وزارة التعليم العالي و البحث العلمي BADJI MOKHTAR-ANNABA UNIVERSITY عنابة-جامعة

وزارة التعليم العالي و البحث العلمي BADJI MOKHTAR-ANNABA UNIVERSITY عنابة-جامعة باجي مختار UNIVERSITE BADJI MOKHTAR-ANNABA DÉPARTEMENT DES LANGUES ETRANGÈRES االجنبية قسم اللغات FACULTÉ DES LETTRES DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES كلية اآلدا ب و العلوم االجتماعية و اإلنسانية TRAVAUX DIRIGES Art du spectacle Le cinéma : analyse d’un film Filière : Français par SELLAMI ZAKIA MASTER : 2 Année 2021/2022 GROUPE : 1 LANGUE ET CULTURE Enseignante : Dr Mechri 1-Presentation : Nom du film : Psychose Psychose (Psycho) est un thriller horrifique américain en noir et blanc réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1960. C'est son 47e long métrage. Le contexte historique : Après la 2eme guerre mondiale, pendant la guerre froide entre l’est et l’ouest certain écrivent des textes pour les actualiser a l’écran , d’autres offre un cinéma d’auteur en se servent d’ouvres littéraires Genre cinématographique : film d’épouvante  Titre original : Psycho  Titre français : Psychose  Réalisation : Alfred Hitchcock, assisté d'Hilton A. Green  Scénario : Joseph Stefano, adapté du roman éponyme de Robert Bloch, inspiré de faits réels liés au tueur en série Ed Gein  Générique de début : Saul Bass  Production : Alfred Hitchcock 2  Société de production : Shamley Production Inc.  Société de distribution : Paramount Pictures  Budget : 806 947 de USD 3  Pays d'origine : États-Unis  Langue originale : anglais  Format : noir et blanc - 1,37:1 Tourné au ratio 1,66:1 et, à la demande du réalisateur, tiré en laboratoire au 1,37:1 pour la diffusion TV et au 1,85:1 pour la diffusion en salle 4,5 - Mono (Westrex Recording System) - Son 5.1 sur le Blu-Ray (2010) du Cinquantième anniversaire - 35 mm  Genres : Horreur, slasher, thriller  Durée : 109 minutes  Dates de tournage : 30 novembre 1959 au 1er février 1960 6  Dates de sortie : o États-Unis : 16 juin 1960 o France : 2 novembre 1960 2-Découpage séquentiel : La séquence de la douche, dans le film Psychose d'Alfred Hitchcock, sorti en 1960, est l'une des scènes les plus marquantes de l'histoire du cinéma. Se déroulant dans la douche d'une chambre de motel, elle voit le meurtre du personnage de Marion Crane, perpétré à coups de couteau par Norman Bates (joué par Anthony Perkins) alors déguisé sous les traits de sa défunte mère. La scène se déroule 45 minutes après le début du film et provoque la stupeur du public. En effet Marion Crane, interprétée par Janet Leigh, présentée jusqu'ici comme le personnage principal du film, disparaît brutalement à ce moment-là. La scène reste également célèbre pour l'accompagnement musical signé Bernard Herrmann ; des cordes stridentes et saccadées. Titre possible : le meurtre sous la douche Résumé des actions principales : Marion Crane en a assez de ne pouvoir mener sa vie comme elle l'entend. Son travail ne la passionne plus, son amant ne peut l'épouser car il doit verser une énorme pension alimentaire le laissant sans le sou... Mais un beau jour, son patron lui demande de déposer 40 000 dollars à la banque. La tentation est trop grande, et Marion s'enfuit avec l'argent. Très vite la panique commence à se faire sentir. Partagée entre l'angoisse de se faire prendre et l'excitation de mener une nouvelle vie, Marion roule vers une destination qu'elle n'atteindra jamais. La pluie est battante, la jeune femme s'arrête près d'un motel, tenu par un sympathique gérant nommé Norman Bates, mais qui doit supporter le caractère possessif de sa mère. Après un copieux repas avec Norman, Marion prend toutes ses précautions afin de dissimuler l'argent. Pour se délasser de cette journée, elle prend une douche... 3-Etude thématique : L’étude de l’ensemble de l’œuvre permet de découvrir les thèmes de ce dernier. Alfred Hitchcock a réalisé plus de cinquante films et ceux-ci permettent très facilement de repérer cinq thèmes qui désormais seront précédés de l’adjectif hitchcockien. Le suspense est le genre dans lequel Hitchcock a le plus travaillé et cela explique partiellement la dominance de certains thèmes narratifs dont celui de placer un homme ordinaire dans une situation extraordinaire. James Stewart, qui a travaillé avec Hitchcock dans plusieurs films dont Rope et Vertigo, est l’exemple idéal de cet homme ordinaire. il présente une femme ordinaire (Marion) qui se voit placée dans une situation extraordinaire (la possibilité de voler 40,000 dollars). L’employeur de Marion souligne d’ailleurs la nature étrange de la transaction à son acheteur. Cette situation unique pousse