M. AKE KOUADJO / 47524875 1 1 Cours : INITIATION A LA QUALITE PARTIE 2 - LA QUA

M. AKE KOUADJO / 47524875 1 1 Cours : INITIATION A LA QUALITE PARTIE 2 - LA QUALITE CHAPITRE 1- LE CADRE GENERAL DE LA QUALITE DANS LES ENTREPRISES I. CADRE IVOIRIEN  La Côte d’Ivoire est confrontée aux enjeux de la mondialisation.  La mondialisation de l’économie et des échanges présente des opportunités et des contraintes pour le Maroc  La création de la zone de libre échange entre les pays africain et les marchés mondiaux notamment l’Union Européenne et les États-Unis, représente un délai urgent.  Dans l'effort d'adaptation imposé aux entreprises ivoiriennes par l’environnement socio- économique, l'amélioration de la qualité doit jouer un rôle prépondérant.  La maîtrise de la qualité pour les entreprises ivoiriennes constitue un atout vital à leur développement.  Les produits et les services ont des dimensions nationales et internationales.  La Côte d’Ivoire saura-t-elle rattraper l'écart avec les pays européens ? II. UTILITE DE LA QUALITE DANS LES ENTREPRISES MODERNES L'environnement actuel des entreprises est, entre autres, constitué :  De clients de plus en plus exigeants  D’un besoin de services associés de plus en plus important  D’une concurrence de plus en plus forte  D’un marché de plus en plus international  D’un contexte économique de plus en plus incertain Pour s'adapter à cette évolution, l’entreprise moderne dispose d'une arme : la qualité Le service associé à la qualité offre à la fois un avantage commercial et financier. Les clients heureux forment les entreprises gagnantes. III. L’IMPORTANCE QUE REVET LA QUALITE AUJOURD'HUI  Dans une société où les besoins quantitatifs sont satisfaits les consommateurs ou les utilisateurs deviennent exigeant à la qualité.  Dans une économie concurrentielle ouverte sur le monde, les entreprises doivent s'adapter aux exigences de leurs clients. M. AKE KOUADJO / 47524875 2 2 Cours : INITIATION A LA QUALITE  La course à l'innovation fait que les producteurs mettent sur le marché des produits au point à une cadence accélérée.  Pour les équipements modernes complexes et coûteux, tout défaut peut avoir des effets de grande ampleur.  La non qualité coûte cher. IV. L’EVOLUTION DE LA NOTION DE QUALITE - XVIIIème siècle av. J. C. : Le Code d'Hammourabi, roi de Babylone précise au chapitre 233 : «si un maçon a construit une maison pour quelqu'un mais n'a pas exécuté son travail suivant les normes (sic) et si un mur est penché, ce maçon, à ses frais, renforcera le mur». - XVème siècle av. J. C. : Les égyptiens pratiquent le contrôle du travail des tailleurs de pierre par des inspecteurs indépendants. - Moyen-Age : «Livre des métiers» accepté par saint Louis, «cahiers des charges» détaillés imposés par les mécènes. - XVIIème siècle : Colbert puis Vauban introduisent des concepts de «Qualité Totale».  1924 : création de I' «International Standards Association» (ISA) ancêtre de l'ISO  1926 : création de l’AFNOR  1940 : Military Standards aux USA (Qualité «Produit»)  1959 : MIL Q 9858: première norme traitant d'Assurance de la Qualité.  1979 : l'ISO lance l'étude d’une norme internationale d'Assurance de la Qualité  1987 : naissance des normes ISO 9000  1994 : première révision des normes ISO 9000  2000 : deuxième révision des normes ISO 9000 1ère phase (1940) Le contrôle qualité 2éme phase (1950-1970) L’assurance qualité 3ième phase Gestion totale de la qualité On assiste à un clivage (division, segmentation, séparation) entre ceux qui produisent et ceux qui contrôlent. ■La production veut que le travail passe la barrière du contrôle. ■Le contrôle qualité joue le rôle de douanier sur le travail des producteurs. ■La qualité est obtenue par le contrôle final. ■Expansion générale du marché. ■Rôle de l’assurance de la qualité dans :  la production ;  le stock de production  l’utilisateur est client - On s’intéresse plus à la qualité des procédés et non plus exclusivement à la qualité des produits. ■Concurrence internationale et le succès industriel japonais. ■Tous les employés sont des agents de qualité, sans distinction de rôle, ni de niveau hiérarchique. ■Améliorer la qualité c'est prendre des actions préventives le plus fort possible en amont. M. AKE KOUADJO / 47524875 3 3 Cours : INITIATION A LA QUALITE V. DEFINITION DE LA QUALITE 1. Définition  La qualité d'une entité est l'ensemble des caractéristiques qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites. ISO 8402  Ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou service qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites. (AFNOR).  