R.A. SCHWALLER DE LUBICZ e livre contient un enseignement donné par un être div

R.A. SCHWALLER DE LUBICZ e livre contient un enseignement donné par un être divin en cinq nuits. Ecrit dans un style dense et poéti- que, il traite de questions essentielles que ce posent tout être humain en quête de la vérité et du sens de sa vie. Il parle de la science secrète inscrite d'une façon mystérieuse par les Maitres de la Connaissance dans les temples antiques. Ce langage subtil peut devenir intelligible à notre entende- ment à condition de suivre la voie du perfectionnement dans le but de construire notre temple intérieur qui nous ouvrira les portes de l'éternité. Cet ouvrage nous invite à accomplir ce travail dès maintenant et avant la fin des temps qui semble menacer l'humanité. R.A. Schwaller de Lubicz est le maître qui d'Egypte, nous a ramené la sagesse universelle (le temple de l'homme, le miracle égyptien, etc.) Décédé en 1961, il restera l'homme unique pour les pays de langue fran- çaise, qui a su incarner et transmettre l'antique Con- naissance pour les temps actuels. AOR était son nom de lumière et aussi sa mission comme porte parole de l'homme nouveau qui doit venir. AOR L'APPEL DU FEU ISBN : 2-88165-003-1 AOR - L'APPEL DU FEU 111111 I 9 782881 650031 Prix : 12,20E I I( )NS Ai)1 I A It II IS AOR L'APPEL DU FEU 6 7 L'APPNI, 1:1:11 SOMMAIRE - Prologue - Le Temple appelle - Première nuit : Le Langage - Deuxième nuit : La Société - Troisième Nuit : Religion et Mystique - Quatrième Nuit : La Vie - Cinquième Nuit : la Vérité -Au Grand Soleil PROLOGUE L'APPEL DU FEU PROLOGUE AOR!... Que veut dire Aor? Aor est Celui qui, un soir, au soleil couchant, du haut d'une cime glacée et rouge feu, me dit: Écoute! et, pour entendre, deviens oreille. Quand tu seras «oreille» je te dirai l'histoire des choses créées. Ensuite, regarde! et, pour voir, deviens oeil et pensée. Je te montrerai alors l'origine des choses créées. Mais sache ceci: Il ne t'est pas permis de garder pour toi ce que tu apprendras; tu devras le transmettre, le dire et l'écrire. Ceci non pour ton plaisir, mais pour 1 'Eter- nel. L'APPEL DU FEU Tu dois transmettre cet enseignement parce que les hommes entrent dans l'époque du dernier jugement. La fin du monde est proche pour ceux qui vivent, im- minente pour ceux qui naissent. Tout être vivant est, dans cette vie, averti pour la dernière fois. Tu proclameras cela, mais tu ne répondras point à celui qui te demandera ce qui adviendra ensuite. Ceci est trop difficile à comprendre pour les hommes de cette terre, ces hommes qui ne croient et ne com- prennent que ce qui touche leurs sens. Le danger n'existe pour eux que s'ils se rendent compte qu'ils vont perdre quelque chose qu'ils possèdent: leurs biens ou leur vie. L'avertissement de la fin du monde s'adresse à l'être qui est, et non à celui qui pense être. Qu'importe s'ils te croient! Tu n'as rien à leur prou- ver; ta mission est spéciale. Ecoute : A l'origine, l'homme est parfait, mais sans cons- cience. La science totale lui fut enseignée par les élus de sa race. Ceux-ci la reçurent des êtres divins. 10 PROLOGUE Cette science fut inscrite par les grands maîtres de la connaissance d'une façon mystérieuse, en un lan- gage subtil. La forme de ce livre est accessible aux humains. A cette heure du crépuscule du monde, ce livre doit être découvert; quelques hommes déjà ont essayé de l'ouvrir, de le feuilleter. La grande Pyramide a tenté les curieux; ainsi plusieurs choses du passé vont éveiller les dormeurs et susciter leurs questions. Mais ils ne peuvent voir que la forme. Le sens secret des mots leur échappe. Pourtant ce sens secret est con- tenu et gardé par ces pierres afin d'être révélé aux hommes dignes de le connaître. Ceci, pour l'enseignement de la fin du monde, sera ta tâche. Beaucoup de pensées inquiètes et vaines s'agitent autour de ces questions. Laisse passer ces tourbillons soulevés par une vul- garisation qui frôle dans son ignorance le blasphème; ne te soucie pas de cela; ne te révolte pas, il n'y a pas 11 L'APPEL DU FEU PROLOGUE là de blasphème, puisque ces hommes n'ont jamais adoré ce qu'ils jettent en pâture à une multitude, trop fascinée par les apparences, pour chercher plus avant la vérité, à laquelle elle ne croit d'ailleurs pas. La Pyramide leur révèle des nombres et mesures qui les éblouissent au point de les faire douter de l'in- tention du constructeur. Regarde combien l'inertie domine