Tamar Rahab Ruth Bath-Chéba Marie LA LIGNÉE DE LA GRÂCE F R A N C I N E R I V E
Tamar Rahab Ruth Bath-Chéba Marie LA LIGNÉE DE LA GRÂCE F R A N C I N E R I V E R S Une femme Bath-Chéba pardonnée pardonnée Une femme Bath-Chéba F R A N C I N E R I V E R S L A L I G N É E D E L A G R Â C E Tamar • Rahab • Ruth • Bath-Chéba • Marie pardonnée Une femme Bath-Chéba BLF Europe • Rue de Maubeuge 59164 Marpent • France Bath-Chéba, une femme pardonnée Édition originale publiée en langue anglaise sous le titre : Unspoken © 2001 Francine Rivers Édition en langue française : © 2003 BLF Europe • Rue de Maubeuge • 59164 Marpent • France Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés. Traduction : Sabine Bastin Couverture et mise en page : Éditions BLF • www.blfeurope.com Impression nº XXXXX • IMEAF • 26160 La Bégude de Mazenc Les citations bibliques sont tirées de La Bible du Semeur © 2000 Société Biblique Internationale. Avec permission. ISBN 978-2-910246-44-0 Dépot légal 2e trimestre 2014 Àtoutes les femmes persuadées d’avoir perdu leur réputation à jamais. Des cendres, Dieu peut faire jaillir la beauté. Rick, merci pour nos rencontres de prière quotidiennes. Elles donnent le ton au reste de la journée. Merci aussi d’avoir partagé ton bureau, entretenu le feu les matins d’hiver, moulu le café et marqué une pause dans le rythme effréné de tes propres responsabilités profession- nelles pour me laisser réfléchir à haute voix sur le récit qui m’occupait l’esprit. Merci à Jane Jordan Browne pour son amitié et ses encou- ragements constants au fil des années. J’ai toujours pu compter sur toi. Merci à Scott Mendel de s’être toujours montré disposé à répondre (rapidement) à mes innombrables questions. Merci à Kathy Olson pour avoir peaufiné les manuscrits et pour sa passion des Écritures. Merci aussi à tout le personnel de Tyndale, qui poursuit la mission de Kenneth Taylor à la gloire de Dieu, et qui m’en- courage alors que je m’efforce de faire de même. Au fil des années, j’ai été bénie au sein de votre équipe. Merci à Peggy Lynch, ma chère amie et sœur en Christ. Tu es une bénédiction pour moi depuis le jour de notre ren- contre. Tu as toujours soulevé la lampe de la Parole de Dieu devant moi. Ta vie est un témoignage de foi vivant. Le Seigneur m’a bénie à travers chacun de vous. Que ces bénédictions rejaillissent sur vous au centuple. i n t r o d u c t i o n Cher lecteur, Vous tenez entre les mains le quatrième d’une série de cinq romans consacrés aux femmes issues de la généalogie de Jésus. Ces femmes vécurent en Orient en des temps anciens et pourtant, leur vie s’applique à la nôtre et aux problèmes complexes auxquels nous sommes confrontés dans notre société moderne. Elles se tinrent sur la brèche. Elles firent preuve de courage. Elles prirent des risques. Elles réussirent l’inattendu. Elles menèrent une existence auda- cieuse, commettant parfois des erreurs, de graves erreurs. Ces femmes n’étaient certes pas parfaites. Pourtant Dieu, dans son infinie miséricorde, les inscrivit dans son plan par- fait visant la naissance du Christ, le Sauveur de l’humanité. Nous vivons à une époque marquée par le désespoir et l’agitation. Des millions d’individus cherchent des réponses à leurs questions. Ces femmes nous indiquent la voie à suivre. Les leçons qu’elles nous enseignent sont tout aussi pertinentes aujourd’hui qu’elles le furent jadis, il y a des milliers d’années. 7 Tamar est une femme d’espoir. Rahab est une femme de foi. Ruth est une femme d’amour. Bath-Chéba est une femme qui reçut une grâce illimitée. Marie est une femme d’obéissance. Ces personnages historiques ont véritablement vécu. J’ai raconté leur histoire en m’appuyant sur les textes bibliques. Certains de leurs actes peuvent nous heurter, mais il nous faut replacer ces femmes dans le contexte de leur époque. Ce livre est une œuvre de fiction historique. La trame de l’histoire nous est fournie par la Bible et j’ai commencé par rapporter les faits que nous livre le texte sacré. À partir de telles bases, j’ai créé une action, des dialogues, des moti- vations personnelles et, dans certains cas, des personnages supplémentaires tout à fait compatibles, selon moi, avec le texte biblique. Je me suis efforcée de demeurer fidèle en tout point au message biblique, n’ajoutant que ce qui s’avérait nécessaire à sa compréhension. À l’issue de chaque roman, nous avons inclus une petite section d’étude. L’ultime autorité concernant les person- nages bibliques est la Bible