Marion à agir de manière irrationnelle et celle-ci se retrouvera dans une situation encore plus étrange : locataire au Bates Motel. Le meurtre est au centre du film de suspense mais il ne s’agit pas de violence gratuite . c’est une forme d’art dans les récits d’Alfred Hitchcock. Un meurtre est une chose rare et demande une grande préparation de la part des protagonistes. Il n’y a que deux meurtres dans Psycho et pourtant, il s’agit des moments les plus mémorables de l’histoire. Norman Bates ne tue pas, c’est madame Bates la véritable meurtrière. Cela demande donc une mise en scène très complexe pour Norman incluant un costume, une perruque et même un certain jeu (voix). Cinématographiquement, les deux meurtres du film présentent cette violence d’une manière totalement originale. La scène de la douche est aujourd’hui bien connue mais notons tout de même que jamais une seule prise de ce montage rapide ne montre le couteau percer la peau de Marion. Tout de même, la séquence présente clairement le meurtre de Marion. Quant à Arbogast, une prise extraordinaire permet au spectateur de partager la descente des escaliers de ce dernier. Les personnages féminins n’ont pas la vie facile. Marnie, kleptomane au passé refoulé ; Melanie Daniels, jeune fille de papa qui amène avec elle la furie des oiseaux sur une petite communauté au large de San Francisco; et Marion Crane, jeune femme célibataire qui, dans un moment de folie, entraîne sa propre mort ainsi que celle d’un détective privé. En effet, la femme est souvent la source du mal. C’est la sensualité de Marion qui éveille les pulsions de Norman et qui le pousse au meurtre. En fait, le psychologue du film explique bien que ce n’est pas Norman lui-même qui est responsable mais bien la mère de Norman. Les événements dramatiques de Psycho sont donc entièrement dus à deux femmes: Marion et madame Bates. comme Norman Bates, est un tueur en série hanté par le souvenir de sa mère défunte et qui souffre de tendances voyeuristes criminelles. Le suspense versus la surprise en est une que François Il s’agit de la question primordiale à laquelle tout réalisateur de films de suspense se voit confronté. Psycho est l’aboutissement de plusieurs décennies d’expériences de la part de son réalisateur et la dose de suspense et de surprise est à point. Le suspense est créé dès le moment où Marion quitte Phoenix et est aperçue par son employeur dans la rue. il augmente de scène à scène avec la rencontre d’un policier, une phobie personnelle d’Hitchcock, et du vendeur d’automobile. C’est justement au moment le plus calme et sécurisant, Marion seule dans la douche, que la plus grande surprise intervient. Les 40,000 dollars que Marion a piqués ne sont en fait qu’une fausse piste, Il revient donc à l’attaque suivant la recherche des autres personnages pour Marion et le punch final du film est parmi les plus grandes surprises de l’histoire du cinéma : Rosebud est une luge, Vader est le père de Luke et madame Bates et Norman ne font qu’un ! Le thème hitchcockien final dont témoigne Psycho est le voyeurisme. De par sa nature même, le visionnement d’un film est un acte de voyeurisme. En effet, nous sommes cachés dans la noirceur et regardons des individus à leur insu; le cinéma nous permet de témoigner des événements les plus étranges sans pour autant être directement impliqués. Mais les films d’Alfred Hitchcock vont plus loin en introduisant un voyeur diégétique. C’est le cas de James Stewart dans Rear Window, ce photographe confiné à un fauteuil roulant qui s’amuse à épier ses voisins à l’aide de ses téléobjectifs. Le spectateur ne peut faire autrement que de partager ce plaisir de voyeur; c’est la magie du cinéma. Dans Psycho, le voyeur est Norman Bates qui prend plaisir à regarder Marion se déshabiller à travers un petit trou dans le mur. Cet acte de perversion est double pour le spectateur qui non seulement partage le peep-show avec Norman mais épie aussi le voyeur lui-même. Ce partage amène avec lui le processus d’identification primaire du spectateur avec Norman et c’est pourquoi nous partageons son émoi lorsqu’il découvre le cadavre ensanglanté de Marion. Pire, lorsque Norman cherche à cacher le crime de sa mère en enfouissant la voiture et le cadavre de Marion dans le marais, la voiture s’arrête pour un instant et les spectateurs partagent tous un moment de panique avec Norman. Hitchcock fait de nous, à notre insu, des témoins et des complices avec un meurtrier. Génial. 4-Etude technique :  Direction uploads/Litterature/ art-du-spectacle.pdf

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