Couveilute intérieure manquante Ofiginnl en couleur NF Z 43-120-0 RECTO ET VERS

Couveilute intérieure manquante Ofiginnl en couleur NF Z 43-120-0 RECTO ET VERSO /•histoire :ll%i^^v ~"s~ 'mu* UTTÉRÂTURE GRICeii^ p*b ". AM~RMOt~M~ t MMH<!t~OWHMar Uwattada l'(n««i«l j Il«fMMnr ff<tf))f,)0~<ttt(t''o.'uMa<)Mt<)t)M*. «3(1 l'atli I tl'ill&jH! <ti) Pmnco Ï'ÛMBPRKMIBtl :>' HOMÈliE IiA POÉSIK 6YÇUQUE "– HÉSIODE PAO .'• Mamiii.!H OHOISKT DBVXISISB ÉDITIOH •HBVUB KT A1IAMBHT6K 5^:|V.- PARiK- V:v .•' ;•• '"y:. LlpRÂimE THOBïN & FÏfcS "'••• ':• • > Ài;*jB»*FÔIIT»TttOtHÔ» l|ditewp - •' -–'s~J~)~?M'B'A1[n~M.MBBt~ DU(;0 LJ.80 8 9811.81031:8, DI! t'eceM~e~tMSS~&s~ "' '•• ' '•'; DsiAgowéïftiwa ÈtBOBa.m»WBi«BBe. $£?': .- • .~ltUE"l.E, GOl"F, "1 i. 'v.?'v.: w. 1896 . .•.•> >. , I»r6it»<lotfflduct!oin:t<ic'r«prûcluciimi NUtviH, '> i •• HISTOIRE BB 1,4 LITTÉRATURE GRECQUE IMVnlMKnlK OfcNfttUI.K I1K l'.IIATII.I.ON-S-SKINK. – PICHAT K.T PKl'IN HISTOIRE "1 L.\ LITTERATURE GRECQUE I-âa ALFRED OROI8NT l4waArode 1'Iswilul <~<fM«)t)-t*finRtM~~ h)))tt. ,~N~lelita~ MAUtUCE OROJ81~ 9'torefflur M I:alt~~ do "1'10 V Wi i'OMB PUEM1BU HOMÈRE -M POÉSIKUYOUQIÎE HÉSIODE PAU M.M'hick CllOISKT DEUXIÈME BDITIOII UKVUK ET *.U(»UBNTftK PARIS LIBRAIRIE ÏHORIN & FILS ALBERT FONTEMOING, Éditeur LIBRAIBE DES *G0U8 PRAItÇ*l8B3 d"aTIIÉ5E3 W OBMME DU COttèOB ne F.àHCE, DB l'BCOIB ROBMAI.B SOPBRIBUBE, 8S U. SOCitï» Us» hlUUHS niSTOBIQUES. RUE LE GOFF, 4 4896 Droits de traduction et de reproduction râerrés. AVERTISSEMENT nR J,Á SECONDE ÉDITION Cette seconde édition no diffère do la première par rien d'essentiel; on s'est efforcé seulement, sans rien changer ni an plan ni aux idées principales, de tirer pro- fit de ce qui a été publié de plus important dans ces dernières années sur la période primitive de la littéra- ture grecque. La bibliographie en particulier a dû être complétée et remise au courant. Quelques retouches ont été faites aussi au texte, surtout dans l'analyse des poè- mes homériques, pour serrer de plus près certaines questions. D'une manière générale, l'auteur a essayé de tenir compte des critiques qui lui ont été adressées et de celles qu'il s'ost faites à lui-même. C'est un plaisir pour lui que de remercier ici tous ceux qui ont bien 11 AVERTISSEMENT DR LA SECONDSÉDITION vaulu approuver ou discuter ses idéesotlui signaler des fautes à corriger. En apportant tous ses soins à la révi- sion de ce volumo, il a essayé de le rendre aussi digne que possiblede leur bienveillante attention et de la fa- veur que le public studieux lui a témoignée. MauriceCroisbt. Mars 189G. PRÉFACE C'est une vérité courante aujourd'hui et presque ba- nale, que l'histoire d'une littérature, pour répondre aux exigences de la science, doit être étudiée dans un es- prit essentiellement historique,et nondogmatique.Cette vérité banale est pourtant toute récente.Rappeler com- ment elle est née, à travers quelles vicissitudes elle a peu à peu pris possession dos esprits,quels travaux elle a successivementinspirés, c'est peut-être, au début de cette nouvelle Histoire de la littérature grecque, le moyen le plus commodeet le plus agréable de dire ce que nous-mêmes, après tant d'autres, avons tenté de faire. I Platon veut qu'on commence par définir les choses dont on