Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Clinique médicale de S

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Clinique médicale de Saint- Antoine. Leçons sur la lithiase biliaire / par A. Chauffard Chauffard, Anatole (1855-1932). Auteur du texte. Clinique médicale de Saint-Antoine. Leçons sur la lithiase biliaire / par A. Chauffard. 1914. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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Copyright by Masson et Cie 1914 Je suis loin de vouloir me priver de toutes les ressourcesprécieuses d'unepareille méthode,si large, si compréhensive dans ses visées, si libre dans ses allures, etje suis de ceux qui croient que le clinicien doit s'intéresser à toutes choses et prendre son bien partout où il le trouve. Spécialiser un enseignement de clinique médicale serait le confiner dans des limites trop étroites. Mais, dans les leçons qui sont faites, je pense qu'il peut être intéressant et utile de réserver une place à un enseignement méthodique, coordonné, qui prend un grand sujet médical et l'étudié sous ses principaux aspects. C'est ce que, II PREFACE. dans ce volume,j'ai essayé defairepour la Lithiase biliaire. Peut-être ai-je été incliné au choix de ce sujet par une série d'études antérieures; mais un tel motif, toutpersonnel, ne m'eûtpas suffi si je n'avais cru que la publicationde ces Leçonspeut aideràfaire mieux connaître un état morbide dont l'histoire s'est singulièrement agrandie dans ces dernières années. Si je puis remplir mon programme de demain, peut-être cette première série aura-t-elle pour suite des Leçons de clinique hépatique. Je me suis efforcé de rendre les pages qui vont suivre aussi simples et aussi pratiques que possible, sans les alourdir d'une documentationqui, sur un tel sujet, pourrait être infinie, mais me paraîtrait déplacée. Sans doute, une leçon de clinique a le devoir de ne rien ignorer d'important sur le sujet qu'elle étudie, mais ne lui demandons pas de devenir une revue générale; pour rester oeuvre d'expérience personnelle, elle doit toujoursfaire passer la chose vue avant la chose lue. J'ai tenu, enfin, à mettre en tête de ce volume la Leçon inaugurale par laquellej'ai eu l'honneur de prendrepossession de la chaire de clinique médicale de Saint-Antoine. Janvier 1914. LEÇON INAUGURALE (13 Janvier 1912) STABILITÉ ET CONDITIONS DE VARIATION DES ESPÈCES MORBIDES MESSIEURS, En inaugurant mon enseignement à la Clinique médi- cale de Saint-Antoine, mon premier devoir est d'exprimer tous mes très sincères remerciements à mes collègues de la Faculté qui m'ont fait le grand honneur de me confier cette chaire; de dire aussi à M. le Doyen, à tous ceux de mes collègues, de mes amis, de mes élèves qui, aujour- d'hui, ont tenu à m'encourager de leur présence, combien je leur en suis reconnaissant. Je ne me dissimule aucune des difficultés de ma tâche, et je sais que si l'enseignement de la clinique est le but suprême d'une vie vouée aux études médicales, il est aussi le plus périlleux des hon- neurs. Dans une telle chaire, parler c'est agir, et vraiment avoir charge d'âmes. CHAUFFARD. I 2 CLINIQUE MÉDICALE DE SAINT-ANTOINE. Vous me permettrez de ne vous faire aucune profession de foi; je suis malheureusementarrivé à une époque de la vie où l'on n'a plus à en faire; il faut être accepté tel que l'on est, et je ne puis que vous demander d'être bien convaincus de mon extrême désir de satisfaire, dans les limites de mes forces, à tous les devoirs que m'impose la mission qui m'est confiée. Je voudrais que cette belle Clinique de Saint-Antoine fût une maison largement ouverte, très accueillante, aussi pleine de vie qu'elle est pleine de lumière. Je voudrais que l'on y apprît à concilier les nobles et anciennes traditions de la médecine française avec les aspirations modernes, toutes orientées vers l'évolution de plus en plus scienti- fique de la clinique. C'est dans cette voie que je m'effor- cerai de marcher, avec toute ma conviction, tout mon amour profond de la médecine pratique et de la médecine scientifique, ces deux soeurs d'âge si différent, mais que l'on aurait également tort de croire l'une trop âgée et l'autre trop jeune. Elles marchent maintenant la main dans la main, et rien ne pourra plus les séparer. Je trouverai ici toutes les ressources nécessaires, en même temps que l'exemple du maître qui m'a précédé dans cette chaire, de M. le professeur Hayem ; sa longue carrière magistrale, toute consacrée au travail scientifique le plus élevé, ne sera pas oubliée, et a droit au respect de tous. Qu'il me soit permis cependant, au seuil de cette nou- velle période de ma vie, d'exprimer un double sentiment de regret. Je suis un nouveau venu ici, dans cet hôpital où je n'ai encore rien mis de moi-même, et je ne puis m'empêcher d'envoyer un dernier souvenir à mon cher VARIATION DES ESPÈCES MORBIDES. 3 Cochin, où j'ai passé dix-sept années de ma vie médicale, les meilleures à coup sûr et les mieux remplies. J'étais entré à Cochin comme dans une maison de famille, dans cet hôpital où mon père avait été chef de service, où une des salles porte son nom, et dans lequel, tout au début de mes études, j'avais été admis dans le service de M. Bucquoy, mon premier maître en médecine. Dans cet hôpital, j'ai vécu de trop longues et trop bonnes années pour pouvoir en perdre le souvenir. Et je n'y regrette pas seulement ces belles années de jeunesse, mais presque autant les dévouées amitiés qui m'y entouraient. Je n'oublierai jamais quelle était l'ac- tivité de ce foyer de travail où, d'un commun accord, médecins et chirurgiens nous nous efforcions de mettre en pratique l'entr'aide scientifique et l'union pour le progrès. Ces traditions, du reste, je suis certain de les retrouver ici, non moins bienfaisantes pour la grandeur de l'oeuvre commune. Une dernière pensée, douloureuse, doit encore me retenir au seuil de cette première leçon. Il était un homme, maître entre tous, qui voulait bien m'honorer de son affection, et, depuis longtemps, m'avait promis de venir m'entendre au jour de ma première leçon de cli- nique. Sa disparition soudaine et prématurée a mis en deuil la médecine française, et vous avez déjà compris que je veux parler de M. le professeur Dieulafoy. S'il n'est plus là, qu'au moins il nous reste présent par un dernier hom- mage de respectueux souvenir. Je ne veux pas ouvrir cette Clinique sans la mettre sous la protection et l'égide uploads/Geographie/ lecons-sur-la-lithiase-biliaire-i.pdf

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