Amadeo Bordiga (1889- 1970) Histoire de la gauche communiste Tome II 1919 - 192

Amadeo Bordiga (1889- 1970) Histoire de la gauche communiste Tome II 1919 - 1920 Du Congrès de Bologne du P.S.I au second Congrès de l'Internationale communiste PARTIE I Un document produit conjointement en version numérique par Simon Villeneuve,svilleneuve@cegep-chicoutimi.qc.ca Dans le cadre de la collection : « Les classiques des sciences sociales" Site web : http : //www.uqac.ca//Classiques_des_sciences_sociales/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web : http : //bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm Amadeo Bordiga, Histoire de la gauche communiste. Tome II, partie I « 1919 – 1920 ». 2 Cette édition électronique a été mise en page par Simon Villeneuve, professeur en physique au Cégep de Chicoutimi, à partir d’une traduction de l’œuvre originale des éditions : Editions Il Programma Comunista, 1964. Polices de caractères utilisées : Pour le texte : Times, 12 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2003 pour PC. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition complétée le 1 octobre 2005 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec. Amadeo Bordiga, Histoire de la gauche communiste. Tome II, partie I « 1919 – 1920 ». 3 Histoire de la gauche communiste, Tome II, partie I Table des matières Présentation de l’oeuvre PARTIE I : CHAPITRES I A VI Chapitre 1 : Rappelant le passé et anticipant le futur Chapitre II : Vers le Congrès de Bologne 2.1 - Droitiers, Maximalistes et Ordinovistes 2.2 - Points cardinaux de la position abstentionniste 2.3 - La forte et cohérente campagne de « Il Soviet » 2.4 - Parenthèses sur Lénine et le parti italien Chapitre III : Le Congrès de Bologne 3.1 - Le discours du rapporteur officiel de la Gauche 3.2 - Vive réplique de la droite 3.3 - Conclusions des maximalistes 3.4 - Une voix de la droite et deux de la Gauche 3.5 - Réponse finale du représentant de la Gauche 3.6 - Les motions et le vote 3.7 - Après le vote du Congrès Appendice au Chapitre III Discours du rapporteur de la Fraction abstentionniste Réponse du rapporteur de la Fraction abstentionniste Chapitre IV : Premières tentatives de contacts internationaux Lettre 1 Lettre 2 Chapitre V : Le maximalisme à la dérive et la bataille de la gauche 5.1 - Les grandes luttes prolétariennes 5.2 - Offensive de la droite et retrait du centre 5.3 - Un premier bilan établis par « Il Soviet » 5.4 - Le Conseil national de janvier 5.5 - Luttes économiques et exigences du parti 5.6 - Vers les élections administratives 5.7 - Le maximalisme toujours plus partisan de l’unité 5.8 - Notre voie directe 5.9 - Silence : le groupe parlementaire parle ! 5.10 - Au croisement des chemins Amadeo Bordiga, Histoire de la gauche communiste. Tome II, partie I « 1919 – 1920 ». 4 Annexes au Chapitre V Socialistes et anarchistes Vieille histoire ! L'appel des russes et l'équivoque italienne La dictature prolétarienne Prendre les usines ou prendre le pouvoir ? Une solution inexistante Les buts des communistes La crise du Parti Thèses sur la constitution des conseils ouvriers […] Thèses de la IIIème Internationale […] Chapitre VI : Gramsci, l'« Ordine Nuovo » et « Il Soviet » 6.1 - Fondements « philosophiques » 6.2 - Faux gauchisme gradualiste 6.3 - Signification globale de notre critique 6.4 - Le pré-ordinovisme fait ses preuves (1914 - 1918) 6.5 - « Ordine Nuovo » et idéologie conseilliste 6.6 - Parti et « préparation révolutionnaire vus par l’ordinovisme 6.7 - Conclusion Annexes au Chapitre VI La révolution contre « Le Capital » (A. Gramsci) Les leçons de l'histoire récente Le système de représentation communiste Formons les « soviets » ? Pour la constitution des conseils ouvriers en Italie I II Les conseils et le programme bolchevique Le Programme de Bologne et les Conseils Les Conseils et la motion Leone Les Conseils et l'initiative de l'« Ordine Nuovo » de Turin III IV V Thèses sur la constitution des conseils ouvriers proposées par le CC de la fraction communiste abstentionniste du PSI Notes de bas de page Amadeo Bordiga, Histoire de la gauche communiste. Tome II, partie I « 1919 – 1920 ». 