Lundi 21 novembre 2011 Ouest-France Mayenne 7 MPO : la science du disque au ser

Lundi 21 novembre 2011 Ouest-France Mayenne 7 MPO : la science du disque au service de l’énergie Passeport biométrique pour les Algériens Les ressortissants algériens résidant dans les régions Pays de la Loire et Bretagne, dont le passeport arrive à échéance en 2012, sont invités à le renouveler avant le 24 novembre pro- chain. Le dépôt des dossiers est assuré sur rendez-vous au 02 72 00 56 01. Après cette date, la délivrance d’un passeport biométrique sera mise en place avec des délais pouvant aller jusqu’à plusieurs mois. Consulat d’Algérie, 57, rue du Gé- néral-Buat, 44000 Nantes. Tél. 02 40 74 38 25. Site internet : www. consulat-algerie-nantes.org. Habillez votre intérieur… PORTES OUVERTES du samedi 26 au lundi 28 novembre de 9h à 12h et de 14h à 19h *Voir conditions en magasin Marbre - Granit - Ardoise Pierre naturelle - Composite Hall d’expo de 300 m2 Décoration Intérieur - Salles de bains Dallage, escalier - Cheminées Dessus de cuisine - Devis gratuits Usine de fabrication Route de Sablé 53290 GREZ-EN-BOUÈRE Tél. 02 43 70 54 88 standing-marbres@orange.fr POSE OFFERTE* des plans de travail de cuisine ( ) Ils travaillent chez MPO Energy Jean-Claude Richard, 49 ans, opérateur de sérigraphie « J’ai 26 ans de boîte. Avant, j’étais en sérigraphie offset sur le site de Vil- laines. En venant sur la chaîne photo- voltaïque, le but pour moi était de dé- couvrir de nouveaux produits. Mon travail consiste à bien positionner l’écran d’impression sur la plaque photovoltaïque, où la machine dé- pose les matières nécessaires. Pour l’offset et les CD, le travail est très ma- nuel. Ici, tout est automatique. » Jérémy Faissat, 23 ans, ingénieur en recherche et développement « Dans le laboratoire, les outils per- mettent de contrôler, mais aussi d’op- timiser la chaîne de production. On teste différents écrans pour la mé- tallisation, différentes pâtes… Le but est de gagner en rendement. Je suis arrivé en avril 2011, j’ai mis en route les machines, et j’ai programmé des protocoles de mesures. Maintenant, j’enchaîne les contrôles. C’est mon premier poste, après des études d’in- génieur. » Jean-Claude Richard. Jérémy Faissat. Repères 130 En millions d’euros, c’est le chiffre d’affaires réalisé par le groupe MPO en 2009. Dès 2017, la moitié du chiffre d’affaires du groupe pourrait être dû aux activités photovoltaïques. 1 300 Le nombre de personnes qui tra- vaillent pour le groupe MPO. En 2014, MPO Energy devrait employer environ 190 personnes. Diversification Le photovoltaïque n’est que la der- nière étape de la stratégie de diver- sification de MPO. En cinquante ans, après le pressage de disques vinyles, de CD et de DVD, l’entreprise s’est lancée dans le packaging, la logis- tique et la personnalisation de clés USB. Vous êtes un professionnel et vous organisez une soirée du Nouvel An ? (comité d’entreprise, associations, traiteurs, restaurateurs...) Vous préparez des plats de fêtes à emporter ou vous louez du matériel de sonorisation ou des salles pour les particuliers ? N’hésitez pas à communiquer sur vos produits et services dans nos pages dédiées aux réveillons de in d’année Contactez Doriane ou Déborah PRECOM LAVAL 02 43 59 25 50 Produit en Mayenne. L’entreprise se lance dans la production de cellules photovoltaïques. Un moyen de capitaliser sur une technologie qu’elle maîtrise : la sérigraphie. L’usine MPO Energy du domaine de Lorgerie, près d’Averton, est perchée sur une colline boisée près de la cor- niche de Pail. Dans une salle parfai- tement propre, une dizaine d’opéra- teurs en blouses blanches produi- sent des cellules photovoltaïques. Sur des plaques de silicium, ils dépo- sent la pâte métallique qui constitue le réseau électrique de la cellule, in- dispensable pour acheminer l’éner- gie produite grâce aux rayons du soleil. Cette étape de la production s’appelle la métallisation. La chaîne présente une capaci- té de 35 mégawatts. « Début 2013, nous comptons démarrer la pro- duction industrielle avec une ca- pacité de 70 MW, qui devrait être doublée pour atteindre 140 MW en 2014 », précise Christophe Hiron, di- recteur des opérations. Pour parvenir à ce résultat, MPO Energy va débour- ser 30 millions d’euros. La société va construire une usine à partir de début 2012 dans la zone de la Boorie, à Villaines-la-Juhel, où se trouvent déjà des installations de MPO. Un bâtiment de 8 000 m2 va sortir de terre sur un terrain de 3 ha. Reste à comprendre pourquoi le groupe