LA PARACHA EN RÉSUMÉ PARACHA : VAYIGACH PARIS - ILE DE FRANCE Entrée : 16h36 •
LA PARACHA EN RÉSUMÉ PARACHA : VAYIGACH PARIS - ILE DE FRANCE Entrée : 16h36 • Sortie : 17h48 Villes dans le monde Lyon 16h38 • 17h46 Marseille 16h45 • 17h50 Strasbourg 16h15 • 17h27 Toulouse 17h00 • 18h06 Nice 16h36 • 17h42 Jerusalem 15h55 • 17h15 Tel-Aviv 16h15 • 17h16 Bruxelles 16h19 • 17h34 VAYIGACH 5771 F e u i l l e t h e b d o m a d a i r e w w w . t o r a h - b o x . c o m UN TRÉSOR DE LA PARACHA Feuillet dédié à la guérison complète de David ben Rahel (ATLAN) n°51 Los Angeles 16h26 • 17h25 New-York 16h10 • 17h14 Londres 15h34 • 16h50 Casablanca 17h05 • 18h04 Prière de respecter la sainteté de ce feuillet : ne pas le jeter ni le transporter Chabbath Yehouda se présente devant Yossef pour de- mander la libération de Binyamin, se propo- sant lui-même comme esclave à la place de son frère. Témoin d’une telle loyauté envers leur frère, Yossef révèle son identité à ses frères : « Je suis Yossef », dit-il, « mon père est-il encore vivant ? ». Les frères de Yossef sont stupéfaits, pris de remords et de honte, mais Yossef les récon- fortent : « Ce n’est pas vous qui m’avez en- voyé ici », leur dit-il, « mais c’est Hachem. Tout cela a été ordonné d’En-Haut pour nous sau- ver, ainsi que toute la région, de la famine ». Les frères retournent précipitamment en terre de Canaan pour annoncer cette nouvelle. Yaa- cov descend en Egypte avec ses fils et leur famille –soixante dix âmes en tout- et retrouve son fils après 22 ans de séparation. Sur la route vers l’Egypte, Hachem se révèle à lui et lui promet : « Ne crains pas de descendre en Egypte car je ferai de toi une grande nation. Je descendrai avec toi en Egypte et Je t’en ferai remonter ». Yossef accumule les richesses d’Egypte en vendant de la nourriture et du grain pendant la famine. Pharaon donne à Yaacov et sa famille la riche terre de Gochène pour s’y installer. Les en- fants d’Israël prospèrent dans l’exil d’Egypte. Ne pas mettre en danger sa Torah pour des questions d’argent Berechit (46,34) : «Lorsque Pharaon vous appellera et demandera quel est votre métier, dites-lui : Tes serviteurs sont des bergers… nous aussi… car les bergers sont en horreur à l’Egypte.» Il y a une centaine d’années, les juifs de divers pays où ils vivaient dans une grande pauvreté ont commencé à immigrer vers les côtes d’Amérique, qui avaient toujours été considérées comme une mine d’or et le plus beau des rêves pour les gens qui voulaient s’enrichir. Cette immigration s’accompagnait d’un terrible abandon de la vie religieuse. En effet, en Amérique il était impossible de trouver du travail six jours par semaine sans le Chabbath, ce qui entraîna des myriades de juifs à profaner le Chabbath, en conséquence de quoi ils finissaient par négliger l’observance des mitsvot, au point que de très nombreuses personnes rejetèrent toute observance et même s’assimilèrent complètement, que Hachem nous en préserve ! Quand le ‘Hafets ‘Haïm voyait cela, son cœur se serrait. Il écrivit des lettres qu’il envoya dans toutes les diasporas, pour mettre en garde contre les dangers spirituels qui attendaient les immigrants en Amérique. Dans une de ses lettres, il s’appuie sur la paracha de cette semaine. Voici ce qu’il a écrit : «Bien qu’il y ait là-bas aussi quelques personnes individuelles qui ont gardé leur droiture et leur foi, qui sait si celui qui voudrait partir le méritera aussi ? S’il voit un pont branlant duquel des dizaines de personnes sont tombées et se sont noyées, se permettra-t-il de marcher dessus avec confiance parce qu’il a vu quelques personnes qui l’ont passé sans encombres ? Il en va de même de notre sujet. Nous savons clairement que de nombreuses personnes ici dans notre pays étaient des juifs intègres, et que là-bas en Amérique ils se sont noyés dans l’abîme, c’est pourquoi il faut absolument avoir pitié de notre âme et échapper à cela. Que l’homme évite de partir à un endroit où il y existe une crainte de perdre son âme, même s’il a l’impression de pouvoir y amasser une grande fortune. Pourquoi ne pas apprendre de nos pères ? A leur arrivée en Égypte, le verset dit : «Lorsque Pharaon vous appellera pour vous demander votre métier, dites-lui : Tes serviteurs sont des bergers, nous et nos enfants, car les bergers sont en abo- mination à Égypte.» Apparemment, y a-t-il un moyen plus facile d’être ménagé que la situation de Yossef, vice-roi et très aimé de Pharaon ? Il est évident que Pharaon aurait