On ne visite jamais, ou pratiquement jamais, les musées de notre propre ville,
On ne visite jamais, ou pratiquement jamais, les musées de notre propre ville, mais on se laisse facilement guider dans ceux de la ville que l’on visite. Lille possède le deuxième musée de France : les Beaux-Arts, riche en collection et somptueux, imposant et renommé, il est un des principaux pôles d’attraction de la ville de Lille. D’autres musées Lillois sont présentés sous cette rubrique, l’Hospice Comtesse, le musée d’Histoire Naturelle. L'Hospice Comtesse, ancien hôpital de Notre-Dame fondé par Jeanne de Constantinople en 1237, abrite aujourd'hui un musée du même nom. Outre la chapelle baroque et la salle des malades, il présente des peintures flamandes, hollandaises et du Nord de la France, du mobilier, des arts décoratifs et une collection rare d'instruments de musiques anciens. Le Musee d’Histoire Naturelle Le Musée d'Histoire Naturelle renferme des trésors zoologiques dont plus de 1 000 mammifères et 10 000 oiseaux, 80 000 pièces du monde entier et de toutes les époques géologiques et des fossiles de la forêt houillère qui couvrait la région. Autre lieux de rendez-vous le Musée d'Art Moderne à Villeneuve d'Ascq et le Centre des Archives du Monde du travail, à Roubaix, véritable lieu mémoire des entreprises. Situé sur un axe privilégié de promenade entre le château des ducs de Bretagne et le jardin des Plantes, le musée des Beaux-arts constitue avec la chapelle de l'Oratoire et la cathédrale de Nantes un pôle historique exceptionnel. Construit dès 1893 sur les plans de l'architecte nantais Clément-Marie Josso et inauguré en 1900, le Palais des Beaux-Arts de Nantes présente une architecture analogue au groupe des bâtiments officiels édifiés au tournant du siècle. Ordonné autour d'un vaste et lumineux patio central il représente l'une des grandes réussites de l'architecture muséographique de la fin du XIXe siècle. Son ordonnance permet une présentation chronologique d'une collection allant des Primitifs italiens jusqu'aux grands mouvements artistiques Le chateau des ducs de Bretagne Le château des ducs de Bretagne, dans sa partie la plus ancienne, date du XIIIe siècle. Mais c'est au XVe siècle, sous l'égide de François II, dernier duc de la Bretagne indépendante, qu'il a été transformé pour devenir le lieu de résidence de la cour bretonne, à la fois palais résidentiel et forteresse militaire défensive. Au XVIe siècle, avec le rattachement de la Bretagne à la France (1532), il devient une demeure des rois de France. Au début du XVIIe siècle, le château est transformé en caserne. La Ville de Nantes, devenue propriétaire en 1915, le destine à devenir un musée municipal. Depuis 1924, l'art populaire régional est fortement représenté dans les collections : costumes, mobilier, ferronnerie et céramique... En 1955, le musée accueille le fonds du musée des Salorges détruit par les bombardements de 1943 ; ce fonds illustre le passé fluvial et maritime de la ville de Nantes et l'histoire de ses activités industrielles et commerciales. Le musée et le monument qui l'abritent bénéficient aujourd'hui d'un vaste programme de rénovation. Un espace muséal permanent va être créé dans les prestigieux bâtiments de la fin du XVe siècle construits sous François II. Il offrira au public une vaste rétrospective des activités nantaises au fil des siècles avec une vaste ouverture au monde contemporain. Le Musee de la Castre Le Musée de la Castre est installé dans l'ancien Château de Cannes, au sommet de la colline du Suquet. Possession des abbés de Lérins, le château fut construit pour assurer la défense du port d'attache de l'abbaye et de la côte cannoise (XI- XIXe s.). Le château, classé monument historique, abrite depuis 1952 les collections du Musée de Cannes. A l'origine de ces collections, deux hommes du XIXe siècle, voyageurs érudits et passionnés : Ginoux de La Coche, fasciné par les atolls océaniens, les îles marquises et l'Amérique précolombienne et le baron Lycklama, curieux des civilisations du Moyen-Orient, amateur d'antiquités égyptiennes et méditerranéennes. Le baron hollandais légua à la ville les deux collections réunies par ses soins pour fonder le premier musée de Cannes. Dès sa création (1877), le musée affirmait ainsi une thématique et une personnalité orientées vers l'ethnologie de mondes et de cultures "exotiques". Les acquisitions, les dons et legs ultérieurs ont depuis enrichi et élargi le premier fonds vers d'autres continents : Asie, Afrique et Amérique du Nord. Perpétuant cette tradition de mécénat, la totalité de la donation Damien est exposée en permanence. Cette donation a fait l'objet d'une nouvelle présentation de la salle d'antiquités méditerranéennes. La réunion de ce fonds d'ethnologie et d'art primitif avec celui du Musée des Beaux Arts (1982) ont donné au Musée de la Castre son visage actuel (belle collection d'oeuvres de peintres provençaux et cannois des XIX et XXe siècles). La chapelle Sainte-Anne du XIIe siècle accueille l'exposition "Musiques du Monde", 200 instruments d'Asie, d'Océanie, d'Amérique Centrale et d'Afrique (exposition sonorisée et salle vidéo). La tour médiévale offre un magnifique panorama sur la baie de Cannes et l'Estérel. Au sein de la cité papale, installé dans l'hôtel de Villeneuve-Esclapon, le musée Louis Vouland est situé près de la porte Saint-Dominique. Ouvert au public depuis 1982, il présente dans un charmant hôtel particulier donnant sur un agréable jardin, la prestigieuse collection d'art décoratifs rassemblée tout au long de sa vie par l'industriel avignonais Louis Vouland, avec un goût prononcé pour le XVIIIème siècle. Mobilier, céramique, orfèvrerie, tapisseries, peinture évoquent avec charme le luxe et le raffinement des grands siècles. uploads/Histoire/ les-musees-de-la-france.pdf
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- Publié le Jan 04, 2022
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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