Table des matières INTRODUCTION................................................
Table des matières INTRODUCTION...................................................................................................2 I. LA COLONISATION.........................................................................................2 1. Définition.....................................................................................................2 2. Les abus de la colonisation.........................................................................2 3. Une entreprise coûteuse et des sociétés bouleversées.............................3 4. Le bilan de la domination économique.......................................................3 II. DE L’IMPERIALISME AU COLONIALISME........................................................4 1. L’impérialisme.............................................................................................4 2. L’intérêt de l’impérialisme colonial............................................................4 III. LES CONSEQUENCES DES ABUS DE LA COLONISATION..............................4 1. Le nationalisme...........................................................................................4 2. La montée des nationalismes.....................................................................5 3. Les facteurs de la montée des nationalismes.............................................5 3.1- Les Facteurs Externes.............................................................................5 3.2- Les Facteurs Internes..............................................................................6 a. L'implantation de l'administration coloniale...........................................6 b. L'exploitation économique des colonies..................................................6 c. La naissance d'une élite africaine moderne.............................................6 CONCLUSION.......................................................................................................7 1 INTRODUCTION L’expansion coloniale n’est pas, de nos jours, un phénomène particulier à tel ou tel État. Elle est devenue en quelque sorte l’une des caractéristiques du monde contemporain, et apparaît, par suite, comme l’une des manifestations organiques du régime capitaliste. Aussi longtemps qu’elle demeurait le fait d’une ou de plusieurs puissances isolées, il était permis, sinon de s’en désintéresser, du moins de la reléguer au rang des préoccupations et des événements secondaires. Tant que l’Angleterre, héritière des empires exotiques de la France, de la Hollande, de l’Espagne, ne compta point de rivales sérieuses, dans les continents ou les archipels lointains, le problème ne pouvait surgir en toute sa grandeur. Mais dans le dernier quart du siècle écoulé la répartition politique du monde a été renouvelée : les pavillons européens ont été plantés sur les îles de la Papouasie et dans les bassins lacustres de l’Afrique centrale. Tous les pays, ou peu s’en faut, ont affirmé des velléités de conquêtes ; des dizaines de millions de jaunes et de noirs ont été assujettis, astreints à l’impôt, incorporés aux milices, forcés au travail le plus pénible et le plus mal rétribué, si bien que leur sort a semblé plus lamentable et plus dur que la condition des prolétaires blancs les moins favorisés. Notre objectif est ici de montrer les abus du mouvement colonial qui ont engendrés la montée des nationalismes. I. LA COLONISATION 1. Définition La colonisation est une expression utilisée dans différents contextes, mais toujours dans le sens du peuplement et de l’occupation d'un espace. À l'origine, il s'agissait de décrire des processus historiques et des faits qui ont varié au cours de l'histoire. Enjeu majeur à l'origine de la géopolitique mondiale et pièce majeure de l'Histoire, la colonisation désigne alors la conquête de territoires et son peuplement par un pays. Cependant, la biogéographie du XIXe siècle a utilisé le terme pour décrire ce type de relation de tout être vivant dans son milieu naturel, notamment les animaux, les plantes, et les micro-organismes. Un autre sens est l'action de mise en tutelle d'un territoire moins développé et peu peuplé par les ressortissants d'une métropole. Le but pouvant être de l'occuper et d'en exploiter les richesses. En pratique, les processus de colonisation ont pu être de caractère économique, politique, militaire ou culturel, ou se manifester d'autres manières ; voire se développer de manière violente ou pacifique. 2. Les abus de la colonisation Ils sont avant tout exercés au bénéfice de l’État colonial. Le colonisateur a besoin de main- d’œuvre pour ses plantations et chantiers et ne trouve pas d’autre moyen d’y faire travailler une population qui, ayant gardé la maîtrise de la terre, est en mesure de trouver sa subsistance dans les cultures vivrières sans aller travailler pour lui. C’est ainsi que le travail forcé voir le jour et la traite humaine La traite humaine à fins de travail forcé n’a cessé d’être une réalité douloureuse pour les sociétés africaines depuis des décennies. Hommes, femmes et enfants sont exploités dans la servitude domestique, le secteur agricole (dont l’industrie du cacao), la pêche, et les sites de 2 construction, entre autres. Comme le travail forcé en Afrique est inévitablement un résultat de la pauvreté et des formes traditionnelles de servitude (telles que l’emploi des enfants comme domestiques), à l’inverse de la traite à fins d’exploitation sexuelle, il n’est guère reconnu et se trouve même souvent accepté par la société. Toutefois, l’Afrique a le second taux de prévalence (nombre de victimes par millier d’habitants) de victimes du travail forcé au monde, estimé à 4.0 pour 1000 habitants. L’Organisation internationale du travail estime que le nombre total de victimes du travail forcé en Afrique est de 3,7 millions de personnes, le second le plus élevé après le Sud-est de l’Asie. Cependant, ce ne sont là que des estimations et en prenant en compte le fait que beaucoup de victimes sont exploitées dans le secteur informel, le nombre réel pourrait se révéler bien plus élevé. 