Histoire et repères les indo-europeens et le monde - Qui étaient les Indo- Euro
Histoire et repères les indo-europeens et le monde - Qui étaient les Indo- Européens originels - D'où viennent ces enfants blonds aux yeux bleus du Cachemire et d'Afghanistan? D'où viennent ces enfants blonds aux yeux bleus du Cachemire et d'Afghanistan? Rappels ethno-inguistiques. Les Indo-Européens et le Monde: Source : http://vilistiaasie.fr-org.org/... Jeudi 21 Avril 2011 Fille Kalash / Pakistan blonde avec des tatouages faciaux • Devant l’évidente ressemblance des racines des mots des langues Européennes et de nombreuses langues majeures de l’Asie du sud et centrale (Iran, Inde, Afghanistan, Pakistan, Kurdistan, Tadjikistan, Xinjiang, etc…), les chercheurs ont bien vite supposés un lien de parenté entre ces langues. Les études ont eues tôt fait de confirmer de manière certaine que ces langues avaient bien une origine commune. Cette famille de langue a été appelée les langues Indo-européennes et leur ancêtre commun le proto-Indo-européen. En effet, on peut dire que le Français est apparenté à l’Hindi, l’Allemand au Farsi (la langue Iranienne), le Gaëlique au Kurde, le Latin au Sanskrit (Langue Indo-européenne Indienne antique), etc … Toutes ces langues sont parentes entre elles. Les analogies sortent du champ de la linguistique pour se poursuivre dans le champ culturel. En effet, il y a parfois des ressemblances troublantes entre les religions et cultures de l’antiquité Européenne et, par exemple, les textes les plus anciens de l’hindouisme. La parenté se lit parfois jusque dans le nom des dieux (le Dyaus pitar de l’hindouisme rappelle le Jupiter des Romains ou le Zeus (aussi dénommé parfois Zeus pater) des grecs, ayant pour origine un antique dieu père- ciel. Parfois la personnification des dieux eux-mêmes est similaire. Ainsi, l’Indra du RigVeda, texte sacré antique le plus ancien de l’hindouisme, rappelle étrangement Thor, le dieu du tonnerre du panthéon Scandinave (Indra est le dieu guerrier des éléments météorologiques, il écrase les êtres maléfiques (comme par exemple Vritra, un serpent géant) avec sa masse d’armes, nommée Vajra, qui est le symbole de la foudre. Indra trouve son reflet dans Thor, qui écrase les êtres maléfiques (comme Jörmungandr, le serpent géant qu’il combat au Ragnarök) avec son marteau nommé Mjöllnir, qui est le symbole de la foudre et du tonnerre. [ndr : d'une racine Indo-européenne qui a donné aussi malleus (marteau en Latin, donnant maillet en Français) et qui est sans doute à l'origine d'une racine Indo-européenne désignant la foudre (après tout, la foudre "frappe" - d'ou l'idée de marteau/masse/massue s'abattant), et que l'on trouve dans le Russe molniya, le Lituanien milna et les mots Gallois mellt et mellen D’autres divinités Indo-européennes antiques, par exemple le Perkunas Balte, le Perun Slave, le Taranis Gaulois, le Tarhun Hittite et d’autres, sont aussi très similaires. Ce constat d’une origine linguistique commune de l’immense majorité des langues de l’Europe et de nombreuses langues d’Asie centrale et d’Asie du sud, ainsi que les points communs dans les cultures et religions anciennes de l’Europe païenne et des cultures anciennes et récentes des régions Asiatiques précitées, amène à se demander comment une culture et une langue (un hypothétique mais très vraisemblable langage proto-indo-Européen) a pu se répandre avec une telle ampleur à travers de telles distances parmi des peuples si différents. Qui étaient ses locuteurs originels ? Quelle était leur origine ? Pour certains, cela ne peut que signifier une invasion de l’Europe par des peuples Asiatiques issus d’Asie Centrale ou du Sud, il y a de nombreux millénaires (voire de populations issues d’Anatolie (actuelle Turquie) ayant apportées l’agriculture en Europe, pour Colin Renfrew). Une autre théorie existe, la théorie dite des « Kourganes« , qui pose que depuis les bords de la mer noire, en Ukraine et en Russie du sud, des gens appartenant a une civilisation de peuples blancs de type Européen, connue comme la culture des Kourganes – plus spécifiquement comme les Cultures Sredny Stog entre 4500 et 3500 avant J.C. et de Yamna entre 3500 et 2200 avant J.C. (Les cultures de Samara et de Khvalynsk, autour de -5000, semblent aussi représenter un stade antérieur de cet ensemble culturel) - aient migré pour partie vers l’est et le sud-est, vers l’Asie Centrale, tandis que d’autres étendraient leur influence vers l’ouest et l’Europe, s’imposant et se fondant progressivement avec les autres peuples blancs habitant l’Europe, au cours des siècles. L’archéologie garde, semble-t-il, la trace de ces mouvements de peuples pasteurs du nord de la mer noire, identifiés ici comme les Indo-européens originels, aussi bien en Europe qu’en Asie. Sans doute installés jusque dans les environs du nord de l’Afghanistan vers 2000 avant J.C. (sans doute issus de la culture Andronovo d’Asie centrale) les migrants Indo-européens en Asie se seraient répandus dans le nord- ouest de l’Inde entre 1800 