Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire des croisades

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire des croisades ... par M. Michaud,... Michaud, Joseph-François (1767-1839). Histoire des croisades ... par M. Michaud,.... 1825-1829. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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IMPR'MMUE ~NTH' BOUCnr.R RUE DES HOrfS-JMfFANS, H". 3.). HISTOIRE DES CROISADES, DEUXIEME PARTIE CONTENANT L'HISTOIRE DES SECONDE ET TROISIÈME CROISADES; PAR M. MICHAUD, J nrt i'ecenrn"c r.r,a~çense. AVEC TKE CARTE DES ETATS CHRETIENS EN ASIE ET LE PLAN nE PTOI~MA'is. ~jjQ~\ QUATRIÈME ÉDITION, C~t~~E~ ConRtGEE ET AUGMENTEE. j~( i TOME SECOND. A PARIS, CHEZ POKTHIEU, LIBRAIRE, PALAIS-ROYAL, GALER)ED.EBO!S; ET AU DËP~T T!E L'AUTECR, Run ~T-I.E-COEL'R,N". tu. \MW 12~·11nl1M21~ i8- HISTOIRE DES CROISADES. ~~M~M~M~M~M~M~~t~M~M~M~M~M~M~ LIVRE V. Nous avonsracontéles misères et les travaux des premiers croisés; nous allons parler maintenant du royaume qui dut sa naissance à leurs victoires et dont les périls armèrenttant de fois les peuples de la chrétienté. Après le récit d'une guerrepleine d'a- ventures et de prodiges, les progrès de cet empire chrétien que la guerre même avait fondé, peuvent. 1. encore exciter la curiosité et la surprise. Qui ne s'étonnerait point en effet de voir deux ou trois 's cents chevaliers, restes glorieux des armées chré- tiennes (t), suffire à la défense miraculeuse des "~)9 de J.-C. (i)Foulcherde Chartresselivreadesreuexionsplus pieuses que politiquessur l'état où se trouvaient alors ces trois cents chevaliers,glorieux débris des armées de l'Occident.(~Voyez Biblioth. des <oMa~ tom. I, pag. ga. ) On peut consul- ter, sur les services militaires du royaume de Jérusalem l'éclaircissement(B), à la fin de ce volume. Il paraît que Godefroy lui-même avait permis à beaucoupde pélerins de retourner dans leur patrie. ~M/.MM peregrinorum WM/- titudo ad terram cognationis ~tB, ex illius CO/M~MM et ~ce~cM reversa est. (Albert Aquensis,lib. vi, 5. 3~. ) TOM. II t '"09 provinces et des villes ou tout l'Occidentarmé avait planté la croix et les étendards de Jésus-Christ? A.u milieu de cette grande révolution qui ébranle tout-à-coup l'Europe et l'Asie, quel spectacle dans l'histoire que celui d'un peuple nouveau jeté comme par la tempête sur une terre étrangère, souvent troublé au dedans, toujours mcnacé au dehors, s'élevant au milieu de ses propres dis- cordes, et portant la terreur chez des nations voisines qui le surpassaient en puissance? (ï) Le pays dans lequel venaient de s'établir les croisés, et que les souvenirs de la religion et de l'histoire rendaientcherauxpeuples de l'Occident, formait, dans'l'antiquité, le royaume de Juda et d'Israël. Lorsque cette contrée fut soumise aux aigles romaines, ses nouveaux maîtres ajoutèrent au nom que lui avaient donné les Juifs, celui de Palestine, ou pays des Palestins (2). Elle avait (t) Ce cinquièmelivre est celui qui nous a été le plus dif- ficile à faire, soit pour les nombreuses recherchesqu'il né- cessitait, soit pour l'ensemble qu'il fallait établir dans le récit de faits et de détails qui n'ont pas un grand intérêt par eux-mêmes, qu'il n'est pas aisé de lier entre eux, et dont la multitude éparse dans les chroniques nous repré- sente en quelquesorte un miroirbrisé en mille pièces. Nous ne nous flattons pas d'avoir vaincu toutes les diHIcuItës nous avons principalement consulté Foulcher de Chartres, Albert d'Aix, Guillaume de Tyr, Orderic Vital, et les au- teurs arabes qui ont parlé de cette époque. (2) Sur l'état physique et moral de la Palestine, après la conquête desRomains, consultezJosèphe,de Bello judaïco, lib. t, en le comparantavec Tacite ( /w<or., lib. v). Pour E T AT S C HR E T ÏE N S EN A S IE. ~<?7?J/S T'~7? ZJP.S Z.S7' V~ LES r/?