Université de Dschang COURS DE GESTION DE LA PRODUCTION Parcours Master: filièr

Université de Dschang COURS DE GESTION DE LA PRODUCTION Parcours Master: filière tronc commun sciences de gestion Objectifs du Cours L’objectif du cours est de donner une formation de base à l’approche théorique et quantitative des problèmes de gestion de l’entreprise tels que : .*l’historique de l’évolution du système productif • les objectifs des systèmes de production; • les choix de systèmes de production; • Les conditionnalités de la production • Les types de production •Les contraintes de la production (système de Kanban et GANTT) • Les méthodes de planification de la production • la gestion des stocks et approvisionnements (La méthode comptable et la méthode par le lot économique) • La méthode ABC • la gestion de la capacité,.. Pour l’approche quantitative, on va essayer de développer une double compétence : • La capacité de formuler ces problèmes en des modèles mathématiques : c’est-à-dire, partant de problèmes énoncés de manière littéraire, de les traduire sous formes d’équations mathématiques (cfr infra ) • La connaissance d’outils de résolution de ces problèmes : en effet, une fois le problème formulé, souvent on tombe sur un problème classique (tel celui de la gestion de stock), pour lequel il existe des méthodes de résolution adaptées. Comme références, nous utiliserons les livres de Georges Javel et Anne Gratacap Bibliographie Sélective Ou vrag es d e b ase Baranger P., Chen J, (1994)., Management de la prodction et des opérations, Paris, Litec Beranger P., (1995)., Les nouvelles règles de la production, Paris, Dunod. Bounine J., Suzaki K, (1993)., Produire en juste à temps, Paris, Masson. Blondel F., (1999)., Gestion de la production, Paris, Dunod. Giard V., (1988)., Gestion de la production, Paris, Economica Giard V., (1998)., Processus productifs et programmation linéaire, Paris,Economica Poche Gogue J.M., (1997)., Management de la qualité, Paris, Economica Gratacap A., (1999)., La gestion de production, Paris, Dunod. Ishikawa K., (1996)., La gestion de la qualité, Paris, Dunod. Javel G., (1993)., L’organisation et la gestion de la production, Paris, Masson. Juran J.M., (1983)., Gestion de la qualité, Paris, AFNOR Gestion. Martin A.J., Landvater D.V, (1998)., Principes et perspectives du réapprovisionnement continu, Paris, Jouwen Editons. Monks J.G., (1993)., Gestion de production et des opérations, New-York, McGraw Hill, Série Schaum. Neuville J.P., (1997)., Le modèle japonais à l’épreuve des faits, Paris, Economica Ohno T., (2000)., L’esprit Toyota, Paris, Masson. Shiba S., Graham A.et alii, (2000)., Révolutions du management par la qualité totale, Paris, Dunod. Shingo S., (1987)., Le système SMED, Paris, Editions d’Organisation Shingo S., (1987)., Maîtrise de la production et méthode Kanban : le cas Toyota, Paris, Editions d’Organisation Shingo S., (1990)., La production sans stock, Paris, Editions d’Organisation. Tarondeau J.C., (1993)., Stratégies industrielles, Paris, Dunod. Tixier D., Mathé H., Colin J., (1996)., La logistique d’entreprise, Paris, Dunod. Vedrine J.P., (1985)., Techniques quantitatives de Gestion, Paris, Vuibert. Articles de revues spécialisées Bouche M. et alii, (1986), « Les nouveaux enjeux de la maintenance », Revue Française de Gestion, septembre. Chevalier F., (1986)., « Cercles de qualité : une intégration problématique dans la gestion », Revue Française de Gestion, Novembre. Cohendet P., (1987)., « Evolution des processus productifs : la flexibilité n’est pas tout », Revue Française de Gestion, Juin. Desreumaux A., (1996)., « Nouvelles formes d’organisation et évolution de l’entreprise », Revue Française de Gestion, Janvier. Garrette B., (1997)., « Alliances et partenariats vingt ans après », Revue Française de Gestion, N° 114, Juin. Houben H., Ingham M., (1995)., « Par quel système remplacer le fordisme ? », Annales des Mines, décembre. Le Parco et alii, (1996)., « La certification ISO 9000 : poison ou antidote », Annales des Mines, Janvier. Meggle V., (1987)., « Le juste-à-temps est –il un art japonais ? », Revue Française de gestion, Juin. Perrin X., (1998)., « Le juste-à-temps : de la théorie à la pratique », Revue ENSAM 98, Paris, Dunod. Veltz P et alii., (1994)., « Vers de nouveaux modèles d’organisation de la production », Problèmes économiques, n° 2.359, Janvier. Weiss A., (1985)., « L’industrie japonaise : mythes et réalités », Havard – l’expansion, été. Werrbrouck Ph., (1993)., « regard sur deux approches de la qualité », Revue Française de Gestion, septembre. Zarifian Ph., (1995)., « La gestion par activités et par processus à la croisée des chemins », Annales des Mines, Mars. 3 Cours proposé par BIMEME Isidore, FSEG, Université de Dschang CHAPITRE 1 : LA GESTION DE LA PRODUCTION ET SON ENVIRONNEMENT Concevoir le processus de production c’est gérer les stocks, les approvisionnements, la logistique, et planifier la fabrication. La gestion de la production est l’ensemble de méthodes utilisées soit par les