parle. Essayons donc de définir, ou, plus exac- tement, de décrire l'esprit historique. IV PRÉFACE Étudier historiquement une littérature, en n'ost pas, est.il besoin do lo dire? y chercher des faita historiques proprement dits. Historiquement, dans cette manière do parler, s'oppose h dogmatiquement. Or le point de vue dogmatique, onmatiore littéraire, consistoà confron- ter los écrits avec un idéal antérieur et supériour, avec un codo littéraire, par exemple, ou avec un autre ou- vrage érigé en type. La point de vue historique con- sislo au contraire à n'apporter dans cette étude aucun idéal à priori, aucune hâto do condamner ou d'absoudre, aucune tondanco au panégyrique ou au réquisitoire, mais un esprit libro, curieux de toute vérité, avide de comprendre encore plus que do juger, et bien pénétré do tout ce que signifie ce mot comprendre, quand on l'ap- pliquo à l'infinio complexité soit do la vie, soit do l'art. Comprendre un texte, ce n'est pas seulement entendre le sons oxtériour et superficiel dos mots et voir on gros do quoi il s'agit c'est discerner, dans leur finesso pro- pre et distincte, tous les traits qui déterminent an phy- sionomie ot qui font que deux œuvres, à première vue assez semblables, sont en réalité fort différentes c'est rattacher ces traits délicats aux causes qui les ont pro- duits c'est reconnaître dans chacun d'eux l'héritage de la race, le caractère du temps, les convenances du genre, les lois naturelles de l'évolution technique, la marque personnelle de l'écrivain. Toute œuvre vivante tient par mille liens à ce qui l'environne. Une phrase d'un orateur, un vers d'un poète ressemblent à ces mo- aedes de Leibnilz où le monde entier se réfléchit; fcc sont des monades littéraires qui concentrent en elles PRÊFAQE v mille imagos; chacune d'elles, à la bien regarder, ro- flèto tout le passé d'une langue, toute l'histoire d'un peuple, et l'esprit mémo do l'artiste qui lour a donné la dernière forme. Cos imagos y sont concentrées et commo latentes il faut loa évoquer, los forcer d'ap- paraltro et dea'épanouir. Pour s'aider dans ses recher- ches, lo philologue peut et doit interroger les arts pro- promont dits, los mœurs, los institutions, l'histoire politique; il y trouvera dos lumièros sur lo génie de la race et sur colui du tomps,et cette connaissance éclai- rera les textes. Mais il faudra toujours qu'il en revionne aux textes, puisque l'objet précis de son étude ost la manière dont cet esprit général d'un peuple s'est re- Hétédans les œuvres d'art qui s'exécutent avec des mots. Grammaire,histoire do la phrase, histoire du sons dos mots, voila ce qu'il doit d'abord posséder à fond pour acquérir l'intelligence de son sujet. L'historien des lottres rossomblo par certains côtés à l'historien do la nature il a comme lui sous les yeux des faits qu'il compare; mieux que lui peut-ôtro, il saisit la liaisondes formes successivos, les conditions mames dos change- ments commelui, il est avant toutun observateur im- partial. Est-ceà dire qu'il n'ait jamais à juger, et que, sa- tisfait de connaître, il ne doive pas sentir et apprécier? Sainte-Beuvo,un des maîtres de l'esprit historique en matière littéraire, ne le pensait pas « Soyons,disait-il, commeles naturalistes, faisons des collections;ayons- les