<jp~. pourlimites, au midi et a l'orient, les déserts de l'Arabie et ceux de l'Idumée. Elle était bornée a l'occident par la Méditerranée;, au nord parles montagnes du Liban qui la séparent de la Syrie. Au temps des croisades, comme aujourd'hui, une grande partie du sol de la Palestine, où s'élè- vent les montagnes arides de Sion, d'Hébron, d'Hébal, de Gelboë, présentait l'aspectd'une terre sur laquelle étaient tombées les malédictions du ciel. Cette terre, autrefois donnée au peuple élu de Dieu, avait plusieurs fois changé d'habitans; toutes les sectes, toutes les dynasties musulmanes. s'en étaient disputé la possession les armes à la main; les révolutions et la guerre avaient amon- celé les ruines dans sa capitale et dans la plupart de ses provinces; les idées religieuses des peu- ples musulmans et des peuples chrétienssemblaient seules donner quelque prix à la conquête de la Ju- d ée, l'histoire cependant doit se défendrede l'exa- gérationavec laquelle certains voyageurs ont parlé de la stérilité de ce malheureux pays. Au mi- lieu des fléaux qui, depuis plusieurs siècles, déso- laient les provinces de la Palestine, on pouvait '0<)'~ le temps des Croisades, on peut voir dans la Bibliothèque, t. le'?. :36~ t~ et suiv., les descriptions pleines d'intérêt de Jacques de Vitry et de Guillaume de Tyr. Ces deux au- teurs parlent des différentes sectes et des dynasties musul- manes qui se disputèrent la possession de ces contrées. L'abbé Guenëe a savamment disserté sur l'état de la Terre- Sainte.(~H<~e~e~c~?M:t't'~M.Mcr<o~ tom. So.) I 'o99 retrouver quelques traces de son ancienne splen- deur. Les rives du lac de Galilée et du Jourdain, quelques vallées arrosées par le Besor, l'Arnon et le Jaboc; les plaines voisines de la mer que la guerre n'avait point ravagées, rappelaient encore par leur fertilité les promesses de l'Ecriture. La Palestine avait conservéquelques villes florissantes, et plusieurs de ses ports offraient un asile com- mode aux vaisseaux de l'Europe et de l'Asie. Dans l'état où se trouvaitla Judée, si son terri- toire eût été tout entier sous les lois de Godefroy, le nouveau roi aurait pu rivaliser de puissance avec la plupart des princes musulmans de l'Asie maisle royaumenaissantdeJérusalemn'était formé que de la capitale et d'une vingtaine de villes ou bourgs du voisinage. Plusieurs de ces villes se trouvaientséparées les unes des autres pardesplaces qu'occupaientencore les infidèles. Une forteresse au pouvoir des chrétiens était voisine d'une forte- resse où flottaient les étendardsde Mahomet.Dans les campagnes habitaient des Turcs, des Arabes, des Egyptiens, qui se réunissaient pour faire la guerre aux sujetsde Godefroy. Ces derniers étaient menacés jusque dans les villes, presque toujours mal gardées, et se trouvaient sans cesse exposés a tout ce que la guerre a de violences. Les terresres- taient incultes toutes les communications étaient interrompues. Au milieu de tant de périls, plu- sieurs des Latins abandonnaientles possessions que leur avait données la victoire, et pour que le pays conquis ne manquâtpas d'habitans,surtout au mo- ment du danger, on fut obligé de fortifier l'amour de la nouvelle patrie par l'intérêt de la propriété. Tout homme qui avait séjourné pendant un an et un jour dans une maison et sur une terre cultivée, devait en être reconnu légitime possesseur. Tous les droits de possession se trouvaient anéantis par une absence de la même durée (i). Le premier soin de Godefroy fut de réprimer les hostilités des Sarrasins, et de reculer les fron- tières du royaume dont on lui avait uploads/Geographie/ histoire-des-croisades-tome-2-michaud-joseph-francois-bpt6k294208.pdf

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