Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Historique de la vallé
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Historique de la vallée d'Aoste / par J.-B. de Tillier,... ; [texte revu et annoté par Sylvain Lucat] Tillier, Jean-Baptiste de (1678-1744). Auteur du texte. Historique de la vallée d'Aoste / par J.-B. de Tillier,... ; [texte revu et annoté par Sylvain Lucat]. 1887. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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HISTOMQli DE LA VALLÉE B'AOSlI MANUSCRIT INÉDIT de l'an 1742 AOSTE LOUIS MENSIO IMPRIMEUR ÉDITEUR ' 1S87 A SON ALTESSE ROYALE AM1DBE DE SAVOIE CETTE HISTOIRE INEDITE DE LA VALLÉE D'AOSTE LE- PLUS ANCIEN FLEURON DE LA COURONNE DE SAVOIE DÉDIE AVEC RESPECT ET DEVOUEMHNT LOUIS MENSIO ÉDITEUR-TYPOGRAPHE HISTORIQUE DÉ LA PRÉFACE GÉNÉRALE - PRÉFACE DE L'AUTEUR - OUVRAGES CONSULTÉS - TABLE ALPHABÉTIQUE AOSTE LOUI3 MHNSIû iMPrilMÉUH cJ.ril'JR !2S7 PRÉFACE GÉNÉRALE Jean-Raptiste De Tillier, des Seigneurs Pairs du Duché d'Aoste, était fils des Nobles Jean-Michel et Anne-Marie De Tillier. Il était né à Aoste le 25 juin 1678 et avait fait- ses études dans notre Collège, alors dirigé par les Chanoines de Nôtre-Sauveur. Il était avocat. Nommé Secrétaire des Etats le 15 février 1700, en remplacement de son oncle Eugène-Gaspard De Tillier mort le 20 décembre 1699, il couvrit cette charge pen- dant près de quarante-cinq ans. Il jouissait d'une telle considération qu'il fut envoyé plusieurs fois en mission auprès du Souverain. En 1708, ayant été brutalement traité par le Com- mandant militaire Colonel De Beaulieu, il s'en plaignit au Conseil des Commis, qui recourut d'urgence à Turin. Huit jours après, par ordre exprès de S. A. le Duc Victor-Amédée, le Colonel De Beaulieu dut faire ses excuses à M. De Tillier, en présence du Gouverneur. Sous le régime guerrier de ces années-là, une pareille satis- faction, si promptement accordée au Secrétaire des Etats, fut certainement une chose bien extraordinaire et témoi-. gne de la haute estime dans laquelle il était tenu ainsi que de l'affection personnelle du Souverain. — 6 — Le 27 septembre 1742, sur sa demande et en consi- dération de son long service et de ses infirmités, le Con- seil des Etats lui avait donné un substitut, avec survi- vance, dans la personne de son fils aîné Antoine-Gaspard. Celui-ci prêta serment le 5 juin 1743 et siégea dès lors à côté de son père; mais il n'exerça pas longtemps, car le 9 mars 1744, c'était déjà son fils Antoine-François qui occupait la place de Secrétaire du Conseil des Commis. (Il paraît qu'il ne prit plus même le titre de Secrétaire des Etats, ceux-ci n'existant presque plus que de nom). Jean-Baptiste De Tillier mourut à Saint-Christophe le 2 mars 1745. Il laissait, comme monuments de son activité, de ses laborieuses recherches et de sa vaste érudition, outre l'immense travail accompli dans sa longue carrière com- me secrétaire, deux manuscrits de très grande importance : L'Historique de la. Vallée d'Aoste et Les Familles No- bles de la Vallée d'Aoste. < De tous les auteurs qui ont entrepris d'écrire l'his- toire de la Vallée d'Aoste, le plus complet, le plus indé- pendant, le plus consciencieux, c'est certainement M. J.-B. De Tillier ». (Préface au vol. IV paru en 1882). Secrétaire des Etats pendant près d'un demi-siècle, il avait pu largement puiser dans les Archives du Duché, alors aussi riches que bien organisées. Il avait pu en outre consulter les innombrables parchemins et les mé- moires des familles nobles du pays, dont les principales existaient encore de son temps : telles sont les trois bran- ches De Challand, les De Vallaise, les De la Tour, les DTntrod, qui lui ont survécu; la maison d'Avisé éteinte en 1729, celle de Nus en 1736, celle de Pont-Saint- Martin en 1737. Nul mieux que lui n'était donc en position de réunir ces nombreux éléments et d'en tirer l'histoire du pays. Il l'a fait avec une rare diligence et une scrupuleuse. exactitude. Son oeuvre n'est pas exempte de reproche, mais c'est, et de beaucoup, ce qu'on a fait de mieux. Là où il a pu asseoir son histoire sur des documents certains, c'est-à-dire, à peu près depuis 1242, il n'a pas laissé un coin inexploré; il a fouillé partout. Sans lui, sans son histoire, une infinité de faits et de personnages, même des temps modernes, nous seraient demeurés inconnus ou inexpliqués. Je dois cependant noter deux lacunes assez singulières. La première, c'est que M. De Tillier ne parle presque point de cette fameuse peste de 1630 qui emporta les deux tiers de la population (70,000 personnes), qui anéan- tit tant de familles, dévora trois Syndics de la Cité, laissa le pays sans clergé et sans commerce. La terreur avait été si grande que pendant plus d'un siècle, au moindre bruit de contagion à l'étranger, on fermait la frontière, on se claquemurait, on poursuivait, arrêtait, expulsait les gens suspects de répandre le. mal (engraisseurs). En 1703, grand émoi par tout le Piémont et le Mi- lanais/ à cause de certains signes en couleur que de tristes plaisants, probablement, s'amusaient à faire sur les mu- railles des maisons. Le Magistrato sopra la Sanità in Torino sedente publia un édit. fort sage, pour mettre en garde la population contre ces terreurs paniques. Mais rien n'y faisait. A Chatillon, on arrête le 10 juillet un pauvre diable d'étranger, avec sa femme et son enfant, parce qu'il por- tait dans une vessie une certaine graisse suspecte. On le traduit à Aoste; on lui fait son procès; on constate que c'est tout simplement du beurre fondu. En considération de ce résultat favorable, on se limite à faire brûler graisse et vessie, et escorter jusqu'à la frontière ces trois mal? heureux. Qu'eût-on fait, grand Dieu! si c'eût été di* beurre frais? En tout cas, il est bien dommage que De Tillier fasse à peine mention, et sans aucun détail, de cette formidable contagion, lui qui eût pu nous dire tant de choses. La seconde lacune, c'est d'avoir oublié de nous dire, à propos de la paix de 1713 (traité d'Utrecht) que ce fut celle qui changea la couronne ducale de Savoie en couronne royale. M. De Tillier avait pourtant, en sa qua- lité de Secrétaire des Etats, dû s'occuper à plusieurs re- prises de cet important événement. Le Conseil des Com- mis eut même des démêlés avec le Chapitre de la Cathé- drale, à propos du Te Deum. Comment se fait-il qu'il n'en dit pas un mot ? On peut s'expliquer la première lacune, en l'attribuant à une répugnance invincible, à un reste de terreur ; on s'étonne de la seconde, et rien ne semble pouvoir uploads/Geographie/ historique-de-la-vallee-d-x27-aoste-tillier-jean-baptiste.pdf
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- Publié le Jul 20, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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