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L FAIT TOUT A MERVEILLE ! Par Marcel MARCHIONI Dans l’Evangile de Marc, au chap

L FAIT TOUT A MERVEILLE ! Par Marcel MARCHIONI Dans l’Evangile de Marc, au chapitre 10 et au verset 46, nous pouvons lire : « Ils arrivèrent à Jéricho, et lorsque Jésus en sortit avec ses disciples et une assez grande foule, le Fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin. Il entendit que c’était Jésus de Nazareth, et se mit à crier : Fils de David, Jésus aie pitié de moi ! Plusieurs le reprenaient pour le faire taire, mais il criait beaucoup plus fort : Fils de David, aie pitié de moi. Jésus s’arrêta et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle en lui disant : Prends courage, lève-toi, Il t’appelle. L’aveugle jeta son manteau, et se levant d’un bond vint vers Jésus. Jésus, prenant la parole lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabonni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a sauvé. Aussitôt, il recouvra la vue et suivit Jésus dans le chemin. » Cette scène dont nous parle l’évangéliste Marc a pour cadre la ville de Jéricho. Dans la Parole de Dieu, Jéricho symbolise le péché, la transgression de la loi de Dieu. Dans cette ville, une assez grande foule suivait Jésus. Dans quel but ? Pour sa personne ou pour ses miracles ? Toujours est-il que Jésus était parmi la foule, parce qu’Il l’aimait. Il chérissait ces moments où Il était mêlé à elle, où Il pouvait sentir battre son cœur. Et voici que Bartimée, mendiant aveugle, nous dit Marc, était assis au bord du chemin. Bartimée veut dire « fils de Timée ». Timée signifie « hautement apprécié ». Son nom voulait donc dire « Fils de celui qui était hautement apprécié. » Son père l’avait-il été ou l’était-il encore ? Nous ne savons au juste, mais ce que nous savons, c’est que Bartimée était mendiant et aveugle. Autrement dit, il dépendait doublement des autres. Aveugle ! Dans un certain sens, la cécité, la maladie, est une puissance que le diable détient encore, mais nous savons que Jésus, à la Croix du Calvaire, a vaincu l’ennemi de nos âmes. Alléluia ! L’apôtre Paul nous dit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Evangile. » Voici la révélation de la Parole de Dieu. Nous savons que tout pécheur est un aveugle qui marche dans les ténèbres de ce monde, en direction de l’enfer. Bartimée, assis au bord du chemin, entendit, nous dit Marc, que c’était Jésus de Nazareth. C’est de ce Nom dont nous aimerions vous parler, ce Nom qui est souverainement élevé, ce Nom qui est invoqué par des millions et des millions d’enfants de Dieu depuis bientôt deux mille ans. Oui, Jésus est le seul chemin, le seul berger, le seul Seigneur, qui nous conduit à Dieu le Père. Qu’Il soit béni éternellement… Et nous allons le voir bientôt, Jésus fera tout à merveille dans la vie de cet homme. Soudain, l’aveugle se mit à crier. Mais pourquoi ces cris ? Parce qu’il sentait que cette maladie qui le plongeait dans les ténèbres n’était pas voulue de Dieu. Au chapitre 12 du même Evangile, nous lisons : « Les scribes ne disent-ils pas que le Christ est le Fils de David ? » Bartimée aussi savait cela. Il va se mettre à crier : « Fils de David, Jésus aie pitié de moi. » Nous aimerions ouvrir ici une parenthèse : Savez-vous qu’aujourd’hui encore, des personnes croient que la maladie est une conséquence du péché ? Cela peut se concevoir dans certains cas mentionnés d’ailleurs dans la Parole de Dieu. Mais prenons le cas d’un pays : les Indes, par exemple. Certains témoignages dignes de foi rapportent que dans certaines régions de ce pays, on ne soigne pas le malade, il souffre pour expier ses péchés. Lui venir en aide serait lui ôter une part de la récompense qui lui est destinée. Cela se passe encore de nos jours. Ah ! me direz-vous, cela est bon pour les Indes, mais nous en Europe, nous n’en sommes plus là ! En êtes-vous seulement certains ? Nous connaissons des personnes qui espèrent gagner le ciel en offrant leurs souffrances à Dieu. Dieu n’a que faire de nos souffrances, son ciel n’est pas à vendre, le salut est gratuit. C’est notre cœur qu’Il désire, c’est dans notre cœur qu’Il