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RÉUSSIR LE Nouveau DELF-Niveau B2 EDITIONS T TEGOS NOUVEAUX DIPLÔMES - CECRL www.editionstegos.com 1 DOSSIER N°1: DELF - Niveau B2 PARTIE 1 : COMPRÉHENSION DES ÉCRITS 25 POINTS Exercice 1 Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant () la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée. Les Jeunes et le recyclage En 1994, la Division de la Jeunesse et des activités sportives de l'UNESCO a lancé une vaste enquête sur les jeunes, le recyclage des déchets et le développement auprès de 120 organisations de jeunes de moins de 25 ans du monde entier. Ses résultats ont contredit l'idée très répandue selon laquelle les jeunes qui ont grandi dans un monde de publicité et de produits toujours nouveaux sont pris au piège d'une culture de consommation. Ils ont prouvé qu'au contraire nombreux sont ceux qui, dans les pays industrialisés comme dans les pays en développement, prennent une part active à toutes sortes d'activités de recyclage originales et inventives. Ces groupes de jeunes visent plusieurs objectifs : la réduction des déchets, l'éducation à l'environnement, la révision des vieux schémas de développement, la création d'emplois pour les jeunes et les personnes défavorisées, la coopération internationale. Ils ont tous un point commun : trouver un usage à tout ce que la société moderne appelle “déchets”. De ce constat est né un Programme UNESCO : Le recyclage par les jeunes pour le développement. Son premier Forum mondial s'est tenu à Nagoya (Japon) du 7 au 12 mars 1996. Des jeunes venus de 14 pays y ont échangé idées et expériences. Un certain nombre d'initiatives pratiques y ont été présentées, comme celle de ce groupe de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Iumi Tugetha (Toi et moi ensemble), qui récupère les déchets métalliques non ferreux et les transforme pour l'exportation, ou celle du Centre de production d'outils de Pakwach, en Ouganda, qui emploie des jeunes à la fabrication d'outils simples à partir de métaux de récupération. D'autres projets, non moins remarquables, reposent, eux, sur une coopération Nord-Sud. Un groupe français a ainsi lancé l'opération «Des bicyclettes pour l'Afrique» : récupérer en France les vélos mis au rebut et les expédier à un groupe associé, au Burkina Faso, qui se charge de les remettre en état et de les revendre à un prix modique. En Allemagne, l'Association pour la promotion de la formation et de l'emploi (GAB) collecte toutes sortes d'appareils, électroménagers et autres, et les rénove avant de les expédier en Europe de l'Est ou en Afrique. Quant à l'entreprise philippino-canadienne «La course contre les déchets» pour sensibiliser les écoles aux problèmes de l'environnement, elle organise un concours de fabrication de jouets à partir de matériaux de récupération. La Déclaration de Nagoya, «Sus aux déchets !», signée à l'issue du Forum par l'ensemble des participants, reconnaît officiellement la valeur des initiatives de recyclage prises par ces jeunes du monde entier et identifie quelques-uns des obstacles auxquels ils se sont heurtés. Elle insiste sur le fait que le recyclage n'est pas une fin en soi, mais un instrument au service du développement durable. Elle appelle les éducateurs, organisations non gouvernementales, médias, artistes, associations de consommateurs, entreprises privées, gouvernements et agences des Nations Unies à encourager le recyclage en paroles et en actes. Ce Forum a eu diverses retombées positives. Le réseau international de groupes de jeunes recycleurs s'est étendu ; les médias ont fait découvrir leurs activités ; le Rapport final a connu une large diffusion ; une lettre trimestrielle d'information (YARN - Youth and recycling News) qui sert de tribune et de bulletin de liaison entre les différents groupes de ce réseau informel, a vu le jour. Non seulement le courant a passé entre de nombreux participants, mais de nouveaux groupes ont pris forme. Nombre de nouveaux partenaires ont reçu des conteneurs bourrés d'outils, de machines à coudre ou de bicyclettes. La fondation japonaise pour la paix Niwano a attribué une bourse à un projet qui s'attache à replacer les activités des jeunes recycleurs dans un cadre éthique et historique. Un cédérom, destiné à un public de jeunes écoliers présentera bientôt les opérations de recyclage les plus originales. Il faut insister sur un point important. Ces initiatives internationales de recyclage offrent des possibilités de formation et d'emploi aux jeunes qui sont tenus à l'écart du circuit économique, et proposent, au nom du développement durable, une solution de remplacement au "jetez-après-usage" de la société de consommation. Le Nouvel Observateur – 21.10.2005 /13 points RÉUSSIR LE Nouveau DELF-Niveau B2 EDITIONS T TEGOS NOUVEAUX DIPLÔMES - CECRL www.editionstegos.com 2 QUESTIONS 1. Ce texte pourrait appartenir à la rubrique : 1 point Médecine. Environnement. Sciences. 2. Vrai ou Faux ? Cochez la case correspondante et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. 