3. Une entreprise coûteuse et des sociétés bouleversées Des Etats comme la France investissent largement dans les colonies. Ingénieurs et techniciens européens construisent dans les pays colonisés ou économiquement dépendants des routes, des voies ferrées, des installations portuaires, des réseaux télégraphiques ou téléphoniques qui facilitent l'exploitation des territoires. Le réseau ferré des Indes, inférieur à 800 kilomètres en 1870 passe à 51.500 en 1910. En Afrique, 84 % des investissements français sont d'origine publique : c'est l'Etat qui assume l'écrasante majorité du coût des travaux. De formidables efforts sont effectués dans le domaine sanitaire : hôpitaux, instituts d'hygiène, dispensaires établis par des missionnaires font reculer la mortalité dans la plupart des colonies. La population algérienne passe ainsi de 2,2 à 4,8 millions d'habitants entre 1871 et 1914. Des richesses jusque-là inexploitées sont mises en valeur : or et diamant du Transvaal, phosphate et fer du Maghreb, charbon du Tonkin, vanille et girofle à Madagascar... Détenteurs d'environ 60 % environ de l'or monnayé dans le monde, les Européens sont les banquiers du monde. Cette pénétration économique permet aux Européens d'imposer à régions dominées des orientations de nature politique ou à un dépècement en zones d'influence comme en Chine. Cependant, les modes de vie des indigènes sont désorganisés : ainsi, la nécessité de payer des impôts en argent contraint les indigènes à se livrer à des travaux salariés, les obligeant à délaisser les modes de subsistance traditionnels. 4. Le bilan de la domination économique Les colonies n'ont pas toutes été avantageuses économiquement. A l'exception de secteurs marginaux, l'investissement dans les infrastructures (routes, voies ferrées, ports) n'a pas été rentable pour la France. Les produits coloniaux coûtent plus chers que ceux du commerce international. Les colonies françaises bien que très étendues, couvrent de vastes zones vierges comme le Sahara. L'expansion coloniale aura donc été avant tout une opération de prestige. Les Britanniques sont ceux qui s'en tirent le mieux. Ils exportent la moitié de leur capital dans le monde. Le Royaume-Uni dont la balance commerciale est déficitaire de plus de 3 milliards de francs en 1913, compense largement ce manque grâce aux revenus de ses capitaux placés à l'extérieur : plus de 5 milliards. 3 II. DE L’IMPERIALISME AU COLONIALISME 1. L’impérialisme L’impérialisme est la politique de domination d’une nation sur une ou plusieurs autres nations. L’impérialisme moderne est né de l’essor du capitalisme occidental au XIXe siècle. Mais pour une maîtrise de la carte du monde, l’Europe a d’abord envoyé des explorateurs dans les continents mal connus comme l’Afrique et ensuite des missionnaires pour l’évangélisation des populations. Si le colonialisme est toujours lié à une conquête territoriale, l'impérialisme n'est pas forcément territorial mais peut être une domination culturelle, économique et politique par exemple. Des puissances européennes comme la France et l'Angleterre ont été de puissants empires coloniaux. Les États-Unis, au XXe siècle, au contraire, ont mené une stratégie d'impérialisme économique, qui les mena à briser toute forme d'empire colonial à tendance autarcique pour ouvrir avec si possible un accès préférentiel (qui était l'une des conditions du Plan Marshall) le plus grand nombre de marchés possible à leurs produits. Avec la chute de l'URSS, l'impérialisme colonial a encore reculé face à l'impérialisme. 2. L’intérêt de l’impérialisme colonial L’exploration du continent africain était guidée par trois principales motivations : La curiosité scientifique dans la première moitié du XIXe siècle qui mobilise des aventuriers téméraires pour la découverte du continent mystérieux. Un intérêt économique à partir du milieu du XIXe siècle qui pousse les milieux d’affaires capitalistes à financer les expéditions pour connaître les potentialités du continent, rechercher des matières premières pour l’industrie et éventuellement des débouchés pour leurs produits. Enfin une motivation politique née des rivalités entre les états européens dans la seconde moitié du siècle qui poussent les gouvernements à commanditer des expéditions préparatoires à la conquête. Son objectif était de répandre l’évangile chez les peuples noirs d’Afrique. Mais en outre elles vont apporter une assistance humanitaire en construisant des hôpitaux, des écoles, des centres d’apprentissage. Les missionnaires commencent également la transcription des langues locales et recueillent les traditions orales qui seront une source précieuse pour la reconstitution de l’histoire des peuples noirs. Les missions étaient présentes dans plusieurs régions d’Afrique. III. LES CONSEQUENCES DES ABUS DE LA COLONISATION 1. Le nationalisme Le nationalisme est un principe politique qui est né à la fin du XVIIIe siècle, tendant à légitimer l'existence d'un État-nation pour chaque peuple. Ce principe politique s'est progressivement imposé en Europe au cours du XIXe siècle et au uploads/Histoire/ definition.pdf
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- Publié le Jul 28, 2021
- Catégorie History / Histoire
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