Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Moines d'Occident,

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les Moines d'Occident, depuis saint Benoît jusqu'à saint Bernard, par le comte de Montalembert,... Montalembert, Charles Forbes de (1810-1870). Les Moines d'Occident, depuis saint Benoît jusqu'à saint Bernard, par le comte de Montalembert,.... 1860-1877. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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AVIS DES ÉDITEURS Les tomes III, IV et V des Moines d'Occident forment une série à part, consacrée exclusivementà l'histoire de la Conversion de l'Angleterre par les Moines. Au mois d'avril dernier, les tomes III et IV étaient entièrement imprimés, le tome V était sous presse, et il ne restait plus à l'auteur qu'un petit nombre de pages à écrire pour combler diverses lacunes de son récit, lorsqu'une cruelle maladie, qui dure encore, l'a condamné à interrompreson travail. Ne pouvant prévoir à quelle époque il lui sera permis de le reprendre, il a cédé aux instances que nous lui avons faites en autorisant dès à présent la publication du tome III, qui nous a paru pouvoirse détacher facilement de la suite du récit. Les tomes IV et V paraîtront ensemble dans le plus bref délai possible. 1er décembre 1866. LES MOINES D'OCCIDENT PARIS. — IMP. SIMON RACON ET COMP., RUE D'ERFURTH, 1. LES MOINES Fide ac veritate. TOME TROISIÈME CONVERSION DE L'ANGLETERRE PAR LES MOINES I JACQUES LECOFFRE ET CIE, LIBRAIRES-ÉDITEURS PARIS 90, RUE DONAPARTE, 80. LYON ANCIENNE MAISON PERISSE. 1866 PRAENOBI Ll VI RO EDVINO WYNDHAM QUIN, COMITI DE DUNRAVEN HIBERNIAE ET BRITANNIC PARI, ORDINIS S. PATRICII EQUITl, COMITI ITINERIS COMISSIMO, AMICO IN ADVERSIS PROBATISSIMO, CIVI PRISCAE FIDEI SIMUL AC PATRIAE LAUDI SERVANTISSIMO QUI INSUPER, EX ANTIQUIS5IMA INTER CELTAS PROGENIE EDITUS , CELTICIS CATHOLICISQUE REBUS STRENUÈ SEMPER INCUBUIT, TERTIUM HOC OPEROSI LABORIS VOLUMEN D. D. D. CAROLUS COMES DE MONTALEMBERT. NOTE TOUR LES I'OSSESSEURS DE LA PREMIÈRE ÉDITION DES TOMES I ET II. Pour obéir à des conseils d'une grande autorité, nous avons dû, dans la seconde édition des deux premiers volu- mes de cet ouvrage, diviser en deux les anciens livres V et VI, de sorte que le livre VII de la première édition est devenu le livre IX de la seconde, et que par Conséquentle livre qui suit et qui ouvre le tome III a dû recevoir le chiffre X. Mais cette solution de continuité n'est qu'apparente : le livre X du tome III n'en fait pas moins suite au livre VII du tome II de la première édition. LIVRE X ORIGINES CHRÉTIENNES DES ILES BRITANNIQUES Dilata locura tentorii lui, et pelles ta- bernaculorumtuorum extende, ne parcas: tongos fac funiculos tuos, et clavos tuos consolida. Ad dexteram enim et ad laevam penetrabis : et semen tuum gentes haere- ditabit. ISAIAS. LIV, 2. 5. MOINES D' OCC. III CHAPITRE PREMIER La Grande-Bretagne avant la conversion des Saxons. Caractère du peuple anglais : héritier du peuple romain, il ne lui emprunte que sa grandeur et son orgueil.— D'où lui est venue sa religion? Des papes et des moines.— Les moines ont lait l'An- gleterre comme les évêquesont faitla France.— Les héros de la résistanceàl'Empire : Caractacus,Boadicea,Galgacus.— Aucune trace du droit romain en Angleterre; touty est celtiqueou teuto- nique.—LaBretagneestla première desnations occidentales qui sache vivre sans Rome, et la premièrequi sacherésister aux bar- bares. — Ravages des Pietés ; Gildas ; arrivée des Anglo-Saxons en Bretagne, ils y détruisentl'édifice du christianisme primitif. — Origines du christianisme breton ; le proto-martyr saint Alban.