ARTÉMIS CŒUR FRÉDÉRIQUE BARRÉ NOÉMIE ROSSET ARTISANS DU FILM PRÉSENTE UN FILM D

ARTÉMIS CŒUR FRÉDÉRIQUE BARRÉ NOÉMIE ROSSET ARTISANS DU FILM PRÉSENTE UN FILM DE HUBERT VIEL ARTÉMIS CŒUR ÉCRIT, PRODUIT ET RÉALISÉ PAR HUBERT VIEL D’APRÈS “LES HYMNES” DE CALLIMAQUE / IMAGE ALICE DESPLATS / SON SEVERIN GUIGNARD, ALEXIS LIS / COSTUMES PERRINE HUREL / MONTAGE FABRICE DU PELOUX / MIXAGE MATHIAS VILLAMAN / RÉGIE GÉNÉRALE VALERY DU PELOUX, FREDERIC OUZIEL / MUSIQUE ORIGINALE HUBERT VIEL / DIRECTEUR DE PRODUCTION FREDERIC OUZIEL - PRODUIT PAR HUBERT VIEL / PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ VALERY DU PELOUX / PRODUCTEURS ASSOCIÉS HUBERT VIEL, FABRICE DU PELOUX, FRÉDÉRIC OUZIEL, ARTISANS DU FILM ET CINÉMA 93 - AVEC LE SOUTIEN DU DÉPARTEMENT DE SEINE-ST-DENIS / EN PARTENARIAT AVEC LE CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE / DISTRIBUTION FRANCE NiZ! FESTIVAL PREMIERS PLANS ANGERS 2013 FESTIVAL COTÉ COURT PANTIN 2013 PRIX CINÉ+ FESTIVAL DU CINÉMA DE BRIVE 2013 PRIX JURY SPECTATEUR FESTIVAL DU CINÉMA DE BRIVE 2013 GRAND PRIX FRANCE FESTIVAL DU CINÉMA DE BRIVE 2013 photos et dossier de presse téléchargeables sur www.niz-lesite.com Sortie le 25 septembre 2013 un film de Hubert Viel avec frédérique barré et noémie rosset 2013 - France - Fiction - super 8 / Numérique - Dolby 5.1 - Version longue - 1h04 Un passage dans la vie d’Artémis, déesse lunaire parachutée dans le monde contemporain. Étudiante en lettres, solitaire et mélancolique, sa vie bascule quand elle rencontre l’exubérante nymphe Kalie. Histoire d’une amitié foudroyante. presse Karine Durance 23, rue Henri Barbusse - 92110 Clichy tel 06 10 75 73 74 durancekarine@yahoo.fr distribution niz! 57, rue de Belleville - 75019 Paris tel 01 83 96 43 03 samuel.nizdistribution@hotmail.fr ARTÉMIS CŒUR D’ARTICHAUT / entretien AVEC LE RÉALISATEUR / Qui êtes-vous Hubert Viel ? Je viens de Normandie, d’une famille d’éleveurs, d’entraîneurs de chevaux depuis plusieurs générations. J’étais prédestiné pour prendre la relève, sa- chant qu’un fils d’entraîneur qui ne perpétuait pas la tradition, c’était très rare il y a quinze ans. Je travaillais à l’écurie quand j’étais adolescent. Mais je ne m’entendais pas très bien avec mon père. J’ai su vers mes dix-huit ans que je ne poursuivrai pas dans cette voie. Je voulais faire les Beaux Arts, en tout cas quelque chose d’artistique. Ecrire, peindre, dessiner… je ne savais pas trop. Après le bac, il a bien fallu se décider. J’ai souhaité étudier la phi- losophie mais je ne me suis pas inscrit à temps. Du coup, j’ai opté pour une école de cinéma. J’ai donc passé le concours d’entrée de l’ESRA, pour ensuite revenir à quelques années d’études de philo. Pendant mon enfance, j’ai eu des coups de foudre de cinéma. En particulier le jour où mon père est rentré à la maison avec toutes les VHS des films de Jacques Tati. Je me souviens qu’avec mon frère on les regardait en boucle. Soudain on prenait conscience que le cinéma était un art alors que quand on est gamin c’est plutôt un divertissement, surtout les dessins animés. On ne considérait pas le cinéma comme un objet de création. Quand on est enfant, on s’en fiche de savoir qui réalise et qui produit. Avec Tati c’était différent. De plus, comme il se mettait en scène lui-même, on mettait un visage sur le créateur. Ce fut mon premier apprentissage de cinéma bien qu’à cette époque là – j’avais dix ans – je n’avais pas spécialement envie de devenir réalisateur. Ce métier paraissait trop flou, trop compliqué. Un truc de " grands ". / Quelle est l’origine du projet ? Il y a plusieurs origines du film qui se sont rejointes à un moment donné. La première c’est avec la fille qui joue Artémis, Frédérique Barré, une amie, institutrice dans la vie. Elle a réalisé des films expérimentaux. Elle me récla- mait un rôle. J’en ai donc construit un autour d’elle. On avait décidé que ce serait d’après la mythologie grecque. Elle était fan d’Anna Karina, de Pierrot le fou. On avait déjà l’idée d’un truc un peu décalé, avec des mises en abîme, inspiré par la Nouvelle Vague, mais tendance drôle et amusante. Cette idée est restée dans les tiroirs. Ça, c’est la genèse. Par ailleurs, moi, j’avais un projet beaucoup plus travaillé, un scénario d’après L’Odyssée d’Homère, ses héros adaptés à l’époque contemporaine. Un truc un peu plus noir, plus mélanco- lique, pas spécialement burlesque. Ce projet, je l’ai porté pendant deux ans en cherchant des financements avec un vrai producteur et une vraie société de production. On n’a jamais eu les subventions, on s’est fait jeter de partout, CNC, régions… Le projet était