La qualité = l'adéquation maximum entre les besoins du client et le produit proposé en matière de coûts, de performances et de délais. - Les composantes de la qualité sont les caractéristiques fonctionnelles et les caractéristiques de conformité. - Qualité, coût et délai sont très interdépendants. - La qualité est dans le produit, ça ce fait, tout au long de sa conception et de sa réalisation. - La qualité, valeur relative, se détermine, s'apprécie, s'évalue toujours à une référence, un modèle. VI. OBJECTIFS ET AVANTAGES D'UNE GESTION DE LA QUALITE 1. Objectifs internes :  Réduction des délais, des stocks, des aléas de facturation.  Réduction des aléas de fabrication.  Amélioration des coûts de non qualité.  Garantie de la qualité du produit le plus en amont possible.  Décloisonnement des différents services de l'entreprise.  Meilleure communication entre les acteurs de la qualité.  Passage de la culture orale à un référentiel écrit.  Responsabilisation qualité de toutes les personnes de l'entreprise : mobiliser et stimuler tous le personnel.  Avoir le bon produit, dans les bons délais et au meilleur coût. 2. Avantages externes :  Les clients auront une confiance dans l'obtention de la qualité requise.  Assurance d’une meilleure communication avec les clients.  Des prix de vente adaptés au marché.  Réponse aux besoins du donneur d’ordre ou du marché.  Amélioration de l'image de marque.  Adaptation rapide aux nouvelles relations «clients fournisseurs».  Allègement de certaines formalités administratives entre les pays. M. AKE KOUADJO / 47524875 4 4 Cours : INITIATION A LA QUALITE CHAPITRE 2- LA QUALITE TOTALE I. PRÉSENTATION Le Total Quality Control (TQC), souvent associé au Japon dans les esprits, vient en fait des États-Unis. Depuis longtemps même, puisque cela remonte aux années 20, les industries américaines utilisent avec succès les statistiques qui sont le fondement de la qualité totale. C'est à un américain, AY. FEIGENBAUM, que revient la paternité de cette expression de Total Quality Control, qu'il a employée pour la première fois en 1957, après en avoir développé les principes dès les années 40. Selon FEIGENBAUM, le TQC est d’abord un système efficace visant à ce que chacun des groupes composant un organisme contribue au maintien, au développement et à l'amélioration de la qualité. Son but est de produire un objet ou service de la façon la plus économique, de manière à satisfaire totalement les consommateurs. À cet effet, toutes les parties de l'entreprise collaborent au TQC, mais ce sont des spécialistes qui doivent en prendre l'initiative. De son côté K. ISHIKAWA, le grand maître du TQC au Japon, préfère parler de « gestion de la qualité par toute l'entreprise » ou encore de « gestion intégrée ». Il met ainsi l’accent d'une part sur la responsabilisation de tous les individus et d’autre part sur la prise en compte des coûts (bénéfices et prix), des quantités (production, ventes et stocks) et des délais. Les approches américaine et japonaise se trouvent être plus complémentaires qu'antinomiques. II. ENJEUX La démarche du TQC est devenue une réponse aux enjeux industriels actuels. En effet, pour qu'une entreprise survive, il faut qu'elle satisfasse toujours mieux que les autres aux besoins du client. Cela n’est pas possible sans la participation de chacun à la dynamique de l'entreprise. Face à ces contraintes, le TQC - tout particulièrement dans son acception nippone - propose une philosophie, une façon de penser sur laquelle repose la stratégie de l'entreprise et de laquelle découlent toutes les politiques opérationnelles de celle-ci. M. AKE KOUADJO / 47524875 5 5 Cours : INITIATION A LA QUALITE Si les méthodes et outils d'origine occidentale précités sont des moyens au service de cette philosophie, leur application aveugle est souvent la cause des déceptions rencontrées par les Occidentaux dans la démarche TQC. On peut dire que, avec le TQC, la qualité dépasse largement celle du produit fini, pour atteindre la qualité de performance de l'entreprise. Or, cette performance est le fait de l'ensemble des activités reliées, directement ou indirectement, non seulement à la fabrication mais également à la conception et au développement du produit, à l'achat des approvisionnements auprès des fournisseurs extérieurs, au transport et à la distribution des produits finis, aux activités de gestion du personnel, du marketing, des finances. Il en résulte que la qualité englobe et dépasse le cadre même de l'entreprise. Elle est dictée par les besoins des clients, implique chacun des acteurs de l'entreprise et se prolonge avec les partenaires situés en amont (fournisseurs) et en aval de l’entreprise uploads/Industriel/ module-qualite-licence-professionnelle-pdf.pdf

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