UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC) ~~~~~~~~~ ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABMEY-CALAVI (
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC) ~~~~~~~~~ ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABMEY-CALAVI (EPAC) ~~~~~~~~~ DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE ET ENERGETIQUE (GME) ~~~~~~~~~ Option : Machinisme Agricole Cours : Equipement de production dans les fermes d’élevage Thème : Equipement de récolte de fourrage Année académique : 2020-2021 Note Appréciation et observations du professeur Présenté par : AGUESSY Odilon Yélognissè Sous la direction de : Dr AHOUANSOU Roger 2 SOMMAIRE Introduction I-production du foin II-production de l’ensilage Conclusion Bibliographie 3 INTRODUCTION Dans l’ensemble des machines agricoles modernes, le matériel de récolte est, du point de vue de la diversité des machines, le plus important et, dans ce groupe, le secteur de la récolte des fourrages est celui qui offre à l’utilisateur le matériel le plus nombreux. En effet, à l’encontre de la récolte des céréales, racines et tubercules pouvant être assurée en une seule opération par des machines combinées, la récolte des fourrages et spécialement celle des foins nécessite plusieurs opérations successives réalisées avec des machines distinctes. Cet exposé s’articulera principalement autour des équipements utilisés pour faire la récolte de fourrage. Nous allons dans un premier temps parler des équipements qui entrent dans la production du fourrage puis dans un second temps parler des équipements utilisés pour réaliser l’ensilage. 4 I. LA PRODUCTION DU FOIN L’utilisation de machines pour assurer cette récolte est, avant tout, fonction du produit fini que l’agriculteur désire obtenir : le foin d’une part, l’ensilage d’autre part. Cette orientation dépend, en grande partie, de la région agricole et du type d’exploitation. L’évolution incessante de la technique a apporté aux méthodes de récolte du foin de multiples améliorations allant jusqu’à supprimer totalement toute manipulation au profit d’une mécanisation intégrale. L’ancienne méthode employait successivement la faucheuse, le râteau et le séchage en meulons ou sur chevalet. Cette façon de procéder se rencontre encore sporadiquement mais sera prochainement abandonnée complètement. La méthode actuelle résulte de la succession suivante des machines suivantes : 1. Faucheuse a. Fonction Les faucheuses réalisent la première étape de la récolte des fourrages : la coupe. Elles coupent les fourrages à la base de leurs tiges le plus nettement possible et laissent le produit en vrac sur le sol ou le plus souvent le disposent en lignes appelées andains. Les organes de fauche peuvent être placés en position avant, arrière voire latérale, et sont animés par la prise de force du tracteur. Figure 1 : Faucheuse à tambours "Corto" (Photo : claas) b. Eléments constitutifs et principe de fonctionnement Système de coupe Coupe par sectionnement (ou "coupe avec appui") : Elle est réalisée par une barre de coupe qui se compose : ● d'une lame de coupe ou scie : partie mobile munie de sections tranchantes et animée d'un mouvement rectiligne alternatif. ● d'un porte-lame ou "barre support" : partie fixe munie de doigts dans laquelle vient coulisser la lame de coupe. Elle peut atteindre 3 à 4 m de large et glisse sur le sol grâce à 2 sabots. Une des extrémités du porte-lame supporte la planche à andain, qui sépare le fourrage sur pied du fourrage coupé. Coupe par lacération ("coupe sans appui") : Cette coupe, moins franche que la coupe par sectionnement, est réalisée par des éléments rotatifs (tambours, ou assiettes) munis de couteaux. 5 Figure 2 : Schéma de principe d'une coupe par lacération (Photo : Claas) c. Système de conditionnement Conditionner les tiges signifie les écraser afin d'accélérer l'évaporation de l'eau qu'elles contiennent (jusqu'à 80%) et qui est défavorable à leur bonne conservation. Les faucheuses sont le plus souvent équipées d'un dispositif conditionneur qui peut se composer soit de 2 rouleaux nervurés qui plient et éclatent les tiges, soit d'un rotor à doigts qui happent le fourrage coupé et l'entraîne contre un peigne. Lors de cette opération les feuilles ne doivent pas être altérées. Figure 3 : Système de conditionnement (rotor à doigt) sur une faucheuse à disques (Photo : Claas) d. Les différents types de faucheuses Faucheuses alternatives (faucheuses à barre de coupe) Elles effectuent une coupe par sectionnement. Bien qu'elles permettent une coupe franche, leur vitesse de travail est relativement lente (5 à 8 Km/h) et elles ne sont pas adaptées aux terrains caillouteux ou mal nivelés... Faucheuses rotatives à tambours Elles possèdent des tambours en guise d'organes de coupe et réalisent une coupe par lacération. Ces machines ont supplanté les précédentes en raison de leur vitesse de travail élevée (12 à 15 Km/h) sans bourrage. Figure 4 : Faucheuse à tambours portée (Photo : Quivogne) 6 Faucheuses-conditionneuses Les faucheuses peuvent être