MPO, historiquement spécia- lisée dans la production de disques, se lance dans l’énergie solaire. « Le processus de sérigraphie, que l’en- treprise maîtrise pour les CD et l’im- pression, se retrouve dans l’opé- ration de métallisation », explique Christophe Defoix, responsable de production. Des emplois transférés Le photovoltaïque permet donc de transférer les technologies, mais aus- si le personnel qui travaille sur la fabri- cation de CD et de DVD, un secteur aujourd’hui en déclin. D’après Loïc de Poix, le président du directoire de MPO, 150 employés devraient être transférés vers le photovoltaïque, et une quarantaine de postes seront créés. C’est peu dire que le président croit à l’énergie solaire. « On prévoit qu’en 2020, le chiffre d’affaires mondial du photovoltaïque sera de 100 mil- liards de dollars [74 milliards d’eu- ros], soit 10 % du marché de l’au- tomobile, assure-t-il. Pour nous, en 2017 ou 2018, le photovoltaïque représentera déjà 50 % du chiffre d’affaires du groupe. » Alors que la plupart des cellules sont aujourd’hui importées d’Asie, l’enjeu est de créer une filière indus- trielle locale. Pour Christophe Hi- ron, le photovoltaïque français peut devenir pleinement compétitif dès 2016. « Dans ce secteur, l’impact du coût de la main-d’œuvre n’est pas important, souligne-t-il. Et les Asia- tiques ont des frais de transport vers l’Europe. La clé, c’est l’inno- vation : il faut obtenir des rende- ments meilleurs qu’en Asie. Les cel- lules actuelles ont un rendement de 18 %. Nous comptons commencer à 19 %, et parvenir à terme à 20 %. » Deux petits points de crois- sance, dont les responsa- bles de MPO espèrent bien qu’ils feront toute la différence. Julien LEMAIGNEN. Sur la chaîne de fabrication, près d’Averton, un opérateur contrôle le rendement des cellules. Il mesure l’énergie que chacune d’elles produit quand elle est exposée à la lumière d’un flash, qui simule le soleil. Adopté il y a 66 ans, Philippe Candas raconte Hier, lors de l’assemblée générale d’Enfance et familles d’adoption, un Mayennais s’est confié. « Je suis né en 1943 à Clermont- Ferrand. Pendant des années, je n’ai su que ça. Mon père était ouvrier agricole. J’ai vécu à la campagne et j’ai eu une enfance très heureuse, avec des parents aimants et entou- rants. Et puis un jour, j’avais 11 ans, ma tante m’a annoncé lors d’un re- pas de famille : « Ton papa et ta ma- man ne sont pas tes parents. » Ca a été un énorme choc. Je l’ai pris en pleine figure. Je suis sorti respirer un peu. Puis la vie a continué et on n’en a plus jamais parlé. Je n’ai jamais voulu savoir qui étaient mes géni- teurs, ni pourquoi ils m’avaient aban- donné. Je savais bien qui étaient mes parents. J’ai fait ma vie, j’ai eu une belle car- rière. Je me suis marié et j’ai eu deux enfants. Je ne leur ai jamais parlé de mon adoption. Je n’étais pas prêt. C’était une sorte de secret de famille que tout le monde respectait. Et puis alors que mes parents déclinaient, je devais avoir une cinquantaine d’an- nées, j’ai enfin eu la force. Je leur ai demandé pourquoi ils ne m’avaient pas dit ça plus tôt. Ils m’ont répon- du : « On tenait tellement à toi, on avait peur de te perdre. » C’est après leurs décès, à 58 ans, que j’ai réussi à ouvrir ma boîte à se- cret. Grâce notamment à ma nou- velle compagne qui est médecin pour la protection infantile. J’ai fini par envoyer un courrier à Clermont- Ferrand et j’ai reçu tout un dossier. J’ai découvert que ma mère m’avait eu à 22 ans, alors que son mari était prisonnier de guerre. Mon père était un homme de 23 ans. Je pense être né d’une histoire d’amour que ma mère ne pouvait pas assumer. J’ai appris qu’elle avait essayé de me garder quelques jours avant de me laisser en nourrice. J’ai décou- vert toutes les démarches que mes parents avaient faites pour me gar- der. J’ai lu les échanges de cour- riers, l’avis favorable des services familiaux. Tout s’est fait pendant la guerre, période à laquelle il était très difficile de communiquer. C’était très émouvant. Aujourd’hui, je n’en veux pas à mes parents de ne m’avoir rien dit. Je ne leur en ai jamais voulu, parce qu’ils ont été tellement merveilleux. Ils vivaient modestement, étaient résignés sur leur vie de « petites gens », mais ils m’ont appris à m’in- téresser à tout. C’est grâce à eux que je suis devenu ce que je suis. J’ai eu des parents que beaucoup d’enfants rêveraient d’avoir. » Recueilli par Aline uploads/Industriel/ press-book-lemaignen-madein.pdf

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