elle-même. Je vous encourage donc à la lire pour une meilleure compréhension. Et je prie qu’à la lecture de la Bible, vous preniez conscience de la continuité, de la cohérence et de la confirmation du plan de Dieu au fil des siècles, un plan qui vous inclut personnelle- ment. Francine Rivers B a t h - C h é b a 8 p l a n t o n s l e d é c o r … Saül, le puissant roi d’Israël, était jaloux d’un jeune berger, David, pour une raison simple : le Seigneur Dieu avait désigné David comme futur roi. Plus encore, le jeune homme tenait le cœur du peuple entre ses mains. Quand il parlait, tous tendaient l’oreille. Quand il dansait, les jeunes filles se pâmaient. Quand il chantait, il s’élevait du cœur des hommes, des femmes et des enfants un cantique de louange au Dieu Tout-Puissant. Quand David s’enfuit dans le désert pour échapper à la jalousie meurtrière de Saül, des centaines d’hommes le suivirent, campant avec lui dans les grottes d’Adoullam et d’Eyn-Guédi. Parmi eux se trouvaient des mécontents, des victimes des raids des Philistins, ainsi que des hommes endettés par un roi en qui ils avaient perdu confiance. Et, disséminés parmi les hommes respectables, nostalgiques de l’époque où Dieu était le chef suprême d’Israël, vivaient aussi des hommes violents et vindicatifs, surtout avides de sang et de butins plantureux. 9 La guerre provoqua l’éclatement de la nation en plu- sieurs factions tandis que la jalousie de Saül ne faisait que croître à l’encontre de son ennemi imaginaire. David resta pourtant soumis à l’autorité du roi, refusant d’arracher la couronne des mains de Saül par des méthodes violentes. David se contentait d’attendre que Dieu intervînt en sa faveur. Entre-temps, le peuple rassemblé autour de David ne cessait de croître, passant de deux cents à quatre cents, puis à six cents individus. Il se trouvait aussi parmi eux trente vaillants guerriers, un groupe de soldats d’élite ayant prouvé leur valeur et leur loyauté à maintes reprises. Le courage et l’intégrité de David les avaient ralliés à sa cause et ils étaient unis comme les membres d’une même famille, farouche- ment déterminés à protéger les leurs contre tout ennemi, depuis le roi d’Israël qui s’était détourné de Dieu jusqu’aux armées des nations idolâtres des alentours. Ces vaillants guerriers n’étaient pas venus seuls se battre aux côtés de David. Ils avaient emmené dans leur sillage leurs épouses, leurs fils et leurs filles. Ainsi, parmi la foule croissante des partisans de David, se trouvait une petite fille prénommée Bath-Chéba… B a t h - C h é b a 10 u n Perchée sur les genoux de son grand-père, Bath- Chéba arracha un bout de pain et le lui présenta. Ahitophel rit et le mangea directement dans la main de sa petite fille. – Elle ressemble chaque jour davantage à ta mère, Eliam. Eliam fronça les sourcils et s’attarda un instant sur le visage de sa fille. – Il est difficile de croire qu’elle grandisse si vite. Huit ans déjà ! Il faudra bientôt lui trouver un mari. – Un homme suffisamment fort pour protéger une jolie jeune fille. Par-dessus les flammes dansantes du feu, Bath-Chéba regarda celui qui ressemblait pour elle à un ange tout droit descendu du ciel. Elle tira sur la tunique de son grand-père et tendit le visage vers le sien pour chuchoter à son oreille le désir secret de son cœur. – Je veux me marier avec David. Ahitophel éclata de rire et interpella le beau jeune homme assis de l’autre côté du feu. 11 – David, encore une qui te place sur un piédestal ! Bath-Chéba sentit le rouge lui monter aux joues, tandis que l’homme qu’elle idolâtrait renvoyait à son grand-père un regard empreint d’une indulgence teintée d’embarras. Ahitophel embrassa sa petite-fille sur la joue. – Oublie David, ma chérie. Il a déjà trois épouses. Mais devant l’expression désolée de l’enfant, son sourire s’évanouit. – Mieux vaut être l’épouse d’un homme pauvre qu’une concubine parmi tant d’autres dans le harem d’un roi, conseilla le grand-père. – Rentre, Bath-Chéba ! appela sa mère. Ahitophel souleva la petite fille de ses genoux et la posa fermement sur le sol, puis il l’envoya vers sa mère d’une petite tape sur les fesses. Quand Bath-Chéba se retourna pour jeter un dernier coup d’œil sur David, sa mère la poussa gentiment mais fermement uploads/Litterature/ bath-cheba-une-femme-pardonnee.pdf
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- Publié le Aoû 23, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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