donné des postes importants même aux autres frères, qui d’ailleurs en étaient dignes puisqu’ils étaient très forts, comme on le sait, alors pourquoi leur a-t-il ordonné de faire le contraire, de répondre qu’ils ne savaient faire qu’une seule chose, être bergers, ce qui est une abomination pour Égypte ? Afin qu’ils comprennent eux-mêmes que se rapprocher de Égypte les mènerait à s’écarter de la voie de Hachem, c’est pourquoi tous les procédés étaient bons pour rester seuls dans le pays de Goshen. C’est pour cela que lorsque Ya’akov est venu en Égypte, il a envoyé Yéhouda devant lui vers Yossef pour préparer le terrain à Goshen, afin qu’il ne voie pas du tout Égypte de ses yeux. Il en va de même de notre sujet : l’homme doit fuir un endroit qui le pousse à se détourner des voies de Hachem, même s’il sait avec certitude que là-bas, il réussira à amasser une «fortune». IL ÉTAIT UNE FOIS LA PARACHA L’arrivée du Chaagat Arié à Metz Le Rav, auteur du livre «Chaagat Arié» fut nommé Rav de Metz à l’âge avancé de 70 ans et peu après son arrivée, il entendit quelques personnes dire cyniquement que le nouveau Rav était venu pour s’installer dans le cimetière local. Lors de sa première dracha (sermon) à la schul (synagogue) le Chabbath, il demanda «pourquoi Pharaon s’était-il intéressé à l’âge de Yaacov» et «pourquoi Yaacov lui répondit-il que ses jours avaient été courts et amers» ? Le Chaagat Arié expliqua : «comme l’arrivée de Yaacov avait provoqué la fin de la famine en Egypte, Pharaon était anxieux en constatant que la bénédiction reposait sur un si vieil homme et qu’elle risquait de ne pas durer très longtemps. Yaacov l’assura qu’il était toujours jeune et comme son père Yits’hak était mort à l’âge de 180 ans, il avait encore un long chemin à parcourir». Le Chaagat Arié conclut son vort (discours) en disant qu’il était lui-même dans une situation identique, mais que personne ne devait s’inquiéter car il resterait à son poste pendant 20 ans, ce qui arriva effectivement... Générosité par le feu = protection contre les incendies Dans la ville de «Drokéret», où habitait Rav Houna, un incendie éclata, s’étendit et arriva jusqu’au quartier de Rav Houna, où il s’arrêta et fut éteint. Les gens de la ville dirent que le mérite de Rav Houna avait protégé le quartier. Puis, on révéla à Rav Houna dans un rêve que certes, ses mérites étaient grands, et ils auraient bien valu un miracle. Mais cette fois-ci, le miracle était arrivé à cause d’une femme tsadékète (juste) qui habitait dans le quartier. Cette femme allumait le four tous les vendredis, et laissait toutes ses voisines l’utiliser. Elles venaient chez elles et l’utilisaient pour préparer leur repas de Chabbath. Comme cette femme avait montré de la générosité par le feu, on lui avait répondu de même du Ciel, et personne n’avait été touché dans sa maison ni celles de ses voisines (traité Ta’anit, 21b). AU “HASARD”... “ET TES YEUX VERRONT TES MAÎTRES” Rabbi Israel ben Eliezer, le «Baal Chem Tov» Les années 5408 et 5409 (1648 et 1649) furent particulièrement douloureuses pour le peuple juif en Pologne, en Russie et en Lituanie. Le chef sanguinaire des Cosaques, Chmielnitski, accompagné de sa bande de criminels, attaquait, tuait, pillait sans merci les différentes communautés. Dès milliers de victimes moururent pour la Sanctification du Nom Divin. Le peuple juif connut la souffrance morale et physique, la pauvreté. Quelques personnes qui avaient pu, par un miracle de D.ieu, conserver quelques biens, devinrent les dirigeants des communautés. Ceux-ci n’étaient pas nécessairement des érudits et, bien souvent, ne se distinguaient pas par leurs qualités de cœur. Assoiffés d’honneurs, ils dénigraient le Rav, chef spirituel de la communauté et ceux qui consacraient leur vie à l’étude. C’est dans cette période particulièrement critique, qu’abusant l’espoir des Juifs en la délivrance, des faux messies se révélèrent, semant la déception et la tristesse. Les Juifs simples, issus du peuple, furent ceux qui en souffrirent le plus. Les quelques érudits qui pouvaient encore consacrer leur vie à l’étude les délaissaient et le risque d’une scission irrémédiable au sein du peuple juif se dessina. C’est alors que D.ieu, prenant Son peuple en pitié, lui envoya uploads/Geographie/ paracha-vayigach-5771.pdf
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- Publié le Mai 20, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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