et 1600 avant J.C., puis dans toute sa moitié nord, enfin plus tard, dans l’est de l’Iran. (Plus de détails sur l’Inde et la ressemblance du Sanskrit à des langues européennes antiques comme le Latin) Expansion Indo-Européenne supposée jusque vers l’an 1000avant J. C. Y a-t-il une quelconque preuve indiscutable de tout cela ? Non, pas vraiment. Néanmoins, des indices concordant pointent souvent dans la même direction. Ainsi par exemple, sur cette étendue où l’on parle des langues ayant une origine commune, et ayant eu des traits culturels communs, l’on trouve aussi des points communs génétiques, semble-t-il. Les études génétiques montrent que sur quasiment toute l’étendue géographique où l’on retrouve des langues Indo-Européennes (ou éventuellement où il y en eût dans le passé), l’on retrouve un haplogroupe (1) R1a (avec des quantités très variables : de beaucoup à très peu), un des seuls éléments génétiques véritablement communs sur ces régions étendues. De là, il est possible de conjecturer que le peuple porteur de cette signature génétique (précisément l’haplogroupe R1a1a, du type ADN-Y) a été le vecteur d’Indo-européanisation de l’Europe et de l’Asie centrale ainsi que de l’Asie du sud. Or cet haplogroupe semble bel et bien appartenir a un peuple Europoïde. Le constituant principal des peuples Européens en pourcentage de leur population totale est l’haplogroupe R1 lequel est divisé en 2 sous-groupes majeurs, R1a et R1b (et chacun d’eux en d’autres sous- groupes). R1b, parent du R1a, est l’haplogroupe majoritaire en Europe de l’ouest et R1a est très présent en Europe de l’est et en proportion non négligeable en Europe du nord (environ 25-30 % des hommes en Norvège ont ce marqueur génétique, par exemple). Sur toute cette étendue géographique Eurasienne, on retrouve aussi des haplogroupes ADNmt U et H qui sont sans doute, du moins en Asie (car en Europe, ils ne sont pas seulement représentatifs des peuples Indo-européens originels), associés aux Indo-européens (l’haplogroupe H est l’haplogroupe ADNmt le plus répandu d’Europe). D’autres haplogroupes ADNmt sont visiblement concernés mais les choses sont en général moins claires à démêler pour eux. ————————————————————————— (1) Les haplogroupes sont des signatures génétiques qui identifient les différents peuples suite à des mutations du génome, propres à un groupe éthnique donné. Il y a deux ensembles d’haplogroupes. Certains marqueurs les identifiant se trouvent sur le chromosome Y (haplogroupe ADN-Y ) et permet de déterminer l’appartenance ethnique de l’ancêtre masculin le plus lointain ayant eu cette signature génétique, de manière exclusivement patrilinéaire (le père du père du père du père du père etc…). L’autre ensemble d’haplogroupes est identifié à partir de l’ADN mitochondrial (haplogroupe ADNmt ) et cet ADN est transmis de manière strictement matrilinéaire (la mère de la mère de la mère de la mère, etc…) et permet de déterminer l’appartenance ethnique de l’ancêtre féminin le plus lointain ayant eu cette signature génétique propre. Carte des haplogroupes déterminés via l’ADN du chromosome Y. —————————————————— ————————————————————————– Les peuples Européens sont constitués principalement des haplogroupes (ADN-Y) R1 (R1a, R1b) et I (I1, I2a, I2b) à cela se rajoute des haplogroupes plus spécifiques d’autres régions du monde (Moyen et proche orient, Afrique du nord, peuples Ouraliques du nord de l’Eurasie génétiquement proches des Asiatiques d’extrême orient). Pour les haplogroupes de l’ADN mitochondrial (lignée féminine), il y a de nombreux haplogroupes Europoïdes dont les principaux sont H et U – de nombreux de leurs sous-groupes sont typiquement europoïdes, du moins – (U et K, car K est en fait une évolution de U8 et est au bout du compte de la même famille), que l’on trouve aussi sur tout l’espace géographique accueillant où ayant accueilli des peuples Indo-européens. ———————————————————————————————————————————– Petite parenthèse éclairante : Quittons un instant les Indo-européens. On trouve ces deux haplogroupes ADNmt Europoïdes aussi au Maghreb (H et U (quelques U5, mais en l’occurence surtout U6, qui lui, n’est sans doute pas à proprement parler europoïde bien qu’originellement Eurasiatique) et aussi un autre haplogroupe ADNmt répandu en Europe, l’haplogroupe V. On trouve aussi un haplogroupe ADN-Y Europoïde, R1b (l’haplogroupe ADN-Y typique des Berbères est du type E1b1b1b, une lignée originellement est-Africaine), en particulier de manière assez importante chez les Kabyles, ce qui explique sans doute leur assez fréquents phénotypes Européens (Quelques exemples de phénotypes Europoïdes du Maghreb). Des os d’une population de la région du Taforalt (dans les montagnes Marocaines du nord), vieux de 12000 ans (et donc datant sans doute d’avant l’arrivée uploads/Geographie/ les-indo-europeens-petit.pdf
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- Publié le Jan 06, 2023
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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