6 points Vrai Faux Les jeunes d’aujourd’hui sont plus attirés par les biens de consommation que par des actions de récupération des déchets. Justification : _______________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ Des actions communes ont déjà eu lieu entre jeunes de plusieurs pays. Justification : _______________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ L’idée de la récupération des déchets est une affaire de tous et dont dépend notre futur développement. Justification : _______________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ Malgré les nombreux efforts en faveur de la récupération des déchets, rien n’est proposé du côté de l’éducation et de la vie professionnelle. Justification : _______________________________________________________________ ___________________________________________________________________________ * 1,5 point par bonne réponse 3. Indiquez quatre défis à relever par les jeunes. 2 points ___________________________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________________________ 4. Quelles sont les actions concrètes qui ont été présentées au 1er Forum mondial à Nagoya ? 1 point ___________________________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________________________ 5. Comment peut-on qualifier les effets du Forum mondial à Nagoya ? 1 point Insignifiants. Secondaires. Utilitaires. 6. Expliquez l’expression suivante : «Sus aux déchets !». 2 points ___________________________________________________________________________________________ ___________________________________________________________________________________________ RÉUSSIR LE Nouveau DELF-Niveau B2 EDITIONS T TEGOS NOUVEAUX DIPLÔMES - CECRL www.editionstegos.com 3 Exercice 2 Lisez le texte, puis répondez aux questions, en cochant () la bonne réponse, ou en écrivant l’information demandée. Pourquoi aller sur Mars ? L’exploration du Globe a duré des siècles, des premiers périples méditerranéens jusqu'aux explorations arctiques et antarctiques, au début du XXe siècle, en passant par les voyages de Christophe Colomb. Ce dernier partit vers l'Ouest à la recherche de meilleures routes commerciales avec l’Orient, mais il voulait aussi montrer la grandeur de l'Espagne. De même, la conquête de la Lune joua un rôle symbolique important lors de la guerre froide. Si les grandes explorations ont ainsi mêlé les intérêts commerciaux, politiques et militaires, les explorateurs ont toujours contribué aux sciences (biologie animale ou végétale, ou géologie). Ainsi, notre compréhension de l'histoire géologique de la Lune résulte pour une grande partie des missions Apollo. Aujourd'hui, Mars est une nouvelle terra incognita. Les perspectives d'un gain financier à court terme étant douteuses, la guerre froide reculant dans les mémoires et la coopération internationale étant nécessaire aux grands projets spatiaux, d'autres impératifs que le profit ou le nationalisme seront nécessaires pour que les hommes impriment leurs pas sur la surface de la planète rouge. La science, et elle seule, sera-t-elle enfin le moteur de l'exploration ? Cette question en amène d'autres : sur Mars, pour quelles expériences les êtres humains sont-ils indispensables ? Ces expériences fourniraient-elles des résultats qui justifieraient l'envoi d'êtres humains dans l'espace interplanétaire ? Avec Mars, les enjeux scientifiques sont considérables. La question de l'existence de vie sur Mars ou celle d'une vie éteinte ont été ravivées par des observations des dernières missions : de l'eau liquide a probablement coulé en abondance sur la planète rouge, et des fossiles de bactéries auraient été emportés jusqu'à la Terre dans une météorite martienne. Une indication claire de vie, passée ou présente, sur Mars aiderait à comprendre dans quelles conditions la vie peut apparaître ; si l'on établissait qu'elle est apparue indépendamment sur la Terre et sur Mars, les exobiologistes seraient conduits à penser que la vie existe ailleurs dans l'Univers. Pourquoi penser que Mars avait de l'eau liquide à sa surface ? En 1999, la sonde Mars Global Surveyor, en orbite autour de la planète rouge depuis 1997, a photographié un chenal qui aurait été creusé par l'érosion de l'eau durant des milliers d'années. Cette découverte fait suite au succès de la petite sonde robotisée Mars Pathfinder, qui se posa sur la planète en juillet 1997. Cette dernière semblait montrer que la NASA avait raison de changer sa stratégie, en abandonnant les missions ambitieuses pour des missions plus nombreuses, plus simples et moins chères. Toutefois, l'exploration complète de Mars à l'aide de robots demanderait des décennies, voire des siècles : or, en augmentant le nombre de lancements, on augmente considérablement le temps que prendrait un programme robotisé, car on ne peut lancer de fusées vers Mars que tous les 26 mois terrestres, lorsque les planètes sont situées de manière que le trajet dure moins d'un an. Certains doutent qu'un programme conservera l'intérêt du public et des élus s'il dure des décennies. Certes, les missions spatiales habitées sont coûteuses : envoyer des êtres humains uploads/Ingenierie_Lourd/ nouveaudelf-b2 1 .pdf