La Suisse Langues officielles : allemand, français, italien, romanche Capitale

La Suisse Langues officielles : allemand, français, italien, romanche Capitale : Berne Plus grandes villes : Zurich, Genève, Bâle, Lausanne,Berne Forme de l’État : Démocratie semi-directe - Président : Hans-Rudolf Merz Population : 7 581 5201 hab. La Suisse, ou la Confédération suisse pour les usages officiels, est un pays d’Europe de l'Ouest sans accès à la mer entouré par l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Autriche et leLiechtenstein. Elle a quatre langues nationales : l'allemand (die Schweiz), le français, l'italien (Svizzera) et le romanche (Svizra). Elle est constituée de la fédération des 26cantons suisses. Le pays a une longue tradition de neutralité politique et militaire et abrite de nombreuses organisations internationales. Histoire Peuplé dès la préhistoire, c’est à l’époque celtique grâce aux Helvètes surtout, que le territoire suisse franchit le seuil de l’histoire. En 58 av. J.-C. les Helvètes, poussés par la pression migratoire des tribus germaniques, tentent de s’installer dans le sud- ouest de laGaule. Battus à Bibracte par les armées de Jules César, ils sont reconduits sur leurterritoire d'origine qui devient ensuite part de l'Empire romain. Largement christianisé, le territoire suisse est ensuite occupé par les Burgondes et les Alamans au V e siècle . Incorporé successivement aux royaumes de Bourgogne, des Francs, puis à l’empire carolingien, il est rattaché au XI e siècle , à la chute duroyaume de Bourgogne transjurane, au Saint-Empire romain germanique où il est alors le théâtre de dures luttes féodales. La date de 1291 est choisie à la fin du XIX e siècle comme date de naissance de la Suisse, car c'est celle du pacte fédéral, le plus vieux document écrit connu parlant du renouvellement d'une précédente alliance entre des cantons suisses : Uri, Schwyz, qui donnera son nom au pays, et Nidwald 5 ,6 (vallée inférieure d'Unterwald). Ces cantons confirment en 1315 leur alliance par le pacte de Brunnen, conclu après labataille de Morgarten qu'ils remportent contre l'armée du Saint-Empire romain germanique. Les territoires avoisinants, Lucerne, Zurich, Glaris, Zoug et Berne se rapprochent d'eux au XIV e siècle , fondant ce que l'on appelle aujourd'hui la confédération des VIII cantons. Le XV e siècle est parsemé de conquêtes et voit la Confédération atteindre le Rhin et la Suisse romande, tout en s’alliant avec les territoires environnants que sont le Valais, Appenzell, Saint-Gall, les Ligues grises (canton des Grisons) etFribourg. Le pays participe à la guerre de Bourgogne de 1474 à 1477, puis est le théâtre de celle deSouabe en 1499 à la suite de quoi les cantons deviennent indépendants de facto du Saint Empire. Ce n’est cependant qu'après la Guerre de Trente Ans lors de la signature des traités de Westphalie en 1648 que cette indépendance est officiellement reconnue. La fin du XV e siècle voit une première opposition entre les villes et campagnes qui aboutit finalement auconvenant de Stans, signé en 1481 avec l'aide de Nicolas de Flue, qui ouvre la porte à cinq nouveaux cantons : Fribourg, Soleure, Appenzell, Bâle et Schaffhouse. Ainsi, le début du XVI e siècle voit la naissance de la confédération des XIII cantonsqui renforce ses alliances locales avec Bienne, Saint-Gall et Neuchâtel et étend ses possessions au Tessin et dans le canton de Vaud. Lesguerres d'Italie et surtout la bataille de Marignan (1515) sonnent la fin de ses activités militaires hors de son territoire. Seuls les mercenairessuisses feront désormais parler d’eux sur les champs de bataille européens et au Vatican. Déchiré par la Réforme, le pays se divise et est le théâtre de plusieurs guerres de religion : la Première et deuxième guerre de Kappel (1529 et1531), Première guerre de Villmergen (1656), Deuxième guerre de Villmergen (1712), occupent la politique intérieure. La démocratie des premiers temps laisse la place à des gouvernements oligarchiques qui bloquent les réformes proposées par les Lumières. L’invasion française de 1798 libère les pays sujets et réforme profondément la Suisse en faisant un État unitaire : la République helvétique qui ne dure que quelques années. En effet, devant les troubles intérieurs incessants, Napoléon impose l'Acte de médiation en 1803, par lequel il rétablit les cantons (Vaud, Argovie, Thurgovie et Saint-Gall devenant alors des cantons à part entière) tout en retirant Neuchâtel, Genève et leValais qui redeviennent éphémèrement indépendants puis sont intégrés à l'Empire français. En 1814 et 1815, la Restauration permet la création d'un État de 22 cantons reconnu comme neutre par l’« Acte de reconnaissance de la neutralité perpétuelle de la Suisse » rédigé par Charles Pictet de Rochemont et signé lors du congrès de Vienne. Cependant, les