beaucoup trop ambitieux. Auparavant, je n’avais fait que des films très courts, aux alentours de dix minutes. Là, le projet s’étalait sur soixante pages. Pendant cette vaine recherche d’argent, il fallait que je tourne, pour entretenir la machine. Donc j’ai écrit Artémis en deux, trois semaines. Je l’ai écrit à Barcelone où j’étais en vacances. Je voulais un film plus léger, un film d’été, un road trip. / C’est une adaptation des Hymnes de Callimaque ? Comme je voulais écrire rapidement et ne pas avoir l’angoisse de la page blanche, il me fallait du contenu très vite. J’ai décidé d’aller chercher dans les textes des poètes grecs qui allaient me nourrir suffisamment. L’Hymne à Artémis de Callimaque mais aussi Les Métamorphoses d’Ovide. Le mythe d’Artémis était celui qui correspondait le mieux à l’actrice, un peu sauvage, un peu mélancolique. Parmi une trentaine d’hymnes, il y en a un consacré à Artémis sur quatre pages. C’est une compilation des différents épisodes qu’elle a vécus. J’ai brodé là-dessus en piochant ce que je voulais dans le texte. La création du scénario était assez jubilatoire, ça consistait à prendre des éléments mythologiques et antiques pour les adapter dans le contem- porain. J’étais à l’aise dans l’écriture. Il y avait plusieurs influences dont je voulais tenir compte. Une sorte de pot-pourri. Rohmer pour l’aspect film de plage, l’amitié entre deux filles. Ça m’amusait beaucoup de faire coïncider Rohmer avec le mythe d’Artémis. Il a aussi l’influence de Pialat et de Garrel pour l’aspect prises de vues sur le vif, laisser les acteurs se débrouiller. Je voulais le souffle des acteurs, qu’il y ait du grain dans leur jeu, dans leur voix. / Parlons du support de tournage et du noir et blanc. Le noir et blanc s’est imposé dès le départ. Je savais que j’allais mêler plusieurs styles de mise en scène, des séquences tournées de manière documentaire, d’autres, inversement, où régnait le merveilleux et d’autres encore où je faisais apparaître un narrateur en mode Nouvelle Vague. Je savais que pour cet assemblage, cela nécessitait un support qui fasse le liant de tout cela. Et le super 8 est tombé à pic. C’est un support pas très cher, une image qui parle d’elle-même, peu importe ce qu’on filme, il permet d’homogénéiser l’ensemble. Et paradoxalement, un support tellement fragile et capricieux qu’il peut se passer n’importe quoi à l’image : des poils, des voiles, des flous, certains objets filmés apparaissent fantomatiques. / Le personnage de Kalie ? Noémie Rosset est une amie, ce n’est pas une actrice professionnelle, tout comme Frédérique Barré. Elle n’avait jamais joué avant, elle est graphiste. C’est une forme de pari au départ. J’étais à son anniversaire, à une soirée déguisée chez elle et je n’avais rien à lui offrir. Je lui ai dit que j’écrivais un scénario et je lui ai demandé si elle voulait bien jouer un rôle. A l’époque c’était un rôle beaucoup plus secondaire et puis c’était surtout de l’ordre de la blague. L’histoire était plus centrée sur Artémis, la nymphe Callisto allait débarquer mais sans plus. Avant de l’avoir vu jouer, j’ai eu l’idée de faire un duo. Elles ne se connaissaient pas, s’étaient vaguement croisées. Je suis parti sur cette intuition, Elle a accepté, elle s’est prise au jeu. Dès les premières répétitions, qui ont été minces, peu de temps avant le tournage, ça fonctionnait déjà très bien. / Y avait-t-il beaucoup d’improvisation, ou les actrices avaient-elles des lignes de dialogues très écrites ? Les scénarios que j’écris sont toujours très détaillés. J’aime que ce soit réa- liste dès la lecture, que ce soit vivant et trivial dès les dialogues. C’était très écrit mais néanmoins je savais qu’au tournage, vu que je partais avec une équipe réduite, il y aurait beaucoup d’imprévus. Il n’y avait pas beaucoup de maîtrise en terme de production, pas de scripte, pas de coach d’acteurs, pas d’assistant réalisateur. Je savais que j’aurai énormément de chose à gérer et qu’il me fallait lâcher prise. Je les ai donc laissées s’approprier le texte comme elles voulaient, même si à un moment elles oubliaient des mots ou en ajoutaient. Je ne voulais pas qu’elles se prennent la tête avec le scénario pendant le tournage. / Et les garçons ? Le pizzaiolo (Lelio Naccari) est un acteur italien de théâtre, le chanteur paillard (Djahiz Gil), est acteur également mais pour enfants. Quand au punk pour enfant (Gregaldur), il joue son propre rôle. / Aviez-vous prévu dès le départ d’être le narrateur omniscient, uploads/Litterature/ adf-artemis-dossier-de-presse 1 .pdf

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