—Ravagesdes Saxons; secours prodiguéspar la Papauté — Mission de Palladius, puis de saint Germain d'Auxerre. — Bataille de l'Alléluia. — Le Breton Ninian devient l'apôtre des Pietés du Midi : son établissementà Whitehorn;férocité des Ca- lédoniens; sa mort.— Glastonbury ; légende de Joseph d'Arima- thie ; tombe du roi Arthur.— Situation de la Bretagnede 450 à 550; quatre races diverses; les Pietés, les Scots,les Bretons et les Saxons.—D'oùviendra aux Saxons la lumière de l'Évangile? Il y a dans l'Europe moderne, à sept lieues de la France, en vue de nos plages du Nord, un peuple dont l'empire est plus vaste que celui d'Alexandre ou des Césars 1, et qui est à la fois le plus libre et le plus puissant, le plus riche et le plus viril j 1. Les dernières statistiques portent à cent Soixante-Quatorze mil- lions le nombre des sujets ou desvassaux de la couronne d'Angleterre. 4 ORIGINES CHRÉTIENNES le plus audacieux et le plus réglé qui soit au monde. Aucun peuple n'offre une élude aussi in- structive, un aspect aussi original, des contrastes aussi étranges. A la fois libéral et intolérant, pieux et inhumain, amoureux de l'ordre et de la sécurité autant que du mouvement et du bruit, il unit un respect superstitieux pour la lettre de la loi à la pratique la plus illimitée de l'indépendance individuelle. Versé comme nul autre dans tous les arts de la paix et néanmoins invincible à la guerre, parfois même épris pour elle d'une passion effrénée ; trop souvent étranger à l'enthousiasme, mais inca- pable de défaillance, il ignore jusqu'à la notion du découragement ou de la mollesse. Tantôt il mesure tout à l'aune de ses profits ou de ses caprices, tantôt il s'enflamme pour une idée ou une passion désin- téressée. Aussi mobile que pas un dans ses affections cl ses jugements, mais sachant presque toujours se contenir et s'arrêter à temps, il est doué à la fois d'une initiative que rien n'étonne et d'une per- sévérance que rien n'abat. Avide de conquêtes cl de découvertes, il erre et court aux extrémités de la terre, puis revient plus épris que jamais du foyer domestique, plus jaloux d'en assurer la dignité et la duréeséculaire. Ennemi implacable de la contrainte, il est l'esclave volontaire de la tradition et de la discipline librement acceptée, ou d'un préjugé héré- ditairementtransmis.Nul peuple n'a été plus souvent conquis, nul n'a su mieux absorber et transformer DES ILES BRITANNIQUES. 5 ses conquérants. Nul n'a persécuté le catholicisme avec un plus sanguinaire acharnement ; encore aujourd'hui, nul ne semble plus hostile à l'Église, et cependant nul n'en a plus besoin; nul aussi ne lui fait plus défaut; nul n'a laissé dans son sein un vide plus irréparable; nul enfin n'a prodi- gué à nos évoques, à nos prêtres, à nos religieux proscrits une plus généreuse hospitalité. Inacces- sible aux orages modernes, celte île a été un asile inviolable pour nos pères et nos princes exilés, non moins que pour nos plus violents ennemis. Ni l'égoïsme parfois sauvage de ces insulaires, ni leur indifférencetrop souvent cynique pour les dou- leurs et la servitude d'autrui, ne doivent nous faire oublier que là, plus que partout ailleurs, l'homme s'appartient à lui-même et se gouverne lui-même. C'est là que la noblesse de notre nature a développé toute sa splendeur et atteint son niveau le plus élevé. C'est là que la passion généreuse de l'indépendance, unie au génie de l'association et à la pratique con- stante de l'empire de soi, ont enfante ces prodiges d'énergie acharnée, d'indomptable vigueur, d'hé- roïsme opiniâtre, qui ont triomphé des uploads/Geographie/ les-moines-d-x27-occident-tome-3.pdf

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