Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les vers dorés de Pyth
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les vers dorés de Pythagore , expliqués et traduits pour la première fois en vers eumolpiques français, précédés d'un [...] Les vers dorés de Pythagore , expliqués et traduits pour la première fois en vers eumolpiques français, précédés d'un Discours sur l'essence et la forme de la poésie, chez les principaux peuples de la terre... par Fabre-D'Olivet. 1813. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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LES VERS DORÉS DE PYTHAGORE, EXPLIQUÉS, tT TRABmM POUR t.A PMHtERB MïS EN VERS EUMOLPIQUES FRAN~AM; PRÉCÉDÉS D'UN DISCOURS SUR L'ESSENCE ET LA FORME DE LA POEME, CMZ us MtNCKMnE PBUPt.M BE La TMM, Adressé à la cluse de la Langue et de la Littêtatate iMm~aisM, et à celle d'Hiatoire et deLittêratare ancieanederin&titatNCpetM de France PAR FABRE-D'OLIVET. *AH<ra)~t'<t7e!t,3'~t~6<~t~6tMt. s Je ~aisparler am Sage ~hHgB.ez!M ~o&a)M'. fe~&Jfy<&gaMte<Mten'<B'~MM9~&t)B.~ A PARIS~ Chez TREUTTEL et wÙ&TZ,M!ra~Mt~ Ancien Mtel de LaaragaàM, n" 17 Et à STRASBOURG,même Maison de CommeMe~ !8ï3. DISCOURS SUR L'ESSENCE ET LA FORME DE LA POESIE, .~r~Me a! &! C~M~ aS~ &: Z<:a~Ke ~<~ Z:i~e~<!M'e ~aM~aMM, celle <Mf&&~ e< Z&a~M <!?<????? <~ /*7~M~&~M~parM/<~~<M!CC. *<~M~«~t«~~M«~M~~ MESSIEURS, c' AVANT de pubH~r ta traduction <ïes VERS t)OR~s de Pythagdre, teîte que je Fai Mtë, en Vers français que je désigne par Tépitheie d'pMMo~a~(*), j'aurats dësirë pouvoir voua la soumettre, et m'écIàirërdeVos cônseUsou m'appuyer de vos sùRragës; mài$ des usages académiques,et des lois dontj'ai senHÏa jus- tesse~m'ont empêchede jouir de cet avantage. L'innovationnéanmoinsquej'ai tenté de ïairé ~) Cet~ épit!~ ~a~xpH~e~M~ 8Mit@daDit- ~onM. dans la poésie française, et l'explication nou- velle que j'ai essayé de donner d'un des plus célèbresmorceauxde la poésiegrecque, m'ont paru tenir de trop près à vos travaux,et ren- trer trop avant dans vos attributions litté- raires, pourque j'aiecru pouvoirme dispenser d'appeler sur elles votre attention. Je réclame votre indulgence, si, dans la démonstration d'une juste déférence a votre jugement, je manque involontairementà quelquesformes; et je vous prie d'apprécierla puretéde mes in- tentions. Je n'ai nulle prétention à la poésie; j'avais même, dès long-temps, renoncé à l'art des vers, et voilà cependant q~ je me présente dans la carrière poétique, pour y briguer le succès hasardeux d'une innovation Est-ce l'amour de la gloire qui m'inspire cette témé' rité,qui m'éblouit,aujourd'hui que mon au* tomnes'avance,tandisqu'il n'apum'émouvoir lorsque l'effervescence de mon printempsde- vait'double r sa force ?Non quelque ûatteuses .quesoient lescouronnesque vousdécernez au talent,elles ne sauraient me toucher;et si un mtérét aussi nouveauque puissant ne m'enga- geait à m'adresser a vous, je garderaisle si~ lence. Cet intérêt, MpssiscRs, est celui que m'inspire la science en elle-même, et le désir, peut-êtreinconsidéré,maislouable,de coopé- rer de mes faibles moyens au développement d'une langue dont l'influencelittéraireet mo- rale, sortant des bornes de l'Europe et du siècleactuel,doitenvahirleMonde,et devenir universelle comme la renommée du Héros qui étend ses conquêtesavec cellesde l'Empire dont il a jeté les ibndemens. J'ai besoin,je le sens bien, MessiECRs, d'ex- pliquerma pensée.Mon assertion,toute fondée qu'elle soit, n'en paraît pas moins extraordi. naire, et je dois en convenir.La défaveur qui s'attache à toutes les idées nouvelles, à toutes les innovations~ juste défiance qu elles in- spirent, l'espèce de ridiculequirejaillitde leur chute, amaientarrêtémon audace,sije n'avais eu que t'audace,etsi la noble ambition d'opé- rerun bien généra! ne m'avait élevéau-dessus du mal particulier qui pouvait en résulter pour moi. D'ailleurs j'ai compté sur la bien- veillance éclairée des deux illustresAcadémies auxquellesje m'adresse j'ai pensé qu'elles dis- tingueraient dans les vers que je présente à leur examen, et comme moyen d'exécution dans la poésiefrançaise,et comme moyende