1, 1.Les conceptions classiques du fondement de la valeur sont reprises par Mar

1, 1.Les conceptions classiques du fondement de la valeur sont reprises par Marx dans sa théorie 1.Le fondement de la valeur 2.La mesure de la valeur d'échange par le travail 2.Néanmoins, Marx établit sa propre théorie de la valeur et se démarque des classiques 1.Karl Marx revoit et corrige la Théorie de la valeur de David Ricardo 2.Si Marx part sur des bases Ricardiennes, ses conclusions sont différentes Résumé de l'exposé Le Capital, de son titre original allemand Das Kapital est l'ouvrage majeur du philosophe et économiste Karl Heinrich Marx. Considéré comme un auteur fondamental du XIXè siècle, il démontre dans ses analyses la nature réelle du capitalisme industriel en mettant l'accent sur ses contradictions. Dès son 1er chapitre Karl Marx s'interroge sur la formation et les fondements de la valeur, il revisite par la même l'analyse de David Ricardo, auteur classique l'ayant précédé. La théorie de la valeur de Marx est- elle pour autant une conception Classique ? En effet la recherche du fondement de la valeur est un des noyaux durs et caractéristique de la pensée Classique. On trouve les prémices de ses recherches dans les travaux de Richard Cantillon (1755) mais c'estsurtout Adam Smith, le fondateur du courant classique, qui développera pour la première fois la Théorie de la valeur. Ce courant de pensée Franco- Anglais est dénommé « Classique » par KarlMarx, il marque l'avènement de l'économie moderne et s'oppose selon Marx aux économistes « vulgaires » qui s'en tiennent aux apparences, les classiques cherchant à déterminer l'origine de la valeur. On peut considérer que ce courant de pensée s'étend du premier ouvrage d'Adam Smith (1776), à la publication de Principes, de John Stuart Mill, en 1848. Les auteurs Classiques se rassemblent autour de la défense du Capitalisme, système économique caractérisé par la propriété privé des moyens de production et par la concurrence entre les agents économiques, mais également autour de la définition du fondement de la valeur, situé dans la quantité de travail nécessaire à produire un bien. Karl Marx est lui considéré comme le père d'un courant de pensée particulier, le Marxisme, il s'intéresse particulièrement à décrire le fonctionnement du Capitalisme, et il en prévoit l'auto-destruction inéluctable à long terme. Son analyse de l'économie politique emprunte pourtant de nombreuses conceptions aux classiques, c'est pourquoi on peut considérer qu'il en est un. Ainsi, dans une première partie nous verrons que les conceptions classiques du fondement de la valeur sont reprises par Marx dans sa théorie. La 1ère section sera consacrée au fondement de la valeur et la 2nd section sera consacrée à la mesure de la valeur d'échange par les Classiques puis par Marx. Nous verrons ensuite dans une seconde partie que Marx se démarque aussi des classiques. La 1ère section sera consacrée aux apports de Marx sur la théorie de la valeur alors que dans la 2nd section nous verrons que Karl Marx et les classiques poursuivaient des objectifs différents dans leur analyse de la valeur. [...] En outre, il poursuit un objectif différent de celui des classiques, qui est de déterminer les lois universelles qui règlent la distribution des revenus, Karl Marx entend démontrer sa théorie de l'exploitation du travail par le Capitalisme. Il explique d'abord l'existence de seulement 2 formes de revenus, la Plus-Value qui englobe le revenu des propriétaires des moyens de production, et le salaire, revenu des travailleurs. Il explique que le travailleur ne vend pas son travail mais vend l'usage de sa force de travail. […] [...] Karl Marx empruntera lui aussi cette distinction. Pour lui la valeur d'usage représente la capacité qu'une marchandise a satisfaire des besoins réels de l'homme, elle peut évoluer en fonction de l'évolution de ces besoins, qui fonde alors la valeur d'usage d'une marchandise. La valeur d'usage exprime donc chez Marx un rapport qualitatif entre les marchandises. Il explique également que ce rapport qualitatif ne peut servir lors de l'échange puisque les marchandises sont par définitions hétérogènes donc non comparables. Il établit ainsi que la valeur d'échange est, elle, un rapport quantitatif entre les marchandises. [...] [...] L'approche théorique de Marx est aussi renforcée par l'Organisation Scientifique du Travail, et particulièrement le Taylorisme qui vise décomposer le travail en tâches simple et chronométrer un temps moyen pour chaque opération du processus de production. Ce temps est du travail abstrait puisque indifférencié. Si Marx part sur des bases Ricardiennes, ses conclusions sont différentes Selon l'approche d'A. Smith, la valeur d'échange suppose la détermination préalable de ses composantes, il convient donc de déterminer comment se forme le revenu. Les classiques distinguent 3 formes de revenus que sont salaire (revenu du travailleur), profit (revenu de l'entrepreneur) et rente (revenu du propriétaire foncier). [...] [...] La mesure de la valeur d'échange par le travail Pour Adam Smith en premier lieu, il est crucial de pouvoir mesurer invariablement la valeur d'échange d'une marchandise car c'est le penchant naturel des hommes échanger qui explique la division du travail et permet la richesse des Nations, on dit ainsi que l'individu classique est avant tout un échangeur ». Smith va raisonner en trois étapes pour arriver un étalon invariable de la valeur. D'abord la mesure de la valeur passe par la monnaie. [...] [...] La 1ère section sera consacrée aux apports de Marx sur la théorie de la valeur alors que dans la 2nd section nous verrons que Karl Marx et les classiques poursuivaient des objectifs différents dans leur analyse de la valeur. Les conceptions classiques du fondement de la valeur sont reprises par Marx dans sa théorie Parmi les lois qu'essaient de dégager les économistes classiques du XIXème siècle, on trouve de façon récurrente la Théorie de la Valeur. Ces conceptions placent la quantité de travail au centre de la valeur, Karl Marx partira sur ces bases pour étayer sa propre théorie. [...] 2, École classique L’École classique en économie regroupe des économistes du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. Ses membres les plus importants sont, en Grande-Bretagne, Adam Smith (1723-1790), David Ricardo(1772-1823), Thomas Malthus (1766- 1834), John Stuart Mill (1806-1873), et en France, Étienne Bonnot de Condillac (1715-1780), Anne Robert Jacques T urgot (1727-1781), Jean-Baptiste Say(1767-1832) et Frédéric Bastiat (1801-1850). Le terme a été employé pour la première fois par Marx dans Le Capital1. Il est impossible de fixer à cette école de pensée des contours précis, que ce soit en termes de dates, d’auteurs ou de thèses. Les auteurs postérieurs en ont donné des définitions différentes, incluant ou excluant certains auteurs et privilégiant certaines thèses, selon qu’ils souhaitaient présenter leurs propres positions comme en rupture avec les positions présumées « classiques » ou au contraire cohérentes avec elles. Par exemple, Marx définit l’école classique par l’adhésion au concept de la valeur travail. Il en exclut donc Say qu’il critique sévèrement, et Bastiat. En se réclamant de Smith et surtout de Ricardo, Karl Marx est considéré par certains historiens de la pensée économique comme le dernier des classiques. Carl Menger caractérise lui aussi l’école classique par la notion de valeur travail, mais c’est pour s’en séparer et proposer une théorie subjective de la valeur qui est justement celle des classiques français qu’il semble ignorer. Keynes définit l’école classique par l’adhésion à la « loi des débouchés » ou loi de Say dans la version popularisée par James Mill. Joseph Schumpeter, en la définissant comme la période 1790-1870, en exclut T urgot et Smith mais y inclut Marx2. En réalité, on ne peut pas caractériser l’école classique par un ensemble cohérent de thèses partagées par tous les auteurs de cette période. Plutôt que d’une école de pensée à proprement parler, il s’agit plutôt d'une période d’intense réflexion économique qui a donné lieu à une diversité de positions, et à des controverses sur certaines. La démarche des économistes classiques[modifier] La pensée économique classique se développe en même temps que naissent la société industrielle et le capitalisme moderne. Ces penseurs sont principalement des philosophes (Condillac, Smith) ou des praticiens (Cantillon, Say, T urgot, Ricardo). Ils cherchent avant tout à expliquer les phénomènes de croissance, de développement et de répartition des richesses entre les différentes classes sociales. Les économistes classiques voient tous les phénomènes économiques comme interdépendants et veulent proposer une théorie générale intégrant tous les phénomènes économiques. À la suite desPhysiocrates, ils croient à l'existence de lois valables à toutes les époques et dans toutes les régions du monde et cherchent à les identifier. Leur analyse est dynamique. Ils s’intéressent aux processus de production, d’échange, de formation des prix, de formation des revenus, et non à d'hypothétiques états d'équilibre. Ils utilisent pour cela l’observation et le raisonnement logique, et ne recourent que très exceptionnellement aux mathématiques. Cette conception de la discipline économique est commune à tous les classiques et les distingue de la plupart des écoles de pensée apparues à partir de la fin du XIXe siècle, notamment des néoclassiques qui constituent aujourd'hui la tendance dominante. Les deux conceptions de la valeur[modifier] Avant l'école classique, les Physiocrates cherchent à donner un fondement objectif à la valeur des choses, qu’ils placent d’abord dans la uploads/Litterature/ aehsc-marx-et-les-classiques 1 .pdf

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