veut accomplir une œuvre merveilleuse. Mais revenons à Bartimée, qui crie de plus belle : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! » Marc ajoute : « Plusieurs le reprenaient, mais il criait beaucoup plus fort. » Quel détail touchant, n’est-il pas vrai ? Jésus s’arrêta et dit : « Appelez-le. Alors, les mêmes personnes qui le reprenaient, voyant que Jésus s’intéressait à lui, lui dirent : Prends courage, lève-toi, Il t’appelle. » Mais Bartimée ne s’occupe plus de ce qui se passe autour de lui. Son but et son espérance, c’est Jésus de Nazareth. Et la Parole continue. Au verset 50, nous lisons : « L’aveugle jeta son manteau. » Quelle promptitude ! Il n’y voit toujours pas, mais il est propulsé par la foi. Quelle force a la foi de Bartimée ! Cet ample manteau qui le gênait est repoussé sans hésitation. Dans le domaine spirituel, il vous faut faire de même. Repoussez tout doute, toute incrédulité, tout orgueil, et allez vers Jésus. Et ensuite, nous dit la Parole, Bartimée se leva d’un bond. Quelle rapidité ! Il faut dire que Jésus avait une telle force d’attraction ! Et Bartimée vint vers Jésus. Parfois, on nous dit qu’il est difficile d’aller vers Jésus. Pas du tout. Voilà ce qu’il vous faut faire : aller à Jésus en toute simplicité de cœur. Et Jésus lui posa une question : Que veux- tu que je te fasse ? Dans l’Evangile de Matthieu, au chapitre 20, nous lisons : « Seigneur, que nos yeux s’ouvrent ! Et Jésus, ému de compassion, toucha leurs yeux. » Ce passage nous laisse supposer qu’un autre aveugle était avec Bartimée. Mais nous retiendrons une chose de ce récit que nous donne Matthieu : « Jésus, ému de compassion ». Oh ! les compassions de Jésus ! La suite, nous la retrouvons dans l’Evangile de Marc, au verset 22 : « Va, ta foi t’a sauvé ». Oui, cela est bien vrai, nous sommes sauvés par la foi en Jésus-Christ. Et l’évangéliste continue : « Aussitôt, il recouvra la vue. » En même temps que la lumière du soleil pénètre dans ses yeux éteints, la lumière de la Gloire de Dieu remplit son âme, son être tout entier est visité par la puissance du Très-Haut. Quel merveilleux récit, n’est-il pas vrai ? Oui, le Christ a fait tout à merveille. Ce n’est pas là une légende, une fable, mais c’est ici la Parole inspirée de notre Dieu. Au début de notre message, nous parlions de l’aveuglement spirituel. A notre avis, il est bien plus grave que celui qui concerne le physique. Etre aveuglé pour l’éternité, quelle folie ! Alors que Dieu est lumière. Venez à Lui, comme Bartimée. Il vous accueillera parce qu’Il vous aime. Vous ne le saviez pas ? C’est pourtant cet amour que Jésus a manifesté en mourant sur la Croix pour vous, pour vos péchés. Son précieux sang a le pouvoir de vous purifier de toute iniquité. Venez à Lui, venez à Lui aujourd’hui, et vous recevrez son pardon et sa paix. Que Dieu vous bénisse ! Prions le Seigneur : « Nous te louons, notre Dieu, Créateur des cieux et de la terre ! Toi dont le nom est amour, tu es également la lumière du monde. Et nous te rendons grâces parce qu’un jour tu es venu pour nous éclairer de ta divine lumière. Mais nous ne voulons pas, Seigneur Jésus, garder cette lumière pour nous-mêmes, cette vérité dans un but égoïste, mais tu nous a donné tout cela par grâce, et nous voulons propager cette Bonne Nouvelle autour de nous. Nous te prions Seigneur, de bénir ces quelques paroles qui ont été dites dans la faiblesse du langage, mais avec l’onction de l’Esprit, nous le croyons de tout notre cœur. Et c’est à toi seul, notre Dieu, qu’en revient toute la Gloire, la louange et les actions de grâces à travers Jésus, Celui qui fait tout à merveille ! TEMOIGNAGE DE MONSIEUR JOEL BLACHON Ayant des parents chrétiens évangéliques, j'ai pu voir, au travers de leur vie, ainsi que par l'enseignement reçu à l'Eglise, que leur foi était réelle et essentielle dans leur vie. Je retiens surtout de mon enfance l'existence d'un Dieu juste qui attend de tous, même des enfants, l'obéissance. En grandissant, je réalisais peu à peu qu'il y avait deux manières de vivre : la première était celle des gens que je côtoyais un peu uploads/Geographie/ jesus-fait-tout-a-merveille.pdf