5 Histoire de la gauche communiste, Tome II, partie I Présentation de l’oeuvre Retour à la table des matières Editions Il Programma Comunista -1972 Depuis que nous avons repris le travail de ce volume, les historiens « officiels » - en particulier les penseurs de la classe dominante, ses idéologues actifs, desquels Marx et Engels écrivaient dans « l'Idéologie allemande » qu'« ils font de l'élaboration des illusions de cette classe sur elle-même leur principale profession » - ont rectifié le tir de leur triste bataille d'arrière-garde à l'encontre du spectre renaissant avec ténacité d'une Gauche communiste. En conséquence, le plan originel de ce volume s'est notablement élargi. La contre-offensive actuelle, historiographique seulement en apparence, de l'opportunisme en habit d'académicien, ne pouvant plus ignorer l'existence de la Gauche ou se limiter à la couvrir d'injures, pour effacer la honte du rôle que celle-ci en tant que majorité a joué dans la formation d'abord puis dans la direction du parti communiste d'Italie, a dû assumer la tâche ingrate de l'expulser du courant marxiste ; et c'est une contre offensive qui, comme toutes les glorieuses campagnes de ce type d'intelligentsia, se développe sur autant de fronts que l'opportunisme a de facettes - dans la phase actuelle de déstalinisation de la contre révolution stalinienne. Abandonnant les grossières manières plébéiennes de la phase précédente pour celles plus civilisées exigées par le bon ton de la concurrence pacifique, du commerce à avantage mutuel et des voies parlementaires et nationales au socialisme, les historiens des Boutiques Obscures [du nom de la rue ou est localisé le siège du PC stalinien] (dont le grand pontife est Paolo Spriano, assisté du couple Lepre-Levrero) se sont lancés dans la fabrication d'un « léninisme » s'appuyant sur les deux faux et mensongers piliers dont le premier serait l'invention des soviets (et de leur vertu thaumaturgique), et le second celui de l'empirisme et même du machiavélisme tactique - tour de passe-passe avec lequel un groupe de jeunes arrivistes du PCI Amadeo Bordiga, Histoire de la gauche communiste. Tome II, partie I « 1919 – 1920 ». 6 établit la filiation directe entre Lénine (au moyen de l'identification des soviets avec... les conseils de fabrique, ou avec d'autres produits de l'inépuisable « créativité » des masses) et l'ordinovisme d'une part, et le « parti nouveau » de Togliatti de l'autre. Il peut sembler paradoxal, bien que ce ne le soit pas, que l'historiographie trotskyste minoritaire, qui se nourrit de cette élégante opération de chirurgie plastique, dont la condamnation de la Gauche comme étant un maximalisme extrémiste (à la manière de Ferri) ne constitue qu'une variante, s'emploie à son tour à construire une énième nouvelle généalogie Lénine-Gramsci... Corvisieri, à l'exclusion cette fois de Palmiro [Togliatti, ndt] (nous nous excusons de nommer les personnes : pour ces soi-disant marxistes, on le sait, l'histoire n'est pas le théâtre de forces anonymes et collectives, les classes, mais de dynasties « intellectuelles », les individus). Dans un cas comme dans l'autre, la Gauche, coupable d'« obsession particulariste » (rôle primordial du parti de classe, anti-démocratisme de principe) sort déshonorée de la scène, épisode fortuit et vaguement folklorique du mouvement révolutionnaire marxiste : le parterre, satisfait, pousse un soupir de soulagement. Il y a toujours place pour un soupçon d'historiographie hétérodoxe au sein de la grande libéralité de la contre-révolution stalino-déstanilisatrice. Après les censeurs, les amoureux déçus : y appartiennent ceux qui font grâce à la Gauche de la juger comme l'unique courant digne du nom de marxiste dans l'Italie de l'après 1re guerre mondiale, et parallèlement lui reprochent d'avoir repoussé par sa « position de principe abstentionniste » entêtée, une masse fantomatique de communistes d'opérette, retardant ainsi la scission de Livourne (pontife unique, Luigi Cortesi ; nous laissons de côté ceux qui prétendant se réclamer directement du « bordiguisme », cherchent cependant dans l'arsenal de la psychanalyse la clé de sa rupture manquée avec le PSI à Bologne et avec l'IC aux premiers signes de sa parabole dégénérescente) ; y appartiennent, admirateurs et admiratrices... avec réserves, ceux qui découvrent un « marxisme occidental » dans lequel enfermer la Gauche, l'accolant en vrac aux tribunistes hollandais, aux conseillistes allemands, aux spontanéistes- ouvriéristes latins et anglo-saxons, contre lesquels celle-ci s'est battue, comme nous l'avons déjà souvent dit, constamment - mystification qui sert aux uns à abattre de son piédestal le « marxisme oriental » et « asiatique » barbare des bolcheviks, et sert aux autres à confirmer en seconde instance notre condamnation, en compagnie des précédents (à l'exclusion bien sûr de l'« Ordine Nuovo »), en tant que coupables d'anti-bolchevisme ! Ainsi, faux orthodoxes et présumés hétérodoxes non seulement déforment l'histoire pour de vulgaires intérêts de boutiques, mais travaillent à défigurer, ne pouvant pas le démolir, l'unitaire et invariant uploads/Litterature/ amadeo-bordiga-histoire-de-la-gauche-communiste-tome-ii-partie-i-1919-1920-pdf.pdf

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