Visite salle blanche : I) Qu’est ce qu’une salle blanche ? Une salle blanche es
Visite salle blanche : I) Qu’est ce qu’une salle blanche ? Une salle blanche est une salle, un espace clos et confiné très réglementé. En effet aucune poussière ou contaminateur extérieur n’est supposé y entrer. Et pour fait, la salle est munie d’un système de recyclage de l’air qui se renouvelle dans notre cas 32 fois par heure. On n’ accède pas sans une certaine habilitation, ici le port d’une combinaison totale composée d’un masque, d’une capuche couvrant la totalité de ses cheveux, de protèges chaussures et de gants est formellement obligatoire. Ainsi, on y garde un air le plus propre et le moins contaminé possible. Dans un même bâtiment, on peut trouver plusieurs salles blanches toutes séparées entre elles par une salle contenant les machines, ou du moins leur moteurs. Oui, en salle blanche, on ne trouve que les façades des machines, leurs écrans, interfaces car le moteur de la machine peut être source de contamination. Nous avons visité une salle dite de classe 1000. Cela signifie qu’il n’y a pas plus de 1000 particules de poussière par pied cube. On constate donc bien à quel point la présence de poussière est contrôlée ici. En revanche, il ne s’agit pas du seul contaminateur potentiel, la salle blanche craint aussi les UV ou l’humidité. Elle est donc aussi équipée de filtres jaunes ou de régulateurs d’humidité, rendant l’air le plus sec possible. Filtre jaune anti UV. Salle de séparation contenant les machines Photo prise de l’extérieur de la salle blanche. EEA MONTEIRO Clément POUILLEY Séverin Starter ST, groupe J-1 Mais pourquoi tous ces efforts ? Une salle blanche a pour but de réunir les conditions les plus adéquates possibles, nécessaires à la fabrication de microsystèmes. Ceux-ci sont très petits, de l’ordre du micron, ils sont 100 fois plus petits que l’épaisseur d’un cheveu. On comprend donc rapidement que la moindre poussière peut les endommager, de par leurs très petites tailles. Un microsystème est par exemple un capteur, à très petite échelle. Ici on en fabrique en grande quantité pour minimiser le coût de production. On cherche aussi à les faire de plus en plus petits, car plus ils sont petits, plus on peut en fabriquer. Processus de fabrication : Les microsystèmes sont fabriqués sur une plaque (généralement en silicium) nommée Wafer. L’image ci-contre décrit les étapes de sa fabrication. Ainsi, on a fabriqué plusieurs puces contenant des microsystèmes. Utilisation concrète de ces microsystèmes : Depuis 10 ans, les smartphones sont devenus presque indispensables dans nos vies, ils ne cessent de devenir plus performants. La recherche dans le domaine des microsystèmes n’y est pas pour rien. En effet, chaque smartphone est principalement animé par un processeur, lui même composé de microsystèmes. Plus eux ci deviennent petits, plus un processeur peut en contenir et devenir, par conséquent plus performant. Un processeur fonctionne ainsi : il est équipé d’un micro transitor, un microsystème permettant de diriger les électrons dans un sens et d’une certaine manière à opérer un grand nombre de calculs en temps réel. Il y a 10 ans, on ne connaissait que le 8 ou 16 bits, grâce à l’évolution des microsystèmes, on est actuellement passé en 64 bits, ce qui permet encore plus de calculs. Tesla bot Pour commencer, qu’est-ce qu’un robot ? Un robot est un automate doté de capteurs et d’effecteurs lui donnant une capacité d’adaptation et de déplacement proche de l’autonomie. Un robot est un agent physique réalisant des tâches dans l’environnement dans lequel il évolue. Ils sont équipés d’effecteurs leur permettant d’agir dans l’environnement : (roue, bras, jambes, pinces, …). Un robot est capable d’extraire de l’information à partir de son environnement et d’utiliser ses connaissances pour décider comment agir. Un robot est équipé de capteurs et d’effecteurs. On appelle ça une « boucle de décision ». Présentation du robot tesla bot : Elon Musk, PDG de Tesla, a présenté un nouveau projet lors de son AI Day la création prochaine d’un robot humanoïde. Ce dernier utilisera l’IA des véhicules tesla tant convoités ces dernières années et ayant fait des preuves d’efficacité. Il se nomme actuellement Tesla Bot. L’objectif du boss est d’en présenter un premier prototype dès l’année prochaine (juste une estimation, Musk recherche actuellement multiples professionnels pour le développer, cf https://www.tesla.com/fr_FR/AI). Il compte en faire un assistant pour le quotidien des professionnels comme des particuliers. Caractéristiques Le robot apparaîtra sous forme humaine, mesurant 1m 72 de haut et pesant 56 kg. Il se déplacera à une vitesse allant jusqu’à 8 km/h tout en percevant parfaitement l'environnement qui l'entoure. Elon Musk a révélé que ce robot sera amical