1 Un nouveau Ministre du Patrimoine Les dessous de Saint-Lambert. 100 ans de fo

1 Un nouveau Ministre du Patrimoine Les dessous de Saint-Lambert. 100 ans de fouilles au cœur de Liège Au moment de faire parvenir à l’impri- merie ce nouveau numéro de La Lettre du Patrimoine, nous avons appris qu’à l’occasion du remaniement intervenu à la tête et au sein du Gouvernement wallon, le Ministre Jean-Claude Marcourt, déjà en charge de l’Économie, de l’Em- ploi et du Commerce extérieur depuis trois ans, prendrait en sus la responsa- bilité de la conduite de la politique du Patrimoine. Voici dix ans, un des prédé- cesseurs du nouveau Ministre, Robert Collignon, avait déjà réuni dans les mêmes mains l’Économie et le Patrimoine à l’époque où il était Ministre-Président. En fait, depuis le transfert de la matière des monuments, sites et fouilles aux Régions le 1er janvier 1989 (en vertu de la loi spéciale de réforme de l’État du 8 août 1988), cinq Ministres seulement ont assumé celle-ci avant Jean-Claude Marcourt, en un peu moins de vingt ans: Albert Liénard durant trois années de 1989 à fin 1991, Robert Collignon pendant six ans mais en deux phases (en 1992-1993 d’abord, de l’été 1995 à l’été 1999 ensuite), feu André Baudson durant un an et demi (de janvier 1994 à l’été 1995), Jean-Claude Van Cauwenberghe pendant un peu moins de deux ans mais en deux temps également (de l’été 1999 au printemps 2000 puis de l’été 2003 à l’été 2004) et enfin Michel Daerden, lui aussi à deux reprises, pendant un total de six années environ (du printemps 2000 à l’été 2003 et de l’été 2004 à ce mois de juillet 2007). Le Ministre Marcourt présidera donc les prochaines Journées du Patrimoine en septembre (dont on vous parle page 18) et il lui appartiendra de donner l’orien- tation des XXe Journées en 2008 et du vingtième anniversaire de la régionali- sation de la matière quelques mois plus tard. La Lettre du Patrimoine ouvrira ses colonnes comme il se doit au nouveau Ministre dans son prochain numéro. En attendant, l’adresse du Cabinet de Jean-Claude Marcourt est Place des Célestines, 1, à 5000 Namur (tél. 081-23.41.11; fax 081-23.42.34; site: http://marcourt.wallonie.be). La Lettredu Patrimoine BELGIË – BELGIQUE P.B./P.P. B – 78 Bureau de dépôt 4099 Liège X P501407 L’Archéoforum de Liège. © Experience International 19es Journées du Patrimoine en Wallonie 8 et 9 septembre 2007 Sous les auspices du Conseil de l’Europe Secrétariat des Journées du Patrimoine Tél.: 085 / 278 880 Fax : 085 / 278 889 www.journeesdupatrimoine.be Patrimoine MILITAIRE Éditeur responsable : Freddy Joris, Administrateur général, rue du Lombard, 79 - 5000 Namur Photographie : Charline JORIS Exposition à l’Archéoforum de Liège, du 18 septembre 2007 au 20 janvier 2008 C’est par hasard, en octobre 1898, lors de la pose d’un égout, que plusieurs sculptures datant du XIVe siècle sont mises au jour. Rien de bien surprenant… si ce n’est que quelques jours plus tard la découverte de tuiles romaines fait voler en éclat le mythe des origines de la ville de Liège: le meurtre de l’évêque Lambert vers 700. Quelques années plus tard, en 1907, à la faveur d’autres travaux, de nouvelles découvertes fortuites conduisent la Ville de Liège à confier à l’Institut archéologique liégeois une première campagne de fouilles qui viendra confirmer l’existence d’une construction romaine et même d’une occupation néolithique que l’on sait aujourd’hui remonter à plus de 7.000 ans. Nous voici à l’aube d’un siècle de fouilles et de découvertes archéolo- giques qui permettront de glaner bien de nouvelles informations qui ont fait évoluer d’une manière décisive la connaissance du passé de la place Saint- Lambert et donc, de la ville de Liège. C’est cette formidable histoire que l’Ar- chéoforum de Liège vous invite à décou- vrir dans une exposition consacrée au centenaire des premières fouilles entre- prises place Saint-Lambert à Liège. Elle propose une vision tant objective, au travers des découvertes et résultats des fouilles, que subjective, par le biais du regard des acteurs et des spectateurs qui ont traversé ce siècle. Ces différentes thématiques seront présentées au visi- teur à travers trois pôles différents: l’un consacré à l’aspect scientifique des recherches effectuées place Saint- Lambert, un autre proposera les diffé- rents points de vue extérieurs (du public, des journalistes, des acteurs politiques) et, enfin, un troisième envisagera l’avenir du site. L’exposition retracera le processus complet d’interprétation d’un site archéologique, depuis la fouille jusqu’à son lieu de diffusion en passant par diffé- rentes étapes indispensables telles que la découverte, la réaction des gens, l’in- terprétation scientifique, la mise en valeur. À découvrir à l’Archéoforum de Liège, du 18/09/2007 au 20/01/2008. Renseignements: 04/250.93.70 – archeo@archeoforumdeliege.be – www.archeoforumdeliege.be TRIMESTRIEL – JUILLET – AOÛT – SEPTEMBRE 2007 – No 7 – BUREAU DE DÉPÔT : LIÈGE X Le réseau ERIH – European Route of