ANATOMIE DES BACTÉRIES A.LE CYTOPLASME BACTÉRIEN Le cytoplasme ne contient pas

ANATOMIE DES BACTÉRIES A.LE CYTOPLASME BACTÉRIEN Le cytoplasme ne contient pas de mitochondries (les enzymes transporteurs d’électrons sont localisés dans la membrane cytoplasmique) ; il est riche en ARN so- luble (ARN messager et ARN de transfert) et surtout en ARN particulaire (ribosomal). B. LA MEMBRANE CYTOPLASMIQUE (membrane interne) Elle est constituée de protéines (65%) et de phospholipides (35%). Les PLP sont des protéines qui jouent un rôle dans la synthèse de peptidoglycanes. Elle se dis - tingue de celle des cellules eucaryotes par l’absence de stérols. Elle est caractérisée par l’extrême fluidité. Elle a une fonction respiratoire (transport des électrons et phosphorylation oxydative) C.LA PAROI C’est une structure constante, présente chez toutes les espèces sauf les mycoplasmes. Elle est de nature polymérique ; la substance de base (spécifique des bacté- ries) est la muréine (ou peptidoglycane) qui est l’épine dorsale faite d’une alternance de N-acétylglucosamine et l’acide N-acétylmuramique. Chez les bactéries gram positif : il y a de nombreuses couches de peptidoglycanes avec un feutrage d’acide teichoïque associé étroitement au peptidoglycane. Il n’y a peu ou pas de protéines (protéine A de Staphylococcus aureus). La paroi est plus épaisse que celle des BGN. Chez les bactéries à gram négatif : il n’y a qu’une seule ou plus deux couches de peptidoglycane qui ne représente que 5 à 20% des constituants de la paroi. Les lipoprotéines sont le lien entre le peptidoglycanes et la membrane externe. La membrane externe est constituée d’une double couche de phospholipides ; la couche la plus externe est constituée par des lipopolysaccharides. On trouve aussi des protéines de structures et des porines (permettant le passage des molécules hydro - philes). Coloration G ram : la paroi des BGP bloque l’extraction de violet de gentiane et de l’iodure par l’alcool alors qu’elle ne bloque pas cette extraction chez les bac - téries Gram négatif (colorés alors en rose par la fushine). D.LA CAPSULE Structure antérieure inconstante, polysaccharidique, parfois polypeptidique (bacille de charbon) ; on la met en évidence par l’encre de chine (halo clair et réfrin- gent). Facteur de virulence (protection contre la phagocytose). Les antigènes capsulaires sont dénommés Ag K. Les bactéries capsulées donnes des colonies lisses (Smooth) tandis que les bactéries acapsulées donne des colonies rugueuses (Rouph). Elle joue un rôle primordial dans le pouvoir pathogène du pneumocoque, Haemophilus influenzae, Klebsiella, E. coli K1. E. LES PILI (FIMBRIAE) – – Surtout les bactéries Gram négatif (exceptionnellement les bactéries Gram positif). – – Les pili communs sont des structures protéiques filamenteuses, disposés régulièrement à la surface des bactéries (piline + adhésine). Elles permettent la fixation de certaines bactéries aux muqueuses (gonocoque, vibrion du choléra). – – Les pili sexuels sont plus longs, en nombre plus restreint et sont codés par les plasmides (facteur F). elles jouent un rôle essentiel dans la conjugaison. Elles servent également de récepteurs de bactériophages spécifiques. – – Chez certaines bactéries Gram positif, des protéines de surface dépassent largement de la paroi et jouent un rôle dans l’adhérence bactérienne, comme les pili commun (protéine A du Staphylococcus aureus et protéine M de streptocoque). F. LES SPORES Les bacillus et les Clostridium sont capables de former des endospores. En l’absence d’aliments, une spore se forme à l’intérieur de chaque bactérie et est libérée lorsque la bactérie s’autolyse. La spore est une cellule bactérienne en repos, hautement résistante à la dessiccation, à la chaleur et aux agents chimiques. C’est une forme de résistance avec conservation de toutes les aptitudes génétiquement déterminées. G.GLYCOCALYX C’est un feutrage de fibres polysaccharidiques présent à la surface des bactéries dans leur milieu naturel. Chez certaines espèces bactériennes des quantités impor - tantes de glycocalyx sont synthétisées (Pseudomonas aeruginosa)  le glycocalyx est alors appelé slim. Le glycocalyx favorise l’adhésion de la bactérie. Celui qui est produit par le Streptococcus mutans est responsable de la formation de la plaque dentaire. PHYSIOLOGIE BACTÉRIENNE – – En fonction de la source de carbone on distingue les bactéries autotrophes (peuvent utiliser le CO2 comme seule source de C) ; bactérie hétérotrophe (doivent utiliser un composé organique comme source de C). – – Trois catégories facteur de croissance : acides aminés, bases puriques et pyrimidiques et vitamines. – – Les bactéries qui nécessitent les facteurs de croissance pour se diviser sont appelées auxotrophes (exigeantes) ; alors que les bactéries non exigeantes sont appe- lées prototrophes. – – L’Haemophilus influenzae a besoin de 2 facteurs (retrouvés dans la gélose de sang cuit ou gélose chocolat) : facteur X (hémine) et facteur V (NAD). – – Croissance bactérienne : temps de génération (temps requis pour le dédoublement : 20h pour le bacille de Koch) ; taux de croissance (nombre de division par unité de temps). – – Les psychrophiles : sont des bactéries qui ont besoin d’une température optimale de 4 à 20°C (Listeria). – – POUPINEL : 180° pendant 30 min par chaleur sèche ; AUTOCLAVE : 120° C pendant 20 min par chaleur humide. – – Les bactéries produisent l’énergie par 2 processus possibles : processus fermentaire (voie métabolique n’utilisant pas l’oxygène)  anaérobies ; processus respi- ratoire (processus oxydatif)  aérobies. – – Le test de Lugh et Leifson est un test biochimique qui permet de savoir quelle voie métabolique (fermentaire ou respiratoire) est utilisée par la bactérie : bactérie aérobie, anaérobies…. uploads/Industriel/ structure-et-physio.pdf

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