et se rendra compte qu'il fait partie du monde des humains. Sa tâche principale est d'effectuer des actions dangereuses, répétitives et ennuyeuses pour les hommes et les femmes. A cet effet, le robot Tesla disposera d'un corps entièrement articulé, notamment au niveau d'une main capable de saisir des objets. Il pourra porter des charges allant jusqu’à 20 kg et soulever 68 kg du sol. A bout de bras, il pourra tenir des objets pesant près de 5 kg. La tête du robot humanoïde affichera un écran qui fournit des informations sur son fonctionnement. Ainsi, Tesla bot sera considéré comme un robot mobile, c’est à dire un robot capable de se déplacer dans un environnement. Il est donc équipé ou non de manipulateurs suivant son utilisation. Il sera construit avec des matériaux légers, dynamiques et ergonomiques et embarquera 40 articulations électromécaniques. Précisément, il en aura douze dans les bras, et autant dans les mains et les jambes, mais aussi deux dans le torse et le cou. Ses pieds seront articulés sur deux axes afin qu'il puisse maintenir un équilibre constant. Il aura également un retour de force dans les jambes, certainement afin de s’adapter à la surface sur laquelle il se tiendra. EEA MONTEIRO Clément POUILLEY Séverin Starter ST, groupe J-1 On peut dire aussi que c’est un robot cognitif, il analyse son environnement et calcule la meilleure action à effectuer mais c’est aussi un robot totalement autonome, l'utilisateur n'intervient jamais, sauf si il y a un problème technique. Le PDG de Tesla a affirmé que l’intelligence artificielle développée en interne servirait dans ce robot. Des caméras, similaires à celles qui guident l’Autopilote sur les voitures électriques Tesla, se retrouveront dans la tête du robot. Tesla Bot pourra ainsi avoir une vision claire de son environnement, grâce au réseau « neuronal » qu’exploitera l’intelligence artificielle. Celle-ci triera les informations qu’elle perçoit et saura réagir de manière optimisée l’environnement qui l’entoure. La puce qui servira dans le Tesla Bot sera le « Full Self Driving » présent dans les voitures électriques de la marque. Elle sera adaptée à une utilisation domestique. L’objectif de ce robot est la réutilisation des pièces de voitures électriques afin de donner plusieurs possibilités d’utilisation de ces dernières. Le constructeur prévoit d’entraîner son robot avec Dojo, son nouveau supercalculateur qui sera prêt l’an prochain. Dojo, Une grande partie de l'architecture d'IA de Tesla en dépend. Celui-ci sera chargé de développer la future génération d’Autopilote de la marque. « Tesla développe un ordinateur d'entraînement NN appelé Dojo pour traiter de très grandes quantités de données vidéo. C'est une bête ! Veuillez envisager de rejoindre nos équipes d'IA ou d'ordinateurs / puces si cela vous semble intéressant. » - Elon Musk (@elonmusk) 14 août 2020 En théorie le superordinateur de Tesla sera capable d’effectuer un milliard de milliards d’opérations à la seconde, dont des actions nécessaires captées à la dernière seconde (obstacles, chute, poids mal calculé). Il devait être prêt fin 2021, ce qui laisse donc penser que Tesla Bot n’est pas près de voir le jour. Perspectives du robot La présentation d’un prototype l’année prochaine pourrait confirmer la volonté de Tesla d’accélérer sur ce dossier. Néanmoins, il est peu probable d’envisager une véritable commercialisation du Tesla Bot dans les deux ou trois années à venir. L’entraînement sur Dojo ne débutera que l’an prochain, lorsque le super ordinateur sera prêt et en fonctionnement. De là, les prototypes devront découvrir leur environnement et apprendre à effectuer des tâches précises et nombreuses. Le projet est-il réellement réalisable ? Malheureusement 2 arguments majeurs vont a l’encontre de ce projet. Premièrement, la technologie n'est pas encore au point. En matière de robotique, l'équipe à la pointe de l'innovation est celle de Boston Dynamics. Ses robots sont désormais capables de se mouvoir rapidement et de franchir des obstacles dans des environnements relativement complexes. Ils sont pourtant bien loin de pouvoir remplacer le travail d'un être humain, et leur vitesse de course n'est pas tant un problème que leur autonomie sur batterie, très limitée. Puis, l'idée d'un robot dont il faudrait s'enfuir ou contre lequel il faudrait lutter physiquement évoque les récits de science-fiction. Cette idée peut affoler la foule, par la peur de « prise de contrôle » par les robots. Quoi qu'il en soit, la vision présentée par Elon Musk sur scène ne donnera pas lieu à un produit commercialisable avant longtemps, dans le meilleur des cas. Il est même probable uploads/Industriel/ eea-robotique.pdf
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- Publié le Mar 29, 2022
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