équipées d'un système de conditionnement afin d'effectuer la coupe et le conditionnement en une seule opération. Faucheuses-conditionneuses-draineuses Ces machines réalisent à la fois fauchage, conditionnement et andainage. Les versions automotrices à coupe frontale dotées d'un rabatteur à peigne, sont utilisées sur les gros chantiers en raison de leur puissance permettant une coupe très large à grande vitesse. (Cf. fiche andaineuses). Figure5 : Faucheuse-conditionneuse-andaineuse (Photo : John Deere) e. Les réglages Hauteur de coupe : elle s'obtient par action sur les sabots pour les faucheuses alternatives, ou par action sur une manivelle à vis (pour les faucheuses rotatives). Orientation et longueur de l'andain (pour les faucheuses-conditionneuses andaineuses) 2. Faneuse a) Fonction Le fanage intervient juste après la coupe et complète l'action du conditionnement (réalisé par les faucheuses-conditionneuses) s'il a eu lieu. Il consiste à soulever délicatement et à étaler, à plusieurs reprises pendant quelques jours, le fourrage laissé au sol par la faucheuse. La capacité de séchage de la matière sous l'action du soleil et du vent s'en trouve alors renforcée. (L'andainage est très souvent associé au fanage, cf. fiche andaineuses). 7 Figure 6 : Faneuse Claas (Photo : Claas) b) Principe de fonctionnement Semi-portées ou traînées, les faneuses, matériels légers, n'exigent que peu de puissance de la prise de force du tracteur, et sont capables de travailler sur un largueur de 3 à 5 m. c) Les différents types de faneuses Faneuse rotative Désignées également sous l'appellation "toupies" ou "pirouettes", ces faneuses éparpillent le fourrage grâce à des rotors, au nombre de 4 à 8, tournant en sens inverse deux à deux et portant des bras munis de dents flexibles presque verticales. Les rotors sont rattachés à un châssis pouvant être articulé avec des roues de jauges, de manière à épouser parfaitement les dénivellations du terrain. Figure 7 : Faneuse Qiuvogne (Photo : Quivogne) Faneuse-andaineuse Ces machines fonctionnement selon les mêmes principes que ceux décrits ci-dessus, mais elles comportent seulement 2 ou 4 rotors dont les bras peuvent fonctionner en fanage ou en andainage : au cours d'un tour, les fourches sont d'abord verticales pour râteler le fourrage, puis s'inclinent libérant ainsi le fourrage qui se dispose en andain. 8 Figure 8 : Faneuse repliée pour le transport (Photo : Quivogne) d) Réglages ● Largeur d'éparpillement : En jouant sur l'angle du plan de travail des rotors, le fourrage est éparpillé sur une distance plus ou moins large ● Vitesse de rotation : Elle doit être ajustée en fonction du type de produit récolté (elle peut être plus importante pour les graminées que les légumineuses dont les feuilles sont plus fragiles.) 3. Andaineur i. Fonction Les andaineuses regroupent le fourrage sec, issus du fanage, sous forme de lignes continues, les andains. Ces appareils peuvent également être couplés à une faneuse et dans ces cas-là interviennent juste après la coupe. Figure 9 : Andaineur rotatif (Photo : Quivogne) ii. Types d'andaineurs Andaineur rotatif Appelés également "Giro-andaineur" ou "araignées", ces appareils sont constitués d'un ou deux rotors à axe verticaux portant de longs peignes à angle d'inclinaison variable. Les peignent ratissent le sol perpendiculairement et amènent le fourrage sur le côté avant de se relever au- dessus de l'andain ainsi formé. 9 Figure 10 : Andaineur rotatif en position repliée (Photo : Quivogne) Andaineur pneumatique De concept beaucoup plus récent, cet andaineur permet d'améliorer la qualité du fourrage (feuilles protégées des contacts mécaniques, pas d'incorporation de corps étrangers dans l'andain). Sa spécificité réside dans la reprise du fourrage par un courant d'air après le soulèvement classique mécanique. Faneuse-andaineuse Ces machines fonctionnement selon les mêmes principes que celles décrites ci-dessus ou dans la fiche technique "faneuse". Selon la position des fourches, on met en œuvre le fanage ou l'andainage. Figure 11 : Andaineur (Photo : Claas) Le foin mis en andains est récolté par : 4. Presse A) Utilisation La récolte du fourrage se termine par le ramassage-pressage, consistant à ramasser le fourrage andainé et à le comprimer sous forme de balles compactes de formes parallélépipédique ou cylindrique, et de densités variables 10 Figure 12 : Presse à balles parallélépipédique haute densité (Photo : Claas) B) Eléments constitutifs Figure 13 : Principe de fonctionnement d'une presse à balles parallélépipédiques (Photo : Krone) Système de ramassage Un ramasseur ou "pick-up" effectue le ramassage de l'andain grâce à des dents fixées sur des barres horizontales reliées à leurs extrémités à des disques en rotation. Système d'alimentation Des ameneurs, constitués de vis ou uploads/Industriel/ aaaaaaaaaaaaa.pdf
Documents similaires










-
28
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 09, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
- Langue French
- Taille du fichier 1.0059MB