Industrial Heritage – a été créé dans le cadre du plan INTERREG IIC et IIIB afin de résoudre en commun à travers la coopération des États membres le défi difficile de la conservation et de la valo- risation des monuments industriels, rele- vant d’un héritage commun. Cette mise en réseau vise, entre autres, à développer Depuis plus d’un millénaire, de sa fonda- tion par saint Remacle à la Révolution française, l’influence économique, poli- tique, religieuse et artistique importante de la principauté abbatiale de Stavelot- Malmedy s’est exercée sur un vaste terri- toire, dépassant largement les frontières des idées et activités concrètes dans le but de promouvoir la culture industrielle. A l’heure actuelle, le réseau ERIH réunit plusieurs sites et musées axés sur le patri- moine industriel. Ils sont situés en Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas, France et, depuis peu, en Belgique. L’os- sature du réseau se compose de «points d’ancrage», actuellement environ 65 répartis dans 10 pays, qui sont des sites majeurs disposant d’une infrastructure touristique bien développée. Il s’agit par exemple, du complexe urbanistique et industriel de New Lanark en Écosse, de l’Iron Bridge à Telford en Angleterre ou encore des mines de Zollverein à Essen en Allemagne, inscrites sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. De ces points d’ancrage, qui représen- tent toute la diversité de l’industrialisa- tion (charbonnages, carrières, verreries, usines textiles, industries métalliques, aciéries), partent des «routes régionales» reliant entre eux différents sites indus- triels de plus petite taille. Parallèlement, des «routes thématiques européennes» constituent les relais entre les différents points d’ancrage avec pour but essen- tiel de promouvoir l’échange d’expé- rience entre experts. Deux sites miniers belges, l’un situé en Wallonie et l’autre en Flandre, sont réunis par la Route européenne du Patrimoine industriel et constituent des points d’an- crage: il s’agit du site minier du Bois-du- Luc à La Louvière (Écomusée régional du Centre) et de la Mine de Beringen (Vlaams Mijn Museum). Malgré les distances géographiques et linguistiques, ces deux sites partagent de nombreux points communs, dont l’ancienneté des charbonnages, la conservation exem- plaire des infrastructures industrielles, la préservation de l’environnement et du paysage modulés par l’activité indus- trielle et la valorisation scientifique et culturelle qui y est menée. Par ailleurs, l’Écomusée du Bois-du-Luc, classé en 1996 et repris sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie, est inscrit sur la liste des monuments pris en charge par l’IPW en ce qui concerne les bâtiments industriels de la fosse Saint-Emmanuel, anciens bureaux et ateliers, propriétés régionales cédées en emphytéose à l’asbl du même nom. L’objectif est double: évaluer les possi- bilités d’y implanter un centre d’archives industrielles et de le mettre en réseau avec d’autres sites, dans le cadre bien sûr, du réseau ERIH. Pour tout renseignement: www.erih.net– www.ecomusee-regional-du-centre.be – www.beringen.be de la Belgique. Patrimoine exceptionnel de Wallonie, les vestiges de l’imposante abbatiale (XIe siècle) et les bâtiments conventuels restaurés (XVIIIe siècle) regroupent aujourd’hui trois musées (le Musée de la principauté de Stavelot- Malmedy, le Musée du Circuit de Spa- Francorchamps et le Musée Guillaume Apollinaire), un important centre de séminaires et des salles d’exposition temporaire. L’année 2006 aura été extrêmement positive pour l’abbaye de Stavelot et son complexe muséal qui ont accueilli en leurs murs pas moins de 52.000 visiteurs, soit l’année la plus faste depuis l’ouver- ture en 2002. Ces résultats sont princi- palement dus à la mise en place régulière d’expositions temporaires intéressantes et de qualité ainsi qu’à la tenue d’évé- nements, tel le concert de Jean Vallée qui a connu un franc succès. Plusieurs autres organisations d’envergure, en association avec le monde culturel stave- lotain, ont permis d’accentuer le rayon- nement régional de l’abbaye. Les résultats de fréquentation pour le premier semestre 2007 sont également très bons puisque le cap des 21.000 visi- teurs a été dépassé à l’exposition «Trap- pistes», présentée entre février et juillet. La prochaine exposition temporaire se tiendra du 10 août au 31 décembre 2007, sur le thème «Che Guevara, 40 ans après». Renseignements: Abbaye de Stavelot – 080/86.27.06 – info.tourisme@abbaye- destavelot.be – www.abbayedestavelot.be 2 Suite à la page 23 Année record à l’abbaye de Stavelot Bois-du-Luc et Beringen réunis sur la Route européenne du Patrimoine industriel L’abbaye de Stavelot. © ETC Vue aérienne du site du Bois-du-Luc. G. Focant, DPat © MRW La Lettre du Patrimoine – uploads/Histoire/ lettre-du-patrimoine-7.pdf

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  • Publié le Fev 17, 2021
  • Catégorie History / Histoire
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