Devoir HSE Le nom : SID Le prenom : Chaimaa Groupe : LPTPG18 La définition de B

Devoir HSE Le nom : SID Le prenom : Chaimaa Groupe : LPTPG18 La définition de BoilOver : a) Le boil over « classique » : Le NFPA (National Fire Protection Association USA) propose une définition précise du phénomène : Le terme de boil over est attribué à un événement survenant lors d’un incendie de certains hydrocarbures contenus dans un réservoir à ciel ouvert, lorsqu’une soudaine augmentation de l’intensité du feu [de réservoir] est observée, accompagnée de l’expulsion de l’hydrocarbure hors du réservoir, après une longue période de combustion régulière [de l’hydrocarbure]. Le boil over a lieu lorsque les résidus de combustion, issus de la surface en feu, deviennent plus denses que les hydrocarbures non brûlés et sombrent formant une couche chaude qui progresse vers le fond plus rapidement que la régression de la surface de liquide. Lorsque cette couche chaude, également appelée onde de chaleur, atteint l’eau ou une émulsion d’eau dans l’hydrocarbure située en fond de bac, l’eau est d’abord surchauffée, puis portée à ébullition de façon quasi explosive entraînant le débordement du bac. » L’INERIS donne une autre définition s’intéressant notamment aux conséquences du phénomène : «Un boil over est un phénomène de moussage brutal impliquant des réservoirs atmosphériques et résultant de la transformation en vapeur, d'eau liquide (fond d'eau, eau libre, émulsion) contenue dans un réservoir en feu. Une représentation schématique des différentes phases est présentée sur la Figure 1.Ce phénomène est à l’origine de violentes projections de combustible, du bouillonnement du contenu du bac, de l’extension des flammes et de la formation d’une boule de feu. Ce phénomène se caractérise notamment par la présence d’une onde de chaleur dont le processus de formation est décrit sur la figure suivante.» Figure : représentation schématique des différentes phases d’un boil over En début d’incendie du bac, le produit occupe tout le volume du bac avec une composition quasi-homogène. En raison du rayonnement des flammes sur la surface du liquide, le liquide subit une distillation qui conduit à la séparation des coupes légères des coupes plus lourdes. Ces dernières descendant progressivement vers le fond du bac sous l’effet de la pesanteur, c’est la formation de l’onde de chaleur. Ce phénomène perdure jusqu’à ce que les coupes les plus lourdes, appelées ondes de chaleur, atteignent l’eau située au fond du bac. Cette onde de chaleur a une température de l’ordre de 200 °C. Le contact entre l’onde de chaleur et l’eau provoque l’évaporation de cette dernière. Cette vaporisation brutale conduit à une augmentation importante de volume et joue le rôle de piston en mettant en suspension le liquide inflammable restant dans le bac. Une partie du liquide déborde du bac et une autre est mise en suspension en se fragmentant en gouttes et en se vaporisant en traversant les flammes pour former une boule de feu lors de sa combustion. b) Le boil over dit « en couche mince » : Les deux campagnes d’essais menées respectivement par la profession (en 2006) et l’INERIS (en 2007) avec pour objectif de définir notamment la possibilité ou non de boil over « classique » sur certains produits ont mis en évidence que la combustion de gazole et kérosène ne génère pas d’onde de chaleur. Cependant, à défaut d’onde de chaleur, certains tests réalisés ont donné lieu à un phénomène éruptif générant des « boules » de feu (sans commune mesure avec un boil over « classique ») en fin de combustion sous certaines conditions. Ce comportement, initialement observé lors des essais de la profession, a été confirmé par des essais spécifiques réalisés par l’INERIS pour le compte du MEDAD au 1er semestre 2007. Comme indiqué dans les paragraphes précédents, il ne s’agit pas de boil over au sens classique du terme puisque il n’y a pas d’onde de chaleur, mais d’un phénomène lié à une vaporisation de l’eau contenue dans le bac à la suite du contact d’une couche de produit à une température supérieure à 100 °C. Ce phénomène sera qualifié de phénomène éruptif en couche mince ou de boil over « en couche mince » pour reprendre la terminologie utilisée dans les publications scientifiques récentes : « thin-layer boil over » Ce phénomène « en couche mince » fait l’objet de recherches scientifiques. Il est dû à une « nucléation hétérogène de l’eau à l’interface eau gazole » (Garo-1996). Lorsque le front de flamme et la fine couche de produit, dont la température est supérieure à 100°C, impacte le fond d’eau, des bull es de vapeurs commencent à se former à l’interface gazole-eau. Ces bulles grossissent et traversent la fine couche de produit jusqu’à la surface. Définition de BLEVE : Les gaz liquéfiés sous pression présentent un risque important en cas de rupture du réservoir : l'ébullition- explosion, ou en anglais BLEVE (boiling liquid expanding vapor explosion). Lorsque l'on comprime un gaz, à partir d'une certaine pression, il se transforme en liquide ; cette propriété permet de stocker de grandes quantités de gaz dans des réservoirs : butane, propane, GPL (gaz de pétrole liquéfié)... On a au-dessus du liquide un " ciel gazeux " (la plus grande partie du produit est liquide, une petite partie est gazeuse et occupe le volume restant). Lorsque l'on soutire du gaz du réservoir, le liquide bout (à température ambiante) et la vapeur ainsi produite vient compenser le volume retiré ; c'est le fonctionnement normal. Fig. - Dans le réservoir, le gaz liquéfié est surmonté d'un ciel gazeux sous pression Définition d’UVCE : Un UVCE (Unconfined Vapour Cloud Explosion) est une explosion de gaz à l’air libre. Dans le cas d’un gaz inflammable, tel que les GPL, cette explosion produit : - des effets thermiques, - des effets de pression. Un UVCE comprend généralement les étapes suivantes : Rejet dans l’atmosphère d’un liquide inflammable volatil, le produit étant en phase gaz ou en phase liquide,  Phase d’évaporation naturelle de la nappe liquide épandue, Mélange avec l’oxygène de l’air pour former un volume inflammable, Dilution et transport du nuage de gaz dont une partie du volume reste inflammable, En présence d’une source d’allumage, inflammation de ce nuage, Propagation d’un front de flamme des parties inflammables du nuage ; Enfin, le cas échéant, mélange avec l’air et combustion des parties du nuage qui étaient initialement trop riches en combustible pour être inflammables. Définition des bourbiers : Dans le domaine de l'exploitation pétrolière, une panoplie des produits chimiques est employée dans la formulation des boues de forage. Ces composés de natures différentes et dont la toxicité et la biodégradabilité sont des paramètres mal définis, sont cependant déversés dans la nature. En plus des hydrocarbures (HC, tels que le gazole) constituant majeur des boues à base d’huile, on note les déversements accidentels du pétrole, ainsi que d‘une variété d‘autres produits et additifs spéciaux (tensioactifs, polymères, ..) qui peuvent exister sur les sites de forage. Ces rejets sont généralement stockés dans des endroits appelés « bourbiers » Les bourbiers « cuttings » sont principalement contaminés par des hydrocarbures Synthèse bibliographique 6 (Gasoil ou pétrole, provenant de la boue à base d‘huile) et des métaux lourds (provenant principalement des additifs de la boue) uploads/Industriel/ devoir-hse.pdf

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