luttes entre les conservateurs et les libéraux-radicaux aboutissent à la guerre du Sonderbund en 1847 et à la victoire de ces derniers qui profitent de leur victoire pour créer, en 1848, un État fédéral qui abolit les frontières intérieures, impose unemonnaie unique et une armée de milice fédérale. La première constitution fédérale, acceptée le 12 septembre 1848 met en place les bases politiques de la Suisse. Elle est révisée en 1874 pour y ajouter le droit de référendum puis en 1891 celui d'initiative populaire. Parallèlement aux événements politiques, le XIX e siècle voit l'essor du tourisme et des premiers voyages organisés, en particuliers dans les régions alpines. Le développement de l'infrastructure touristique (transports, hôtellerie) prend de l'ampleur. Le début du XXe siècle voit la suite du travail législatif : un code pénal, puis un code civil fédéral sont créés. La Suisse échappe aux deux guerres mondiales et devient peu à peu le siège de nombreuses organisations internationales. C’est en février 1971 que les Suisses, après plusieurs refus, acceptent avec une majorité de 65 7 % la participation des femmes à la vie politique fédérale. L'adhésion de la Suisse et son intégration aux principales organisations internationales (Conseil de l'Europe en 1963,Organisation des Nations unies le 10 septembre 2002) se fait également avec un décalage par rapport à ses voisins. Politique-Fédéralisme La Suisse est constituée de 26 cantons :  Appenzell Rhodes-Extérieures *  Appenzell Rhodes-Intérieures *  Argovie  Bâle-Campagne *  Bâle-Ville *  Nidwald *  Obwald *  Saint-Gall  Schaffhouse  Schwytz  Berne  Fribourg  Genève  Glaris  Grisons  Jura  Lucerne  Neuchâtel  Soleure  Tessin  Thurgovie  Uri  Valais  Vaud  Zoug  Zurich * Anciens demi-cantons Les cantons sont souverains selon leur constitution respective. La répartition des compétences entre la Confédération et les cantons est formalisée dans la constitution fédérale. Celle-ci précise les limites de leur souveraineté. Certaines compétences sont attribuées explicitement aux cantons ou à la Confédération. Ce qui n'est pas explicitement délégué à la Confédération est du ressort des cantons. La superficie des cantons varie entre 37 et 7 105 km2 et leur population de 15 000 à 1 261 000 habitants (2004). Chaque canton est divisé en communes. De nombreux cantons ont une subdivision intermédiaire nomméedistrict. Chaque canton dispose de sa propre constitution. La Constitution fédérale garantit leur autonomie : ils prélèvent des impôts et adoptent des lois dans tous les domaines qui ne relèvent pas de la compétence de la Confédération. Un certain nombre de domaines sont ainsi gérés uniquement au niveau cantonal. On y trouve par exemple l’éducation (sauf les universités fédérales), la gestion des hôpitaux (sauf les hôpitaux communaux et privés), la construction et l’entretien de la majorité des routes (sauf les autoroutes et routes nationales) et la police (contrairement à l’armée), d’autres charges sociales ou encore le contrôle de la fiscalité. La souveraineté des cantons se limite donc à certains domaines et est en outre toujours limitée par le principe de la primauté du droit fédéral, ou force dérogatoire du droit fédéral (contrairement à l’équipollence des normes en vigueur en Belgique). Les cantons ont tous leur propre parlement (appelé dans la plupart des cantons francophones Grand Conseil) et leur gouvernement (appelé dans la plupart des cantons francophones Conseil d’État). La structure politique de la Suisse est composée du pouvoir législatif, du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire. Chaque canton définit la composition et le fonctionnement des trois pouvoirs. En principe, il appartient aux cantons d'appliquer non seulement le droit cantonal, mais aussi le droit fédéral (fédéralisme d'exécution, contrairement aux États-Unis et à laBelgique). Relief Mis à part les quelques plaines alluviales, du Rhin et du Rhône notamment, chaque région possède un relief plus ou moins marqué, des collines du plateau et du Jura (1000 - 1600 m) au sommets des Alpes (2000 - 4600 m). Bien que d'importance modeste du point de vue économique, la région alpine comporte les paysages les plus variés et les plus marquants de la Suisse, voire du continent européen. Leur étendue correspond en outre à près des deux tiers du pays (62,5 % du territoire). La topographie, notamment la barrière que forment les Alpes, est aussi à l'origine d'une grande variété de climats. Certains grand cantons se trouvent entièrement ou presque à l'intérieur du périmètre alpin, il s'agit du Valais, du Tessin et des Grisons. Les chaînes de montagne principales (comprenant des sommets supérieur à 4 000 mètres) sont quant à elles localisées dans les régions uploads/Geographie/ la-suisse.pdf

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