entreprises industrielles, soit par certaines entreprises commerciales. Celles- ci permettent une affectation des ressources sur les activités avant de les repartir dans les circuits de production ou de distribution. Elle a pour objectif de contribuer à l’efficacité de production des biens et services. En plus de cela, elle permet l’affectation directe des coûts sur les produits afin de répondre aux indicateurs de performance (chiffre d’affaire, taux de profit, qualité de production, etc.) Le but de la GP est l’optimisation, la transformation des matières premières en fonction des contraintes et des objectifs de l’entreprise. Depuis belle lurette, les principes de production exigeaient un abaissement des coûts par la réduction de longues séries, la production en temps opportun par une organisation scientifique. A l’heure actuelle, l’attente des clients exige que la normalisation puisse tenir compte de la qualité, des délais de consommation et la vente à des coûts moyens. Par ailleurs, il faut tenir compte du personnel en tant qu’acteur principal de production. A cet effet, la production exige six facteurs parmi lesquels les quatre principaux facteurs suivants :  La qualité  Les coûts  Les délais de fabrication  L’environnement Si les facteurs sont présentés tels quels , quels sont les objectifs du système de production I. LES OBJECTIFS DU SYSTEME DE PRODUCTION Tous les systèmes de production en général sont des processus de transaction des ressources. Selon Bayer, tout système comprend trois composantes: 4 Cours proposé par BIMEME Isidore, FSEG, Université de Dschang  A l’entrée, les facteurs de production (matériels et équipement, main d’œuvre), et parfois des matières premières à transformer ;  Au centre, les processus de transformation industrielle (les machines doivent être de bonne qualité ainsi que les ingénieurs) ;  A la sortie, les biens et services produits pour le marché. Ces systèmes de production se distinguent les uns des autres par la combinaison des facteurs de production, le déroulement du processus et la nature de produits à réaliser. Ces composantes de Bayer ne répondent t-ils à toutes les logiques scientifiques ? D’où l’Organisation Scientifique du Travail de Taylor. II. L’ORGANISATION SCIENTIFIQUE DU TRAVAIL 1) Présentation de l’OST Encore appelée Taylorisme, l’OST fut fondée par l’ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915). Celle-ci s’articule autour d’un principe fondamental de séparation des tâches dans le but de rationaliser les méthodes de travail en une série d’opérations élémentaires. Ce taylorisme a pour but de résoudre des problèmes des sériés longues. C’est pour cela que cette organisation conduit à une extrême division des tâches, une spécialisation très étroite des personnes chargées de réaliser les produits standardisés et identiques. 2) Le dépassement de l’OST L’OST, dans la réalisation de ses tâches, est exécutée par un personnel peu qualifié et automatisé. Ceci est donc à l’origine de nombreux dysfonctionnements, d’accidents, de conflits entre travailleurs et employeurs, et même de démotivation des employés. 5 Cours proposé par BIMEME Isidore, FSEG, Université de Dschang Pour remédier aux inconvénients de l’OST et sous l’influence des facteurs d’évolution, des innovations organisationnelles modifient les conditions du travail et sont basées sur un regroupement cohérent des tâches (rotation des postes, constitution d’équipes semi-autonomes) et/ou un enrichissement et un élargissement des tâches… Ces innovations ont pour objectif d’augmenter la motivation du personnel et, par suite, d’améliorer la qualité du produit. A ces deux formes, il faut intégrer la notion de l’enrichissement des tâches, par la suite celle du groupement du matériel semi-automatisé. En plus de cela, il faut ajouter le management des projets et celui de la qualité. Si tel est le cas quels sont alors les critères de choix de production ? 3) Les critères de choix de production L’objectif d’un système de production est de fabriquer des produits répondant aux besoins, attentes des clients tout en diminuant les coûts et en respectant les délais de livraison toujours plus courts. En principe, l’entreprise choisit un système de production en optimisant les coûts, les délais de fabrication et la qualité du produit, compte tenu des contraintes liées à l’activité même de l’entreprise (qualification du personnel, environnement technologiques, disponibilité et coût des matières premières, capacités financières…). Le choix d’un système de production se fait donc en fonction d’un ensemble de contraintes. La mise en cohérence de ces composantes, souvent interdépendantes, n’est pas toujours facile à réaliser. En pratique, le système de production est souvent imposé par la nature du produit et les contraintes techniques de fabrication. Schématiquement cela se présente comme suit : 6 Cours proposé par BIMEME Isidore, FSEG, uploads/Industriel/cours-de-gestion-de-la-production-2016.pdf

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