Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Eveil économique de
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Eveil économique de l'Indochine ["puis" (Eveil économique de l'Indochine)] ; Bulletin hebdomadaire L'Eveil économique de l'Indochine ["puis" (Eveil économique de l'Indochine)] ; Bulletin hebdomadaire. 1915. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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GRAVELLE Le font,, du Fleuve Rouge,à Laokay et, la Rbutè^deChapa Le Chemin de, fer de Vinh à Dôngha. La mode!.'....... Chronique indoehinoisè .'.".'. . Chronique intercoloniale; .- . . . Chronique des mines Informations diverses Nous avons, il y a déjà" quelques se- maines,;promis à nos lecteurs de leur raconter par 1le 'menu1 la 'tentative que 1 nous* fîmes -en janvier idernier avec M.' Duclaux, d'aller en automobile à Ha- giang;' La propagande pour l'emprunt nous fit remettre, et quant on commen- ce à remettre au lendemain, on risque fort de remettre à longtemps. En l'es- pèce ce serait dommage, car bien qu'il ait manqué son but,ce voyage fut in- téressant. Il s'agissait pour M. Duclaux, direc- teur de la Société des transports auto- mobiles du Tonkin, d'une part, de faire "* l'essai d'une automobile d'une marque nouvelle en Indochine : une Zédel, d'au- tre part d'étudier la possibilité d'un service automobile régulier de' Tuyén- * Quang .àj&giang... ,. • Il y a en effet dans la province de Hjrgiang des colons français!' hardisr pruniers, dont la foi dans ravenir éco- nomique de cette ^nar.chë lointaine est! basée sur un faifcJrèfrainiï: la^valeurs? intrinsèque du pays, mais aussi sur un- es$bir incertain, celui<-de çp^mmunica^ lions pratiques permettant d écouler vers Hanoï et Haïphpng les produits du , sojl' et du soùs-çojj. et. d'amener; sur,. les, nÉaYchés de la région des marchandises difëDêPt»?etièe ^'ê&laftëeÀ;0P«tes?trans- ports par chevaux de bâts sont*slangs,; coûteux et limités ; par pirogues ils sont moins limités, mais, .extrêmement longs et coûteux'«"latt6ntée?dan^éreux àjla descente. Une bonne roujtevper;me.t- " tant les transports par camions de Tuyên-Quang' à1 Hagiang' serait déjà un grand progrès. Nous ne décrirons pas ici le voyage de Hanoï à Tuyên-Quang par la route. On a le choix actuellement entre deux routes,prochainementonpourra choisir: entre quatre. Nous aurions pu passer par Sontây, Hunghoa, Phutho et Phu- Doan, nous sommes passés par Vinh- Yên, Viétri, Phudoan. De Hanoï à Vinli-Yên, nous sommes passés à l'aller par Gialâm et Phulô, et au retour par le bac des quatre Colon- nes. Il y a 61 km. de Hanoï à Viétri et ..82 de Viétri à Tuyên-Quang. De Hanoï à Phu-Doan nous avons trouvé des routes iexcellentes.' De Phit- Doan à Tuyên-Quang la route, bonne par le beau temps, laisse, paraît-il à désirer quand il pleut. Mais le grand inconvénient c'estde S bac de,Phudoan. Aux basses eaux un banc de sable devant la rampe 'd'accès ^,de là ?r|vçe fauche; dit Sông-Chay cause ^haqùelfois^d«SKèGhouages; il faut alors —pousser le bac à bras d'hommes sur le , ^sable et la boue.!..; Nous y avons perdu une demi-heure au voyage aller et trois Uquarts, d'heure au retour ; mais d'autres voyageurs y ont perdu . plus de temps encore. Aux hautes eaux c'est un cou-* s^a'rtth terribles«Un pont s'impose^ un ; . p^nli..suspendu, d'une seule travée, - qui ne risquerait pas, comme un pont eh ciment armé, d'être emporté par les ; cruèsî et?dont le montage serait facile. Il suffirait de peu de travaux pour rendre praticable aux automobiles la route directe,très pittôresqaej de Vinli- Yên à Tuyên-Quang,par Lien-Sou, la valïéëdii petit Dày : et Dông-Ghàu. M suffirait que l'on sortît d'un bourbier administratifjpour'achever les ponts qui restent à faire sur la" route dé Thaï-' Nguyên à Tuyên-Quangjpar Huohg-Son,1 Vao-Lanjg et Dông-Chàu, à partir dûf quel village, elle se confond avec ur précédente. Cette route présente und énorme intérêt stratégique ; c'est pour- quoi elle ne se fait pas. Si elle avait existé en 1917,1a répression de la révol- te dé Thaï-NgUyên eût été beaucoup plus rapide ; par le fait beaucoup moins d'offibiersauraient eu l'occasion de ré- colter dès décorations."."- ! Nous ne nous attarderons pas non' plus à parler de Tuyèn-Quàng.Cette vil1- 1 le de garnison aux glorieux' souvenirs militaires est un port fluvial et un cen- tre miihiér !dë! tout premier ordre.Il fau- drait parler de ses mines dé charbon qûi^xplbitées par des industriels dispô-; santde capitaux suffisants,et d'un maté- nërjmôdërne; donneraient! bon âh mal an 60.000 tonnes, de\ ses schistes bitu- mineux dont on pourrait tirer par dis- tillation du pétrole,des goudrons et des éisencésjdès mines de zincdeTrang-Da, , actuellement en pleine ; activité et de Yên-Lihh en train de s'outiller, avec la- verie à vapeur, et tramway avec loco- motives à pétrole. Il y aura fort à dire sur le'service automobile, exploité en janvieravec une négligencescandaleuse, et sur l'intéressant projet d'éclairage électrique rendu possible par une offre L'EVEILi.'.ECONOMIQUE*l de courant électrique de la part de l'u- sine de Trang-Dav Nous ne nous arrêtons d'ailleurs à Tuyên-Quang que pour coucher à l'Hô- tel, bien tenu, maisirisuffisant de Ma- dame Sauguet. Très gaie, la bonne peti- te auberge ; on y danse au gramophone, on s'y amuse aussi bien qu'à Métropole. Ils ont bien du mérite, ces boutiquiers- aubergistes français de nos petites villes de province ; car le métier est dur et ne mène pas toujours à la fortune ; mais ils ne logent que des commerçants, des industriels, des mineurs, de petits fonctionnaires, c'est-à-dire la roture. Aussi ne les soutient-on guère, les belles grosses subventionssontréservées aux étrangers qui offrent de construire des Palaces pour les millionnaires et les princes. Le lendemain nous partons à 7 h. 45. La route est bonne, au début, large,bien empierrée. Elle sort de la ville en pas- sant entre de petites collines, dont l'une que couronne la résidence.marque l'em- placement de la mine de charbon. On traverse la plaine d'Y-La, assez bien cul- tivée, puis, -après un petit village; càlho-, iiqne où l'on voit une plantation"de teck, c'est la brousse. Sans doute dans quel- ques années, quand un tramway mettra Tuyên-Quang en communications ra- pides avec le delta, ces quelques .ha- meaux que nous apercevons, à travers la brousse et qu entourent de vagues petites rizières.seront devenus de gros et riches villages et toute la .plaine sera bien cultivée. uploads/Geographie/ l-x27-eveil-economique-de-l-x27-indochine-bpt6k5586379p.pdf
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- Publié le Aoû 15, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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