traduction dan& le& poésies antiques et étran. gères, l'utilité réelle qu'ils peuvent offrir, de la beauté accidentelle qui leur manque, et qu'une main plus habile aurait pu loardon* ner je me suis Natte enfin qu'elles daigne- raient me prêter jusqu'au bout, et sans pré' vention,l'attentionquim'estnécessaire, et que, si elles refusaient une entière approbation à mes ef~M'ts, elles rendraient du moins justice à mon zèle, et applaudiraient aux motifs qui me les ont faittenter. $.1. LORSQUE, après la renaissance des lettres en Europe,le chancelierBacon, législateurde la pensée, dessinait à grands traits l'arbre des connaissances humaines, et ramenait chaque branche de la science à celle des facultésmo- ralesdont elledépend,il-ne manqua pas d'ob- server judicieusementqu'il fallait distinguer deux choses dans la Poésie, son essence et sa forme (i): son essence, comme appartenant toute entière à l'imagination,et composantà elle seule une des principales branches de la science (a) sa forme, comme faisant partie de la grammaire, et rentrant ainsi dans le do- maine de la philosophie, et dans la faculté (t) De Dignit. e~J~e~eMcnt.Scient. L. H, c. tS< (a)~<L.n,c.ï. rationnelle de l'entendement(ï). Cet homme célèbreavaitemprunté cette idée à un homme plus ancien et plus célèbre que lui, à Platon. Selon cet admirablephilosophe,la Poésieest, ou un simple talent, un art dont on se sert pour donner à ses propres idées une forme particulière,ou bien c'est une inspiration di- vine,au moyen de laquelleon revêt d'un lan- gage humain et l'on transmet aux hommesles idées des Dieux(a). C'est pour n'avoirpas assez bien senti cette distinction importante, et pouravoirconfonduensemble deux idées qu'il fallait séparer, l'essence et là forme de la Poé- sie, quisont comme l'âme et le corps de cette science, que tantd'hommes,parmi les nations modernes, se sont proclamés poètes, tandis qu'ils n'étaient, dans l'exactevérité, que d'ha- biles versificateurs.Caril ne suffit pas, comme le dit encore Platon,d'avoir letalent poétique, il ne suffitpasdefairedesvers, et mêmede bons vers, pour être appelé poète (3) il faut encore (t) Dc~/M' e~/KcMMtMf.Scient. VI, c. t. (&)Piat.D< Aristote, souvent opposé à Platon, n'ose pas t'être eR cet endroit.ït convient queles vers ne constituentpas seuls la Poésie, et que l'Histoire d'BMrodote,mise en ver~, n~ géraitjamaisqu'une histoire. (3) D<'< JbM. posséder cet enthousiasmedivin, cette inspi- ration qui élève l'âme, l'éclairé, la ravit,pour ainsi dire, jusque dans les régions intellec- tuelles, et lui fait puiser à sa source l'essence même de cette science. Combien s'abusent ceux qui, trompés par l'habitude,s'imaginentfollement que la haute réputation d'Orphée, d'Homère, dePindare~ d'EschyleoudeSophocle,etl'immortalitédont ils jouissent, tiennent seulement au plan de leurs ouvrages, à l'harmonie de leurs vers, et à l'heureux emploi de leur talent Ces dehors flatteurs,quiconstituent laformede leurpoé- sie, auraient disparu dès long-temps, ils se seraientbrisés, comme des yases fragiles,sur le torrent des siècles, si l'intelligencequi les anime n'en eût éternisé la durée. Mais cette intelligence secrète ne réside pas, comme se le persuadent quelques autres lecteurs superfi- ciels, en s'abusant encore, dans le simple in- térêtqu'inspirent lespersonnagesmisen scène cet intérêt, qui résulte du contrastedes carac- tères et du choc des passions, est une autre sorte de forme plus intérieure,et moinsfra- gile, il est vrai, que la première, mais aussi variable à la longue, et soumise auxgrandéà révolutionsdes moeurs, des lois et des usages. La véritable Poésie ne dépend pas de là; elle dépend des idées primordialesque le génie du poète, dans son exaltation, a saisiesdans lâ nature intellectuelle,et que son talent a mani~ festées ensuite dans la nature élémentaire, pliant ainsi les simulacres des choses physiques au mouvementinspiré uploads/Geographie/ les-vers-dores-de-pythagore-bpt6k649986-pdf.pdf
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- Publié le Nov 23, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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