tout; chercher l'origine d'une pareille con- naissance serait sortir du repos: mieux vaut admettre une coïncidence ou... la fantaisie d'un auteur!... Et si, par extraordinaire, quelque homme, pour chercher, sort de cette inertie, il voit des triangles et des car- rés, des rapports de mesures. Mais ces nombres ne sont que la forme extérieure... Les sages de l'antique Egypte possédaient la connaissance totale, qui va au- delà des mesures cosmiques, au delà de la connais- sance de la matière, fût-ce celle de l'astronomie ou de l'atomistique, ou même celle des fonctions pério- diques chez les êtres vivants. Ces nombres sont le mécanisme. Au-delà du mécanisme il y a l'énergie motrice; elle aussi a ses lois, plus strictes que les lois 12 qui dominent les rouages, - ou Nombres, - d'une Mé- canique Cosmique, c'est-à-dire d'une constitution matérielle. Dépasser cette physique veut dire : entrer dans une sphère où la pesanteur n'est plus une base, où le point d'appui manque au levier qui pourrait sou- lever le monde. Les hommes parlent alors de méta- physique et cela leur fait peur, parce que cela est un domaine dans lequel ils se sont tant fourvoyés et dans lequel ils ont, avec leur mentalité de chirurgiens, tant introduit de spéculation fantaisiste, qu'ils se crai- gnent eux-mêmes, sans jamais n'oser avouer que la crainte qu'ils éprouvent de cette «méta»-physique. Ils n'ont pas les sens qu'il faut pour voir l'effluve lumineux tant qu'ils ne rencontrent pas d'obstacle. Seulement lorsque l'effluve est anéanti par une résis- tance, ils n'osent parler de lumière. Pourtant, dans l'espace noir entre les étoiles, il y a un effluve lumi- neux ... Je viendrai te parler ici toutes les nuits, nous regarderons ensemble les questions principales, sans parti pris, sans but ... Je suis au delà de l'humanité, et pour cela je puis lui dire sa vérité. J'aime cette huma- 13 L'APPEL DU FEU nité, mais je l'aime de l'amour qui châtie, car toute conséquence d'un acte est châtiment. L'acte de l'hu- manité est dans sa volonté et son châtiment est la souf- france. J'aime cette souffrance car elle donne la lu- mière. C'est pour la lumière que j'aime l'humanité et non pour elle-même. La nuit vient. La lune se lève à ma droite, le soleil se cache à ma gauche. Ceci est votre monde. En lui, en son centre, parlons de ce qu'il paraît être. Ensuite, quand le soleil ressucitera, je te dirai ce que tu dois faire pour enseigner à quelques hommes la connais- sance, de laquelle découlent toutes les possibilités et la vie. 14 LE TEMPLE APPELLE Le temps des sanctuaires initiatiques sur lesquels un secret espoir et la fantaisie ont brodé tant de lé- gendes, est passé pour toujours sur cette terre. Mais un artiste fait jouer la matière; l'ingénieur crée des formes précises et admirables, adaptées à son but. Les deux expriment, en dehors de 1 'utilité de la chose, en volumes, surfaces et couleurs, une es- thétique, qui décrit une morale, expression du temps. La morale, Sens du «Bien et Mal». Celle-ci est UN TOUT pour une époque. Le Temple, c'est la synthèse de ces parties, le centre où LE TOUT EST EXPRIME. 15 L'APPEL DU FEU L'homme construit des murs autour de lui pour abri- ter dans cette maison sa personne,sa toute petite tota- lité. Ainsi des murs peuvent être construits autour du «Centre du Tout». Les murs ne sont pas le Temple, pas plus que la mai- son n'est l'homme. PREMIÈRE NUIT L'APPEL DU FEU PREMIÈRE NUIT Entre toi et moi il y a un gouffre. Ce gouffre est le monde. Pour communiquer entre nous, faut-il jeter un pont sur ce gouffre? Cette question, tu penses l'avoir résolue puisque tu ne cherches plus à la ré- soudre. L'abîme qui nous sépare est le monde parce que je suis une personnalité, complète dans sa vie, et que, toi, tu en es une autre. Le seul lien qui nous unit à travers la nature est le genre, mais il n'est pas un lien effectif, puisque précisément ce genre constitue la possibilité de nos individualités intellectuelles, émo- tives et physiques distinctes. Nos sens, notre consti- tution physiologique sont tels, que nous percevons les 18 19 L'APPEL DU FEU PREMIÈRE NUIT choses dans des limites presque égales; mais dès que nous passons à la psyché, des dissemblance s'accu- sent plus fortement, et cela augmente dans le domaine intellectuel. Les mêmes phénomènes de la nature uploads/Litterature/ 1926-aor-schwaller-de-lubicz-l-x27-appel-du-feu.pdf

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