aussi variées et aussi complètesqu'il se peut, mais ne renonçons point pour cela au jugement déGnilifet VI PRÉFACE au goût, cette délicatesse vivu c'est assog quo nous t'empochionsd'èlre trop impationteet trop vite dégoù- tée, ne l'abolissonspas. La vraie critique, tulle que je me la déÛnis,consista plus quejamais à étudier chaque être, c'est-à-dire chaque auteur, chaque talent, selon les conditions do sa nature, à on faire une vive ot fldèlodescription, à charge toutefois do le classer en- suite et de lo mettreà sa place dans l'ordre dol'Art*. » 11y a dans loslottre», comme dans la nature, des êtres vigoureux et beaux, et d'autres qui sont faibles,chétifs, mal conformés; il y a des avortons,il y a des monstres; il y a aussi des Agesdifférents à côté des formes in- décises et comme ébauchées de l'enfance, la plénitude de la maturité, puis le déclin. L'observateur doit noter et dire tout cela. Ce qu'il faut seulement lui demandor, c'est do no pas mépriser, dans losgrâces encore impar- faites do l'onfanco, les promesses de l'avonir, et de ne pas prendre un début pour une décadenceou un renou- vellement pour une barbarie; c'est aussi do no pas con. fondre l'ignorance d'un idéal particulier avec la mécon- naissance des lois éternelles et fondamentales de la pensée. Quant à croire que la vivacité des impressions littéraires s'émousse dans ces recherches en appa- rence exemptesde la préoccupation d'admirer, ce se. rait une grande erreur. Le sens du beau s'affineet s'as- souplit par la délicatesse et la variété des expériences. Le goûts'élargit sans s'affaiblir. Laraison ne prend plus pour sottise tout ce qui dépasse l'étroit horizon des pré- t. Causeries duLundi, t. XII,p. 191. PRÉFACE VII jugés régnants, maiaelle reste inflexible» à l'égard de ce qui n'est pasraisonnable. Nonquete goûtet la raison de l'historien, même vivement émus, s'expriment volon- tiers par desjugements formols et tranchants; eosju- gemonU-làlui semblenttoujours peu proportionnés à fa nature de l'esprit humain; mais l'accent môme do sa voixle trahit, et il faudrait qu'il fat bien gauche pour que sa discrétion donnfll lo change aur son sentiment. II L'antiquité n'a pas connu l'ospècod'histoire littéraire que nous venons d'ossayor do décrire. Ce n'est pas qu'elle n'ait produit, à partir surtout de la fondation d'Alexandrie, nombre do travaux fort savants sur ses poètes et ses écrivains de tout genre. Mais c'étaient invariablement ou des recherches de pure érudition (l'Écolepéripatéticienne en avait déjà donné l'exemple), ou des ouvrages de critique dogmatique écrits par des grammairiens et par des rhéteurs pour l'enseignement de leurs disciples. L'esprit historique, tel que nous le concevons, n'y paraissait que dans la mesure où il ne peut pas ne pas paraître chaque fois qu'un homme in- telligent parle d'un autre homme quia écritantérieure- mant. Les noms de Dcnys d'Halicarnasse et de Quinti- lien donnent bien l'idée de cette sorte de critique. Le VIII PBÉKACK êrutw de Cioéronet le Dialogu*«toiorateurs de Tacite ont plua historiques peut-être par certains côté»,mais on voit bien cependant qu'il n'y a pas lieu de chercher là non uploads/Litterature/ a-croiset-ist-lit-gr-vol-1.pdf

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