L’ESSENTIEL Première opération lancée il y a un an envi- ron, la fusion Bemis-A

L’ESSENTIEL Première opération lancée il y a un an envi- ron, la fusion Bemis-Amcor est en voie de conclusion. Elle a été validée par les autorités de la concurrence américaines. La Commission européenne l’accepte également, mais impose la cession des activités d’embal- lage médical de Bemis en Europe. Le nouvel ensemble réalisera un c.a. légèrement supé- rieur à 13 milliards de dollars, principalement dans la production d’emballages souples. Devant elle-aussi permettre la création d’une entité pesant près de 13 milliards de dollars de c.a., la seconde méga-fusion offi- cialisée le 11 mars (et validée par l’UE fin avril) voit le rachat du n°1 européen de l’em- ballage rigide, le britannique RPC, par le grou- pe américain Berry Global. Très endetté, RPC souffrait de divergences de vue croissantes entre ses principaux actionnaires, sa direc- tion étant même accusée d’avoir été encou- ragée à réaliser des acquisitions « destructrices de valeur » par un système de primes sophis- tiqués, tout en utilisant des méthodes comp- tables discutables gonflant artificiellement les résultats et les liquidités du groupe. Quand les comptes ne sont plus bons, la financiari- sation de l’industrie complique tout, et la recherche d’un repreneur s’est changée en feuilleton à rebondissements. Suite page 6 Pour répondre aux exi- gences de plus en plus pres- santes de leurs clients, en par- ticulier de l’emballage et de l’automobile, les pétrochimistes sont en train de s’approprier par rachats successifs le monde du recyclage mécanique, tout en développant une filière de recy- clage chimique. Forts de leur capacité financière, eux seuls sont capables de consolider une filière industrielle souvent fra- gilisée par les prix marchés et répondre aux énormes enjeux tant techniques qu’industriels dans les 3 à 5 ans à venir. Cerise sur le gâteau, ils vont pouvoir montrer aux pouvoirs publics et à l’opinion leur implication dans le recyclage des polymères et fournir des grades vierges, recyclés ou mélangés. Les grands secteurs consommateurs regardent avec bienveillance cette consolidation qui devrait faciliter à l’avenir la normalisa- tion et l’homologation des poly- mères issus partiellement ou en totalité du recyclage. Après Borealis, qui a rache- té l’allemand MTM Plastics et tout récemment, l’autrichien Ecoplast, et LyondellBasell, qui s’est associé avec Suez dans la société hollandaise QCP , Total a acquis le recycleur normand Synova, spécialiste expéri- menté mais fragile de la régénération de PP automobiles qui a réalisé en 2017 un c.a. de 17 millions d’euros avec 23 salariés. Suite page 18 lire page 24 Wittmann a développé une fonction minimisant les temps d'arrêt non productifs. Robotique Mars - avril 2019 ISSN 1620 - 9184 redaction@plastiques-flash.com Prix de vente : 15 € France métropolitaine Numéro 082 - 19 e année 28 pages SERVICE LECTEUR n° 1 À l’image des verriers, papetiers et aciéristes, les pétrochimistes vont intégrer des plastiques recyclés dans leur gamme de polymères. En reprenant un recycleur français de plastiques, le groupe Total confirme la tendance. Benvic Europe : PVC et matériaux biosourcés en ménage Profession IPC, An III 2 Moulding Expo en approche 4 Plasturgie Investissements chez Mecanhor 5 Sterne conforte son activité injection 7 Axium passe à l’action 10 Empreintes Le moule connecté, électrique et intelligent 14 Sommepp, la quête du micron 15 ADOP France : la maîtrise des procédés 16 Matières Loop Industries s’impose dans le recyclage chimique 18 La voie du bioparaxylène 19 Equipements & procédés Erema majoritaire chez Plasmac 22 L’utilisation du système ComoNeo de Kistler 23 Les Sireg, économes et écologiques 25 Rubriques Nominations p.2 Annonces classées p. 27 Recruter p. 27 - Vendre p. 27 L’emballage en méga-fusions Total prend le contrôle de Synova Bemis fusionne avec Amcor, et Berry s’empare de RPC : 100 000 salariés, 600 sites et 25 milliards de dollars de c.a. sont concernés. Sous l’impulsion de son nouvel investisseur italien, le champion européen des compounds PVC investit le monde des biopolymères. Né de la séparation en juin 2014 du grou- pe Solvay, Benvic Europe s’est fixé des objec- tifs ambitieux en accord avec son principal actionnaire, la société d’investissement italienne Investindustrial (notamment propriétaire du constructeur automobile britannique Aston Martin), dirigée par Andrea Bonomi, qui l’a acquis il y un an. En 2018, le groupe employait 280 salariés, disposait de 3 sites, à Chevigny- Saint-Sauveur près de Dijon, à Montornès del Vallès, à une vingtaine de km au nord de Barcelone en Espagne et à Ferrara en Italie, d’une capacité globale en mélangeage et com- poundage d’environ 150 000 t/an en premix poudres et granulés PVC (à 70/30 % entre appli- cations rigides et souples), alliages