolo, du critique d'art Maurice Raynal, poussé par Raoul Dufy et Othon Friesz à utiliser des couleurs pures, Braque expose au Salon d'automne de 1905 aux côtés de Matisse, Derainb, et de ses amis havrais, qualifiés de fauves. À partir de 1907, Georges Braque séjourne dans le Midi de la France en compagnie de Othon Friesz et, après avoir longuement médité sur l'usage de la ligne et des couleurs de Paul Cézanne, il produit un grand nombre de toiles relatives aux paysages de l'Estaque, presque toutes en plusieurs versions : Le Viaduc de l'Estaque (1907), Le Viaduc de l'Estaque (1908), Route de l'Estaque (1908), Terrasse à l'Estaque (1908), La Baie de l'Estaque (1908), Les Toits d'usine à l'Estaque (1908), Chemin à l'Estaque (1908) Paysage à l'Estaque (1908). La période cubiste Il existe plusieurs versions sur l'origine du mot cubiste et sur les « pères » du mouvement. Beaucoup de critiques d'art désignent en particulier Braque et Picasso comme «les fondateurs du cubisme». D'autres y associent Fernand Léger et Juan Gris, tout en créditant Louis Vauxcelles, critique d'art au journal Gil Blas de l'invention du mot, lorsqu'il qualifie les Maisons à l'Estaque de Braque de «petits cubes». À partir de 1909, de ses séjours à La Roche-Guyon et à Carrières-sur-Seine, Braque ramène plusieurs paysages qui sont des déclinaisons cubistes d'inspiration cézannienne: Le Château de La Roche-Guyon, Le Vieux Château de la Roche- Guyon, Paysage des carrières Saint-Denis. Les inventions de Braque À partir de là, Braque invente un nouveau vocabulaire, introduisant des lettres au pochoir dans ses tableaux, des caractères d'imprimerie : Le Portugais (L'Émigrant), Nature morte aux banderilles. Dans un entretien avec la critique d'art Dora Vallier, il explique : « […] c'était des formes où il n'y avait rien à déformer parce que, étant des aplats, les lettres étaient hors l'espace et leur présence dans le tableau, par conséquent, permettait de distinguer les objets qui étaient dans l'espace, de ceux qui étaient hors de l'espace. » Braque se lance aussi dans des inscriptions tracées à main levée, disposées en parallèle pour rappeler les caractères d'affiche. Dans Le Portugais (L'Émigrant), on déchiffre le mot BAL en haut à droite, un mot qui revient l'année suivante dans Nature morte au violon BAL (Kunstmuseum de Bâle). La dernière œuvre La dernière œuvre des Métamorphoses, est une gouache exécutée par le peintre en 1963, en hommage et en signe d'amitié envers Pablo Picasso, intitulée Les Oiseaux bleus (hommage à Picasso). Cette œuvre a été exploitée après la mort du peintre. Exécutée en tapisserie, réalisée à la main en 6 exemplaires, par la manufacture Robert Four, elle a été vendue aux enchères par la maison Millon qui mentionne bien «D'après Georges Braque». Cette même gouache a été exécutée en sculpture en bronze à patine médaillée, bleue nuancée de noir, tirée à 8 exemplaires, et vendue aux enchères à l'hôtel des ventes de Cannes ainsi que chez Millon, Paris. uploads/Geographie/ georges-braque.pdf

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