thermo- plastiques sur base PVC et one-packs stabili- sants prêts à l’emploi pour un chiffre d’affaires avoisinant les 200 millions d’euros. Suite page 20 lire page 8 Tout en privilégiant la cosmétique, PRP Creation diversifie ses marchés Flaconnage lire page 13 Spécialiste du moule cosmétique, Mahévas va fêter ses 40 ans avec une nouvelle équipe dirigeante Moules Benvic Europe, produit des premix poudre et de compounds granulés de PVC souples et rigides. Synova est basé à Tillières- sur-Avre dans l'Eure. Presses à injecter de 40 à 6 500 t LANDEAU Presses à Injecter - 32, rue Saint-Blaise - ZA Le Pont - 72300 SABLE-SUR-SARTHE - Tél. 02 43 21 85 50 - groupe-landeau@groupe-landeau.fr www.landeau.fr Show-room permanent 3 500 m2 Formation et SAV Show-room permanent 3 500 m2 Formation et SAV Distribution exclusive par le Groupe Landeau depuis 2002 Distribution exclusive par le Groupe Landeau depuis 2002 PROFESSION 2 MARS - AVRIL 2019 NOMINATIONS Fabrice Bachelier, directeur général de la filiale française (basée à Bressolles dans l’Ain) du fabricant de bacs, palettes et porte-pièces en plastiques Georg Utz a pris la présidence de l’école d’ingénieurs lyonnaise Itech. Il souhaite accroître sa notoriété auprès des plastur- gistes en communiquant beau- coup plus largement sur la quali- té des profils issus de cet éta- blissement. Selon lui « l’image de l’ITECH est très positive, mais elle reste encore trop méconnue des dirigeants d’entreprises de plasturgie ». Basée à Ecully dans le Rhône, cette école qui fêtera ses 120 ans en 2019 a eu pour première voca- tion l’industrie du cuir, très renom- mée en région lyonnaise à cette époque. L’activité de l’école a considérablement évolué et pro- pose aujourd’hui des formations d’ingénieurs dans quatre secteurs d’activité : la chimie de formula- tion, la plasturgie, le textile et l’in- dustrie du cuir. Elle forme 500 étudiants chaque année. Rainer Weingraber a pris début mars ses fonctions de direc- teur général du constructeur autri- chien de presses à injecter et péri- phériques Wittmann-Battenfeld, succédant à Georg Tinschert parti à la retraite après plus de 10 années passées à la tête du grou- pe. C’est notamment lui qui a géré avec succès la reprise en 2009 de l’activité presses à injecter du groupe Battenfeld. Ingénieur mécanicien, R. Weingraber dispose d’une longue expérience dans la gestion de sociétés internationales comme DaimlerChrysler, Siemens, Magna et, plus récemment, le construc- teur de centres d’usinage Haas. John Hafferty, titulaire d’un MBA en administration des entre- prises, est le nouveau directeur financier du constructeur cana- dien de presses à injecter, moules et systèmes à canaux chauds Husky Injection Molding Systems. Il épaulera directement le prési- dent du groupe John Galt. J. Hafferty dispose d’une expérience de plus de 35 ans dans le domaine financier, occu- pant des fonctions dirigeantes chez ElectroRent et BlueLine Rental, des loueurs de biens d’équipements ainsi que dans plu- sieurs sociétés spécialisées dans les transports et la logistique. Falco Paepenmüller a été nommé directeur technique des divisions Extrusion, Impression et Converting du constructeur alle- Fabrice Bachelier, nouveau président de l’Itech. Paul Valette venant d’achever son mandat de trois ans, le conseil d’administration du Centre Technique Industriel IPC dont la plas- turgie française s’est dotée en 2016 a récem- ment élu son nouveau président, Etienne Bechet de Balan. Secrétaire général du grou- pe industriel CEP basé à Thiers, et président d’Allizé Plasturgie Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2012, cet homme bien au fait des pro- blématiques industrielles a confirmé son objec- tif de faire d’IPC un outil « accessible à tous les industriels français, des plus petits aux plus grands ». Pour cela, il souhaite accentuer les transferts de technologie, la diffusion des savoir-faire, et lancer de nouveaux projets col- lectifs associant des industriels utilisant des technologies très diverses, en partenariat avec d’autres centres de recherche français et euro- péens. L’ambition est de rendre les industriels français plus compétitifs au niveau interna- tional, « grâce à des produits à forte valeur ajoutée, plus légers, plus innovants, plus intel- ligents, plus connectés et plus respectueux de l’environnement ». Lors de sa prise de fonction, le nouveau président a salué la tâche accomplie par Paul Valette qui a mis en place la gouvernance d’IPC, défini ses objectifs et ses missions et piloté la fusion des équipes et des savoir-faire du PEP , de Compositec, de ISPA-E, du CEM- CAT, de 3SinPack et de la JCEP . En complément des projets portés par Plastipolis et d’autres clusters, IPC soutient deux grands axes, l’éco- nomie circulaire et l’industrie du futur. Près d’un tiers uploads/Industriel/ pfj-82.pdf

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